tu oublies de ton côté celle de Chrétien de Troyes, qui le premier a popularisé cette image d'Arthur à laquelle vous avez l'air de tant tenir dont les écrits précédent de 300 ans ceux de Thomas Mallory. Le graal, la table ronde, perceval, c'est lui.
J'ai bien précisé que la plupart des écrits de Mallory se basent sur des poèmes en français, dont effectivement Chrétien de Troyes. Je ne m'en souviens plus bien mais j'ai lu Yvain le Chevalier au Lion, et on est tout de même très loin des romains (ce qui est après tout le sujet de notre débat, pas de confronter nos cultures respectives sur le mythe arthurien).Mon argument est essentiellement que l'inspiration de tous ces écrivains, qui trouve sa conclusion à mon sens dans l'oeuvre de Mallory, me semble plutôt s'appuyer sur le roi Arthur breton du VIe siècle que sur autre chose. Je le justifie par le passage culture celtique - catholique, lutte contre les saxons, etc. Cela me semble tout de même assez bien établi chez eux. Du coup, dans le cadre d'un film, remonter en arrière pour mettre en scène un romain me parait, en exagérant un peu, faire la même chose que si j'avais fais un film sur Gilgamesh en le plaçant au 3e siècle avant JC et qu'il ait été grec. Ca se passe au même endroit, le héros a le même nom, mais c'est pas le même mythe.Coyote