Ca se défend c'est sûr...

D'un autre côté les elfes peuvent être tués, donc ils accordent toujours de la valeur à la vie, quoiqu'elle soit moins intense, moins "concentrée" que la pulsion vitale des humains. Moi je pensais plutôt à un humain qui deviendrait complètement immortel...fatalement il ne verrait plus sa propre vie de la même manière...serait-ce encore une vie, ou plutôt un "état" désormais permanent (voir une malédiction, comme beaucoups l'ont déjà souligné) ? Car la vie se définit par rapport à la mort, pour ce que j'en pense...sans l'une, que vaut l'autre ?

Cet humain hypothétique, qui subirait donc un profond traumatisme psychologique, serait-il encore capable d'emphatie envers ses semblables, ou serait-il désormais une "chose" totalement inhumaine ? Avec des valeurs totalement différentes ? Et si oui, lesquelles ? :shock: Ca me fait penser à Blade Runner, ce film magnifique où des robots conçus à l'image de l'homme lui sont supérieurs à la fois physiquement et intellectuellement, voir même spirituellement (c'est là une des clés du film je pense

). Mais cette excellence consumme leur vitalité à une allure vertigineuse, et ils ne vivent qu'une demi-douzaine d'années, brûlant de mille feux. Evidemment ils sont possédés d'un désir fou de vivre plus longtemps, et rencontrent pour cela leur créateur...le reste est à voir !

En tous cas, la situation ne serait-elle pas inversée pour un immortel ? Le fait de ne courir aucun risque et de vivre à jamais ne produirait-il pas des êtres mous, sans ambitions, sans désir, sans passion, des créatures froides et blasées ???
