Et voilà la fin du tome 5 ! J'ai été très surpris de le trouver aussi dense - notamment par rapport aux autres. J'ai aussi trouvé qu'Asimov prenait également plus le temps de poser le décor avec de longues descriptions.
Par curiosité je suis allé voir la construction du Cycle des Robots et ai vu la date de parution. Ceci explique cela.

Les dialogues sont toujours aussi présents mais j'ai trouvé que l'auteur trouvait des ficelles un peu trop "grosses" pour répondre à ses questionnements. Il y avait moins de finesse dans l'approche. La plume aide beaucoup à faire passer ce petit défaut car c'est toujours aussi croustillant.

Je comprends beaucoup mieux l'importance du cycle des Robots dans l'oeuvre globale de l'auteur - notamment Fondation. Le Dr Fastolfe aborde pour la première fois le terme de la psycho-histoire et bien que cela semble n'être qu'un balbutiement, on en comprend l'intérêt en voyant la "guerre d'opinion" qui se dessine entre Fastolfe et Amadiro.
C'est encore plus intéressant à la lecture du chapitre final. Tout prend sens.

Je me répète encore et encore mais ce tome démontre une fois de plus le côté visionnaire d'Asimov - notamment sur la société humaine. Par le prisme de la Terre, d'Aurora et de Solaria; j'ai vraiment le sentiment de retrouver certains modes de vie actuels. Alors le tome est plus contemporain que les précédents mais tout de même...

Vu le final, vu la notion abordée de Psycho-histoire... Le titre du dernier tome "Les robots et l'Empire" est assez évocateur sur le contenu de celui-ci. J'ai très hâte de m'y plonger.

Vous reprendrez bien un peu de Fondation ?

Je reviens suite à ma lecture du dernier tome du Cycle des Robots.

Et bien voilà une sacrée ouverture de l'histoire sur le "cycle" de façon générale. J'ai beaucoup aimé ce côté très "centré" sur les deux robots et les interrogations qu'ils ont sur l'avancement du conflit abordé dans le précédent tome.

J'ai tout particulièrement apprécie les longs échanges sur un thème précis : L'intrigue m'est apparue plus maîtrisée que le précédent tome, peut-être un peu plus "travaillée. Cela rend la lecture plus agréable mais aussi plus fluide sur l'ensemble. Les dialogues sont toujours aussi savoureux - les deux protagonistes principaux faisant une paire assez magique.

De façon glable, le Cycle des Robots m'apparaît comme une oeuvre majeure de la littérature. Pas seulement la littérature de l'imaginaire ou la science-fiction. Il y a une telle intelligence et une telle réflexion dans l'écriture... Pour une oeuvre aussi vieille, il est assez ahurissant de voir à quel point les questionnements de l'auteur sont aussi contemporains.
Le Cycle est une oeuvre visionnaire. Je me répète mais c'est à la fois génial et glaçant.

Hé bien, je ne peux qu'être ravi de t'avoir conseillé de commencer par le cycle des Robots alors que tu partais directement dans Fondation.

Tu enchaînes avec le cycle de Fondation ou tu passes par celui de l'Empire ?

Je vais cela dans l'ordre "chronologique" en lisant celui de l'Empire

Salut, c'est encore moi... Salut, comment tu vas ?

Lu le premier tome du cycle de l'Empire. Bon, j'ai passé un bon moment de lecture parce que c'est court et sans véritablement de temps mort mais ça me laisse un peu de marbre par rapport au Cycle des Robots et au 1er tome de Fondation.

Ce qui me laisse un peu de marbre c'est que le cycle semble s'inscrire dans "l'ensemble" de l'oeuvre d'Asimov mais il n'y a pas de "lien" entre le cycle des Robots et ce 1er tome.
Du coup, ça pourrait être un univers totalement à part que cela ne gênerait absolument pas ma lecture.

On retrouve les ficelles classiques d'Asimov donc cela rajoute un côté un peu "rassurant". Le cliffhanger de fin est plutôt habile pour relever l'intérêt global du cycle : cela donne une envie certaine de lire la suite et de voir où cela va nous mener.

J'imagine déjà plutôt bien la fin en prenant en compte la chronologie de l'oeuvre d'Asimov mais j'ai quand même cette curiosité de comprendre comment va-t-on en arriver-là

Encore et toujours le même

Lu "Les Courants de l'Espace". Toujours la même perception qu'à la lecture du 1er tome de ce cycle. C'est bien, ça se lit vite, c'est prenant mais j'ai dû mal à faire le lien avec le reste du "Cycle" de manière générale.
Alors oui, nous avons une "première" évocation de Trantor et l'on voit bien le début de la lutte pour le contrôle de la galaxie mais - en soi - c'est très léger... De plus, aucun lien avec le 1er tome de ce cycle... Cela n'aide pas à l'apprécier à sa juste valeur selon moi. Nous avons vraiment affaire à des romans qui - si on retire le sous-titre "Cycle de l'Empire" - se veulent indépendants. C'est un regret car, dans les 5 tomes du Cycle des Robots, on retrouvait au moins un fil rouge avec le personnage d'Olivaw et la perception des lois de la robotique...

J'y ai quand même vu un intérêt qui m'interpelle pour la suite

Promis, c'est le dernier post avant une petite pause dans ma lecture d'Asimov

Fini le dernier tome du cycle de l'Empire. M'oui, bon. Je m'interroge sur la pertinence de ce cycle dans le Cycle de façon générale. Je n'arrive pas à déterminer la plu-value qu'il pourrait apporter... Les grandes questions auxquelles il aurait pu répondre, à mon sens, n'ont aucune réponse... Finalement chaque tome de ce cycle met en avant la "dominance" d'un monde sans vraiment apporter une forme de continuité entre chaque tome. Alors oui, la frise temporelle semble se faire sur deux-trois milliers d'années mais tout de même...Le cycle des Robots s'étendant également sur un tel laps de temps, nous avions quand même ce fil conducteur.

Si mes souvenirs des deux premières saisons de Fondation sont bons, il est abordé un peu l'émergence et l'histoire de Trantor. J'espère le retrouver dans les différents livres de ce cycle car pour l'instant, cela arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.

Ah c'est sûr que le cycle de l'Empire, une fois fini le méta-cycle de l'Histoire du Futur, on n'en retient pas grand chose... (Je ne me rappelle quasiment de rien !)

Les romans tardifs (Prélude et Aube de Fondation) ne laissent pas non plus un souvenir impérissable mais ils sont là pour faire le lien entre les 2 cycles.
Ensuite seulement, tu rentreras vraiment dans le cycle historique de Fondation

Bonne pause !

Bergelmir a écrit : dim. 20 oct. 2024 21:20 Ah c'est sûr que le cycle de l'Empire, une fois fini le méta-cycle de l'Histoire du Futur, on n'en retient pas grand chose... (Je ne me rappelle quasiment de rien !)

Les romans tardifs (Prélude et Aube de Fondation) ne laissent pas non plus un souvenir impérissable mais ils sont là pour faire le lien entre les 2 cycles.
Ensuite seulement, tu rentreras vraiment dans le cycle historique de Fondation

Bonne pause !

Ayant déjà lu Prélude, je n'ai pas vraiment le souvenir qu'il aborde la genèse de la domination de Trantor mais plutôt de l'émergence de la psycho-histoire... J'ai le souvenir qu'il y a une "description" assez poussée de Trantor (quand je dis description, ce n'est pas non plus les paragraphes à rallonge de Victor Hugo mais de petits détails par-ci par-là des différents "strates" de la planète) mais pas des interrogations que m'ont laissé les tomes du Cycle de l'Empire.

Encore une fois, c'est dommage...

Ah oui c'est sûr, il ne faut pas voir cette méta-cycle Asimov comme une histoire linéaire sinon il y a de sacrés trous