C'était ... laborieux. Après un xième lever d'yeux au plafond, j'ai fini par faire une lecture accélérée pour en terminer rapidement.
Déjà, je me demande si l'autrice a mis les pieds dans une bibliothèque et rencontré des bibliothécaires récemment, parce que Kiela est une accumulation de clichés qui ne correspond plus vraiment à la réalité. Et je ne suis même pas sûre que l'autrice comprenne le fonctionnement des bibliothèques.
Ensuite, c'était une accumulation de couches sirupeuses, j'en suis vite arrivée à l'overdose. C'est simplement trop, il n'y a aucun équilibre avec l'intrigue, les parties """""sombres"""" sont passées en deux temps trois mouvements, c'est plus important de faire des métaphores (le vent frais comme un thé glacé!) à côté de la plaque que de s'arrêter sur la situation politique ou les traumatismes passés des personnages.
Et les personnages... pour tout vous dire, mon préféré, c'est la poule.
C'est une accumulation de tout ce qu'il ne faut pas faire en cosy/feel-good. Il n'y a aucune profondeur. L'autrice disait que ce roman devait rappeler une tasse de chocolat chaud. J'ai eu l'impression de boire un chocolat chaud Starbucks sans saveur, bourré de sucres avec trois tonnes de chantilly et de marshmallow.
Autant dire que je ne comprends pas comment il a pu obtenir le prix Babelio.
Et merci à Erkje d'avoir subi mes atermoiements en message privé.
@Laure_Agostini : Je trouve que la société secrète des sorcières est mieux écrit, j'avais d'ailleurs passé un assez bon moment au final, même si beaucoup de choses étaient téléphonées.
