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Bon tant que j'y suis et vu que le forum ne bouge pas des masses ce matin, je me lance pour un deuxième sujet...je suis assez étonné qu'il n'ait pas encore été abordé, mais j'ai cherché dans le forum et je n'ai rien trouvé de tel, n'hésitez pas à me remettre dans le droit chemin si je m'abuse (je m'adresse tout particulièrement à toi Publivore qui semble connaître les sujet du forum par coeur et as toujours un bon lien pour rediriger les discussions ;) ) Donc voilà, il me semble qu'en Fantasy la notion d'animal de compagnie prenne souvent un aspect surnaturel...peut-être les auteurs américains sont-ils tant attaché à leurs toutou qu'ils ne puissent s'empêcher de leur donner des pouvoirs ou influence sur l'histoire, peut-être est-ce un fantasme qui vient de plus loin?... Toujours est-il que des Daemon de Pullman, en passant par les compagnon de Vif de Hobb, les loups et les dragons de Martin, la panthère de Drizzt (désolé pour cette référence, et n'allez pas penser que je cite RA Salvatore systématiquement mais c'est le tournoi qui m'y fait penser...), les dragons de Mc Caffrey, les formes animales de Eddings, les grispoil et autres animaux fabuleux de Tolkien, les elfes de fetjaine qui parlent aux animaux, etc, etc... On a souvent une interaction non négligeable entre humains et animaux (ou autre entité prenant la forme d'un animal), et ces animaux ont assez fréquemment une intelligence et un raisonnement quasi-humain. Je pense qu'il y a plusieurs questions ici... Entre le pourquoi de la forme animale et la nature des liens qui les unissent au héros...on a sans doute de quoi discuter un peu. Thys

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Ce qui caractérise un animal de compagnie (un "familier") c'est la fidélité à son maitre. Or a quoi sert le familier? C'est la béquille de son maitre, il lui permet de remuer ses pensées à voix haute, l'assiste lorsqu'il est seul et en danger, partage ses angoisses et ses joies. Le familier est une extension vivante de son maitre, comme le chien d'Haplo dans les portes de la mort. Pourquoi un animal? Je pense qu'il s'agit d'invoquer dans l'esprit du lecteur l'image du chat ou du chien, animaux familiers par excellence, pour rappeler que le maitre n'est pas totalement seul et qu'il a un ami sur qui il peut compter.

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En fait "animal de compagnie" était assez ironique, parce qu'on remarque que souvent, les animaux qui aide les héros sont des loup, des panthères, des dragons...on est loin du caniche à sa mémère... D'ailleurs, il me semble que le loup a vraiment beaucoup de succès... Thys

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Le loup a effectivement beaucoup de succès, il faut dire qu'il incarne une symbolique variée et facile à utiliser. Ce genre de choses, ça peut aussi être une aide pour l'auteur. On peut se servir du familier du héros pour faire passer telle ou telle chose, plus aisément, par un dialogue entre les deux par exemple, si le familier est l'émissaire d'une puissance supérieure censée demander au héros ci ou ça.

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...d'ailleurs, ton titre dans l'autre forum est bien dans le créneaux... "Loup de Mibu", d'après ce que j'ai compris c'est en référence avec la symbolique de l'animal, le loup est pris comme symbole de l'animal sauvage incorruptible et qu'on n'est pas censé pouvoir apprivoiser... Je pense qu'il a beaucoup de succés d'une part pour cet aspect sauvage, mais aussi à cause de ses qualités physique d'endurance, de survie, et parce que c'est un des seuls grands prédateurs de l'Europe Occidentale ou des USA...un ours c'est moins discret... ;) Thys

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Certains auteurs donnent aux animaux un rôle beaucoup plus important que celui d'animal de compagnie. Tu as cité Hobb et je crois qu'avec elle le loup et Fitz sont souvent vu comme une entité. Ce que j'aime bien dans Hobb c'est que l'animal a aussi son mot à dire et n'est pas que le jouet de tel ou tel personnage.

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2 sujets coup de gueule à la suite! Mais c'est vrai que ca relance le débat. Je crois que pour l'interaction homme/animal ça appartient au fondations mêmes de la fantasy, puisque par définitions la fantasy permet de faire vivre les choses les plus irréelles. Par ailleurs cette relation se trouve dans bon nombre de contes et légendes, et ce dans la tradition de nombreux peuples différents. Après ca, des psychologues se sont intéressés à ce sujet, mais la je sais pas ce qu'ils en on pensé!

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...c'est pas vraiment un sujet coup de gueule celui-là... :) Personnellement j'ai été frappée par la ressemblance entre la relation de Lyra avec son daemon et de Fitz avec son Loup...même si ça ne sont pas du tout les mêmes créatures ou le même style de lien, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de ressemblance...les rêves de loup des Stark en sont assez proches aussi... Thys

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...pour comparer avec les épées il y a quand même une sacrée différence dans le sens où un animal peut se mouvoir par lui-même, il a les moyens de sa propre volonté, alors que l'épée dépent entièrement de son maître, elle est obligé de biaiser pour avoir ce qu'elle veut, elle ne peut ni voir, ni se déplacer, ni même parler sans son maître... Thys

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le familier est une facon d'essayer d'attirer les lecteurs du 3eme age vers la Fantasy :) j'explique : un des reves de toutes vieilles personnes (et là je parle des vraies vieilles personnes pas de celles de plus de 30 ans comme se plaisent à le croire de nombreux jeunots :) ) n'est il pas que son animal favori lui reponde et ai une vrai personnalité ??? Y'a qu'a voir les sommes depensées dans les coiffeurs pour chien et chats ou la haute couture pour animal de companie. Donc ca parait normal que les animaux soient elevés au rang de perso à part entiere dans un genre litterraire, et il a fallut que ca tombe sur le style Fantasy :( :) Et puis vous imaginez une sorciere sans son chat noir pour jeter des mauvais sorts, une princesse sans son crapaud à embrasser, un mechant sans son dragon pour le proteger, un magicien sans son oiseau ou loup pour refugier son corp astral, un beau guerrier-hero sans son fauve qu'il a dompté de ses mains à lui tout seul, etc :)

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Est ce que l'on peut étendre la notion de familier à des "artefact" comme Frakir, par exemple? C'est déjà plus... enfin moins... Ca change un peu, somme toute.

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et si le but n'était pas d'ouvrir toutes un tas de perspectives de communications entre être vivants? Ca mutiplie les possibilités, les interactions...les relations fusionnelles sont à mon avis un moyen d'ancrer le Héros sur un autre plan de la réalité, reprenez moi si je me trompe mais les relations de ce type sont considérées commes exceptionnelles dans le contexte où elles ont lieu... doter le héros d'un tel compagnon, c'est faire ressortir sa solitude en même temps que renforcer son caractère extraordinaire...et pour vous, le meilleur couple? lequel est-ce?pour moi : Oeil de Nuit/FitzChevalerie devant Pelisse et son Fourreux

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Bouh...pas facile comme question...pour éluder LE meilleur, je citerai un trio de tête pour moi : :arrow: Fitz/Nighteyes :arrow: Lyra/Pan :arrow: Jon Snow/GhostMais c'est dur de choisir!Pour ce qui est de sortir le héros de sa solitude...à mon avis dans certains cas c'est peut-être le but, mais pas toujours, il y a plein de monde où la relation avec les animaux n'est pas hors du commun, il y a plein de gens qui ont le vif chez Hobb, tout le monde a un deamon chez Pullman, les dragons sont nombreux chez Mc Caffrey etc...Thys

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Il y a quand même une différence entre les daemons de Pullmann, qui, même s'ils ont une forme animale ne sont pas de vrais animaux, mais une partie de l'être humain lui-même ( une âme externe, en quelque sorte ) et les animaux "fusionnels" mais bien réels par eux mêmes que sont Oeil de Nuit ou Fantôme. Ils vivent avec leur compagnon, mais en ayant leur vie ( et leur mort ) propre."Sortir le héros de sa solitude" ? Souvent, les héros qui ont ce type de lien avec un animal sont effectivement des personnages solitaires ( même si, dans leur monde, d'autres personnes pas solitaires du tout peuvent avoir ce genre de lien ).

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Si on parle de relation fusionnelle, la plus réussie est (à mon sens) celle des dragons et des chevaliers dans La Ballade de Pern .Mais j'ai quand même un faible pour la relation Fitz / Oeil-de-Nuit ;)

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On peut aussi citer le talent des phéniciers dans les Féals, qui est surtout développé dans Coeur de Phénix en fait. On perçoit très bien le lien empathique et spirituel entre le phénicier et son phénix, et combien il lui coûte de s'ouvrir à son alter ego.