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Sale coup pour l'Europe en tout cas, s'il persiste dans son silence... Cela va-t-il contribuer encore au mystère des sondes qui échouent près de Mars ?

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On peut se consoler en se disant que ce robot ne représentait finalement qu'une partie de la mission, qui est loin de reposer entièrement sur lui... Mais bon, c'est toujours une perte au coût élevé qui ne risque pas d'encourager à l'investissement. :(

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SPIRIT A DEBUTE LES MANOEUVRES POUR SE POSERAgence France-PresseLa sonde américaine Spirit contenant un robot destiné à explorer la planète Mars a débuté les manoeuvres pour se poser sur la planète rouge, a-t-on appris samedi auprès de la Nasa. Spirit, qui fonce vers Mars à près de 20.000 km/h, a achevé son retournement pour présenter son bouclier thermique en avant, qui protégera la sonde lors de son plongeon dans l'atmosphère martienne, ont précisé les responsables de la mission dans la salle de contrôle du Jet Propulsion Laboratory à Pasadena (Californie). Le retournement s'est achevé à 19H22 (03H22 GMT) dimanche, a précisé la Nasa. La sonde doit se poser à 20H35 (04H35 GMT dimanche), après six minutes de plongée dans l'atmosphère martienne. Son arrivée mettra un terme à un voyage de sept mois et 487 millions de km et donnera le coup d'envoi à la plus ambitieuse mission jamais menée sur la planète rouge, trois mois d'exploration à la recherche de traces de vie. Un second robot identique à Spirit, appelé Opportunity, arrivera sur Mars le 25 janvier.La Nasa a repris et amélioré le système de son mini-robot Pathfinder utilisé avec succès sur Mars en 1997 pour poser ses engins. Quinze minutes avant de pénétrer dans l'atmosphère martienne, la sonde Spirit se séparera de son étage de croisière qui lui a permis la grande traversée entre la Terre et Mars. À ce stade, la vitesse de la sonde sera de 5,4 km par seconde. La friction pendant les quatre premières minutes de plongeon dans l'atmosphère martienne portera une partie du bouclier thermique de la sonde à environ 1 400 degrés et le frottement atmosphérique réduira la vitesse à 430 mètres par seconde (1 500 km/h). Un peu moins de deux minutes avant de se poser, l'engin ouvrira son parachute et 20 secondes plus tard, il se débarrassera de la partie basse de son bouclier thermique, désormais inutile, exposant l'enveloppe en forme de cône protégeant le robot, elle-même couverte de coussins d'air, non encore gonflés. Six secondes avant l'impact au sol, les coussins d'air se gonfleront, les fusées sur la partie supérieure du bouclier de la sonde seront allumées pour ralentir et stabiliser la descente, puis à environ 15 mètres du sol, cette partie sera détachée du robot qui tombera librement pour rebondir une quinzaine de fois, parcourant jusqu'à un km avant de s'immobiliser. Une fois les coussins dégonflés, les trois pétales du cône protégeant le Rover s'ouvriront, révélant le robot qui devra déployer ses panneaux solaires dans les deux heures suivant sont arrivée sur Mars, pour alimenter les équipements de bord et assurer leur survie dans le froid martien, qui peut atteindre -100 degrés. Et il semble d'ailleurs qu'elle soit posée et ait déjà eu des échnages avec la Terre depuis ce communiqué.

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On critique souvent la Nasa, mais eux au moins ne plantent pas leurs robots... Pas récemment en tous cas... Enfin, il reste la sonde. :)
http://eur.news1.yimg.com/eur.yimg.com/xp/afpji/20040107/040107094059.smm6l4pd0b.jpg
Une photo de Mars tel que pourrait la voir l'oeil humain si on se trouvait en lieu et place de Spirit. :)Le site internet, qui a enregistré 1 milliard de connexions en 4 jours ! :blink: Voilà pour le point... ;)

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Mars Express découvre de l'eau sous forme de glace sur la planète rouge --par Melissa Eddy-- AP | 23.01.04 | 14:58DARMSTADT, Allemagne (AP) -- La sonde européenne Mars Express a détecté de l'eau sous forme de glace à la surface de Mars, ont annoncé vendredi des scientifiques de l'Agence spatiale européenne (ESA). Cette découverte laisse penser que la vie pourrait avoir existé sur l'astre. En orbite autour de Mars, la sonde a réalisé la découverte au-dessus du pôle sud, a précisé le scientifique de l'ESA Allen Moorehouse. «C'est la première fois que (de l'eau) est détectée au sol, c'est la première confirmation directe» de ce que les chercheurs soupçonnaient déjà, a-t-il souligné. La sonde orbitale de la NASA Mars Odyssey avait déjà collecté des indices de la présence de glace sous la surface, à une profondeur minimum de 45 centimètres. Toutefois, ces résultats étaient basés sur des mesures indirectes comme la détection de traces d'hydrogène alors que la découverte de Mars Express est beaucoup plus concrète, fait valoir le directeur scientifique de l'ESA David Southwood. «Les mesures précédentes étaient indirectes et c'est la première fois que nous avons des indications directes de molécules qui sont présentes dans l'eau», a-t-il souligné. Pourtant, le directeur du programme d'exploration martien de la NASA Orlando Figueroa conteste que la découverte de l'ESA soit une nouveauté. «Notre vaisseau Odyssey, qui est en orbite autour de Mars depuis 2001, a découvert de grandes quantités d'eau gelée dans les latitudes nord et sud. Et nous avons été surpris par le fait qu'il y en ait autant et aussi près de la surface», a expliqué M. Figueroa vendredi sur la chaîne CNN. Si Mars a eu autrefois de l'eau en surface, elle avait peut-être le potentiel pour abriter une forme de vie. Toutefois M. Moorehouse met en garde contre des conclusions hâtives. La découverte est basée sur une analyse des vapeurs de molécules d'eau détectées par une caméra infrarouge de Mars Express. «C'est la première fois que nous voyons vraiment des vapeurs des molécules», a souligné l'astrophysicien de l'ESA Jean-Pierre Bibring. Plus de 40 ans d'exploration martienne n'ont pas permis de déterminer de manière concluante que de l'eau a un jour coulé sur Mars. Deux sondes de la NASA, Mars Global Surveyor et Mars Odyssey, tournent en orbite autour de la planète à la recherche de signes d'une présence passée d'eau sur Mars. En octobre, des scientifiques avaient déclaré qu'Odyssey avait détecté à la surface de Mars d'importantes quantités d'un minéral qui s'érode facilement en présence d'eau, ce qui tendait à réfuter la théorie d'une présence passée d'eau. Quelques semaines plus tard, une deuxième équipe faisait état d'indices allant dans le sens contraire, avec des images rapportées par Global Surveyor sur lesquelles on distinguait des reliefs semblables à ceux créés par des rivières. Première mission martienne de l'ESA, Mars Express s'est mise en orbite autour de la planète rouge le jour de Noël et a commencé à transmettre ses premières données en janvier, notamment des images haute résolution de la surface. Les choses se sont moins bien passées pour Beagle 2, que la sonde a largué en décembre. L'ESA reste sans nouvelle du petit robot britannique qui est censé s'être posé sur Mars le 25 décembre. AP
Une consolation de poids pour l'ESA... alors que la NASA joue aussi à perdre son robot sur Mars (mais il est retrouvé !).En tout cas, découverte importante pour L'Europe, mais surtout pour la science !

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Et de deux ! :lol:
PASADENA (AFP) - Le robot américain Opportunity s'est posé avec succès dans la nuit de samedi à dimanche (GMT) sur la planète Mars, ce qui réconforte les ingénieurs de la Nasa après les déboires du robot jumeau Spirit qui ne fonctionne plus normalement."Quelle nuit!", s'est exclamé le patron de la Nasa Sean O'Keefe avant d'ouvrir une bouteille de champagne lors d'une conférence de presse dans une salle envahie par des ingénieurs de la mission Mars Exploration Rover au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie). Le robot s'est posé vers 21h05 samedi heure de Californie (05h05 GMT dimanche) dans la zone de Meridiani Planum et a quasiment immédiatement envoyé un signal indiquant qu'il était en état de marche, avaient annoncé un peu plus tôt les responsables de la mission.Après un voyage de 456 millions de kilomètres depuis la Terre, la descente vers la planète rouge s'est déroulée sans problème. L'engin est entré dans l'atmosphère martienne six minutes avant de se poser. Le robot a été freiné dans sa descente par un parachute, puis par la mise à feu de réacteurs, avant d'être amorti dans sa chute par des coussins d'air. Les ingénieurs ont applaudi à tout rompre et ont poussé des cris de joie à l'annonce de la réception du signal. Le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger et l'ancien vice-président américain Al Gore étaient présents.Quelques heures après, le robot a transmis ses premières images montrant l'engin près d'un affleurement rocheux, qui semble prometteur d'un point de vue scientifique. "C'est le premier affleurement rocheux jamais trouvé sur Mars", a expliqué aux journalistes le responsable scientifique de la mission Steve Squyres. "C'était exactement comme dans mon rêve le plus fou", a-t-il ajouté. L'arrivée réussie d'Opportunity a réconforté les ingénieurs de la Nasa après les déboires rencontrés par un autre robot identique, Spirit, arrivé sur Mars le 3 janvier dans le cratère Gusev mais qui ne communique plus normalement depuis mercredi. Le directeur du Jet Propulsion Laboratory Charles Elachi s'est toutefois dit samedi "très confiant" sur la possibilité de réparer complètement Spirit, mais que "cela pourrait prendre du temps, quelques jours ou deux semaines". Alimentés à l'énergie solaire, les deux robots, de la taille de voiturettes de golf, doivent étudier la géologie de la planète pendant trois mois et établir si les conditions nécessaires à la vie y ont existé. La sonde européenne Mars Express, en orbite autour de Mars, vient de localiser pour la première fois de façon directe la présence d'eau sous forme de glace au pôle sud de la planète. Opportunity s'est posé aux antipodes de Spirit dans une zone d'accumulation d'hématite grise, un oxyde de fer qui se forme habituellement en association avec de l'eau liquide. Le robot s'est posé "à environ 24 kilomètres du centre" de la zone visée, a déclaré le responsable adjoint de la mission Mars Exploration Rover, Richard Cook. Le robot mobile à six roues, d'un poids environ 180 kg, est équipé de quatre instruments d'analyses géologiques et d'une foreuse permettant de mettre la roche à nu. La mission Mars Exploration Rover est la plus ambitieuse jamais menée sur Mars, avec un budget de 820 millions de dollars. L'arrivée des robots sur Mars coïncide avec un regain d'intérêt pour la conquête de l'espace aux Etats-Unis. Le président George W. Bush a annoncé récemment l'intention des Américains de revenir sur la Lune avec pour objectif d'en faire un tremplin pour une mission humaine sur Mars. Elle se déroule également près d'un an après l'accident de la navette Columbia qui s'était désintégrée le 1er février lors de la rentrée dans l'atmosphère, provoquant la mort des sept astronautes à bord.
Et j'espère que certains d'entre vous ont pensé à jeter un oeil à l'émission de France 2 Vendredi soir, " On a marché sur Mars ". :) Ah, Olympus Mons et ses 28km de pente douce, ça vaut pas un col du Tour de France... ;)

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Une retranscription de chat très intéressante avec Claude d'Uston, directeur de recherche au Centre d'études spatiale des rayonnements. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...6-354419,0.htmlEt Dimanche, à ne pas rater sur France 5 ! :)
On a marché sur Mars La Cinquième dim. 29 févr. 15h00 A quoi ressemblerait l'escalade du plus haut sommet du système solaire, le mont Olympus, situé sur la planète Mars ? Ce volcan éteint, haut de 22 kilomètres et large de 500 kilomètres à la base, pourrait abriter le Luxembourg à l'intérieur de son seul cratère. Ce documentaire propose à une équipe de cinq alpinistes, explorateurs et cosmonautes confirmés (dont Charles Frankel, Catherine Destivelle et Brian Blessed) de simuler, dans des conditions aussi proches que possible de la réalité martienne, cette improbable ascension. Répliques du mont Olympus à l'échelle de la Terre, les falaises rouges escarpées de Sedona, en Arizona, ou le désert de glace de l'Arctique canadien servent de cadre à cette longue et périlleuse marche. Parallèlement à l'aventure humaine, l'accent est mis sur les dernières avancées scientifiques, géologiques et technologiques de la recherche sur Mars. Les experts internationaux aident ainsi à résoudre les problèmes auxquels serait confrontée une véritable mission sur la planète. Réalisateur : Laurent Lichtenstein.
Voilà, voilà ! :)

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Bon, je continue de me répondre à moi-même, mais I knew it, I KNEW IT ! :D ;)
Sur Mars, une mer salée et toutes les conditions d'une vie passée WASHINGTON (AFP) - Une mer salée a existé sur Mars, où toutes les conditions étaient réunies pour permettre la vie, selon les données collectées par Opportunity, l'un des deux robots géologues américains qui explorent la planète rouge depuis janvier."Nous pensons qu'Opportunity est situé dans ce qui fut la côte bordant une mer salée sur Mars", a déclaré Steve Squyres, scientifique en chef de la mission Mars Exploration Rover selon lequel il existait sur cette planète "un environnement permettant la vie". Le robot a permis de démontrer que certains rochers examinés sur Mars résultent de la sédimentation dans l'eau salée, ont précisé les responsables de la Nasa, sans pouvoir pour l'instant déterminer pendant combien de temps cette mer a existé, ni sa taille dans la zone du Meridiani Planum, une grande plaine où est posé le robot Opportunity."Ce résultat nous incite à développer notre ambitieux programme d'exploration de Mars pour apprendre si des microbes ont un jour vécu là-bas, et finalement, si nous pouvons" y vivre, a commenté Ed Weiler, administrateur adjoint de la Nasa chargé de la science spatiale. Il a qualifié Mars de "planète la plus semblable à la Terre" connue. Les résultats présentés mardi par la Nasa, lors d'une conférence de presse à son siège de Washington, ont été vérifiés par des experts indépendants avant d'être rendus publics, a souligné l'agence spatiale américaine. Les chercheurs, qui contrôlent le robot à partir du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie), vont maintenant le faire rouler à travers la plaine, en direction de rochers exposés, qui forment la paroie d'un cratère. "Des motifs au sein de couches rocheuses fines indiquent la présence de grains de sédiments de la taille du sable qui ont fait corps, ont été ridés par de l'eau sur une profondeur d'au moins cinq centimètres, peut-être beaucoup plus, qui coulait à la vitesse de 10 à 50 centimètres par secondes", a expliqué John Grotzinger, du Massachusetts Institute of Technology de Cambridge (Massachusetts). "Ce type de roche est excellent pour préserver les preuves de vie microbienne", a repris Steve Squyres, en précisant cependant que les robots qu'il avait contribué à mettre au point pour cette mission n'étaient "pas équipés pour ce type d'analyse". "Bien sûr, s'il s'agissait de traces laissées par des dinosaures, les Rovers pourraient les voir", a plaisanté le chercheur, en espérant que les prochains robots envoyés sur la planète rouge emporteraient les moyens de détecter les traces laissées par la vie au niveau microbien. "Nous devrons un jour prélever des (échantillons de) roches et les rapporter dans des laboratoires terrestres pour les analyser et découvrir le potentiel biologique de Mars", a estimé James Garvin, scientifique chargé du programme d'exploration de Mars et de la Lune à la Nasa. Opportunity avait déjà fait sensation il y a trois semaines en collectant des indices (présence de chlore et de brome dans les rochers) prouvant que l'eau a un jour été présente en abondance dans le Meridiani Planum, où il s'est posé le 24 janvier, précédé par l'autre robot de la Nasa, Spirit, tombé le 3 janvier dans le cratère Gusev, de l'autre côté de Mars. L'objectif des robots à six roues était de découvrir si Mars a connu un environnement humide de longue durée permettant la vie. D'un coût de 820 millions de dollars, la mission mobilise environ 300 chercheurs et doit se poursuivre jusqu'à la fin avril et peut-être au delà si les batteries des robots le permettent.

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Allez, je vais venir briser ta longue errance :) ( Attention, il y a un jeu de mot dans cette phrase, si vous le comprenez, c'est que vous êtes particulièrement tordu ;) )Et bien le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne chôme pas les robots là haut ( sur la montagne .... argh je me Brynhildifie ;) ) Toutes ces découvertes récentes vont apporter de plus en plus de poids à la mise en oeuvre d'une mission habitée pour Mars.Encore un peu et il va nous retrouver des bancs de crevettes desséchées Opportunitty ;) :)

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Shinji ar Barzh,mercredi 24 mars 2004, 14:20 a écrit :argh je me Brynhildifie
Est-ce bien raisonnable ? :P Mais c'est sûr que la NASA doit jubiler en ce moment ... Tant de découvertes, de photos, etc ... ;)

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Une preuve de plus ! :ph34r:
De la pluie sur Mars, il y a 3 milliards d'années PARIS (AFP) - Des chercheurs français, en témoignant d'une intense activité d'érosion sur Mars probablement liée à des précipitations il y a environ 3 milliards d'années, viennent d'apporter un nouvel éclairage sur l'origine des vallées martiennes, qui fait l'objet de débats intenses depuis 30 ans.Publiés dans la revue américaine Science jeudi, ces travaux menés par le CNRS, l'université Paris-Sud/Orsay et l'université Claude Bernard de Lyon montrent pour la première fois la présence de réseaux de vallées fluviales très ramifiées. Le résultat a été obtenu grâce à l'imagerie infrarouge de la mission américaine Mars Odyssey, en orbite martienne depuis 2001. Les chercheurs témoignent "d’une période où l’eau liquide était présente à la surface de la planète de manière stable, au cours d’une période chaude plus longue que ce qui est habituellement proposé", souligne le CNRS dans un communiqué. Les vallées martiennes avaient été d'abord été interprétées comme des réseaux de vallées fluviatiles fossiles, comme on en voit dans les déserts terrestres, qui auraient été formées par des écoulements d'eau en surface, sous un climat plus chaud que le climat actuel. Mais la faible ramification des vallées sur Mars par rapport à la Terre pouvait aussi suggérer que ces vallées soient dues à l’action d’écoulements souterrains ou de sources hydrothermales ou sous-glaciaires, sans nécessité d’un climat plus chaud. L'imagerie Themis (Thermal Emission Infrared Imager) a permis d'établir des cartes de températures qui mettent en évidence les propriétés physiques de la surface, notamment les différences entre roches et accumulations de sables ou de poussières. Cette technique permet de bien distinguer les vallées martiennes fortement remplies par du sable et peu identifiables par l'imagerie visible. Certaines vallées, inconnues jusque-là, ont ainsi été observées dans la région de Valles Marineris, le célèbre canyon de Mars. "Elles sont nettement plus ramifiées que tous les réseaux étudiés à ce jour sur Mars. L'analyse de leur taille, de leur géométrie, et de leur organisation montre des paramètres très similaires à ceux des vallées terrestres formées par le ruissellement d'eau en surface", explique le communiqué. Des écoulements souterrains, ou même des fontes de glaciers, ne présenteraient pas de réseaux aussi ramifiés en surface car leurs sources seraient localisées sur des lignes de failles ou au front des glaciers. La présence de ces vallées "témoigne donc d'une période où l'eau liquide était présente à la surface de Mars de manière stable, c'est à dire dans des conditions atmosphériques (pression et température) permettant sa présence", poursuit le communiqué. Ces résultats modifient notre vision du climat martien de la période Hespérienne, qui s’étend de -3,4 à -2,9 milliards d’années, au cours de laquelle s’est formée la région Valles Marineris. Alors que l'absence de vallées fortement ramifiées dans cette région confortait l’hypothèse d’une période Hespérienne exclusivement froide, la détection nouvelle de réseaux ramifiés dans Valles Marineris suggère précisément l’existence d’une période plus chaude au cours de l’Hespérien.

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Allez, je continue de me parler à moi-même... :( ;)
WASHINGTON (AFP) - Une nouvelle météorite originaire de la planète Mars a été découverte par des scientifiques américains dans l'Antarctique, a annoncé mardi la Nasa.Cette météorite a été découverte par une équipe du Programme américain pour la recherche de météorites en Antarctique (ANSMET) le 15 décembre 2003 sur un champ de glace dans le Miller Range, à environ 750 kilomètres du pôle Sud, a précisé la Nasa dans un communiqué. Cette roche noire, pesant 715,2 grammes et appelée officiellement MIL 03346, est une des 1.358 météorites collectées par l'ANSMET pendant l'été austral 2003-2004. Selon des scientifiques du Muséum national d'histoire naturelle, la minéralogie, la texture et la nature oxydée de la roche sont sans conteste martiennes, précise le communiqué. Cette météorite est la septième d'un groupe de météorites martiennes appelées nakhlites, appelées ainsi après que le premier échantillon soit tombé à Nakhla en Egypte en 1911. Les nakhlites proviendraient d'épaisses coulées de lave qui se sont cristallisées il y a environ 1,3 milliard d'années sur Mars et sont arrivées sur Terre par un impact météorique il y a environ 11 millions d'années. Elles font parties des plus anciennes météorites martiennes.

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Tu fais bien... :mrgreen: Plus sérieusement :
PARIS (AFP) - Une très vaste région de Mars, s'étendant sur plus de 300.000 km2 près de Terra Meridiani, a été recouverte d'eau pendant une longue période, selon une étude à paraître jeudi dans la revue Nature, comparant des analyses du robot Opportunity et de la sonde Mars Global Surveyor.Un océan "comparable en surface à la mer Baltique sur Terre, assez profond et qui s'est maintenu assez longtemps pour permettre une accumulation de 500 m de sédiments", a dû exister autour de Meridiani Planum, si les informations recueillies sur ce site par Opportunity suggérant la présence d'eau se confirment, estime l'auteur de l'étude, le Pr Brian M. Hynek, de l'Université du Colorado à Boulder. Des analyses réalisées par le robot américain en début d'année avaient permis de conclure que la composition de petites sphères grises découvertes sur une roche martienne indiquait la présence passée d'eau sur Mars. Les chercheurs ont pu déterminer que ces sphères contenaient de l'hématite, un oxyde de fer. Or, sur Terre, ce minerai se forme habituellement en présence d'eau, sur une longue période. Le Pr Hynek, utilisant un spectromètre à bord de la sonde américaine Mars Global Surveyor sur orbite autour de la planète rouge, a observé que la couleur grise du minerai se trouvant sur le site d'atterrissage d'Opportunity s'étendait sur une très vaste zone, "entre le 20e degré de longitude et le 14e degré de latitude". Ces matériaux de couleur claire apparaissent sur des centaines de kilomètres au nord, à l'est et à l'ouest de Meridiani Planum, selon lui, ce qui suggère dans cette région la présence passée d'eau, pendant très longtemps, à la surface ou près de la surface.

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Du nouveau ... ;)
Les concentrations de vapeur d’eau et de méthane "coïncident de manière importante" dans l’atmosphère de Mars, ce qui pourrait constituer un "indice supplémentaire" d'existence d'une vie sur la planète rouge, suggèrent lundi des responsables de l'ESA (Agence spatiale européenne).Des analyses récentes effectuées à partir de données fournies par la sonde européenne Mars Express, note l'ESA dans un communiqué, "nous font mieux comprendre les processus géologiques et atmosphériques spécifiques à Mars, et ouvrent de nouvelles pistes concernant l’existence d’une vie actuelle sur la planète rouge".Ces résultats proviennent de données obtenues par un spectromètre planétaire dit PFS, lequel a observé qu’à une altitude comprise entre 10 et 15 km de la surface, la vapeur d’eau est présente dans l’atmosphère de manière uniforme et est intimement mélangée à ses autres composantes.L'instrument a permis de constater, à proximité de la surface, la présence de vapeur d'eau sous des formes plus concentrées dans trois grandes régions équatoriales: Arabia Terra, Elysium Planum et Arcadia-Memnonia. "Dans ces endroits, cette concentration est deux à trois fois supérieure à celle des autres régions observées", selon l'ESA.Comme l’indique Vittorio Formisano, responsable de recherche du PFS, "ces zones de plus forte concentration de la vapeur d’eau correspondent également à celles où la sonde Odyssey de la Nasa a repéré une couche de glace hydrique à quelques dizaines de centimètres sous la surface".Le PFS a également permis de faire "la même cartographie avec le méthane, et on voit qu'il y a corrélation spatiale entre les deux", explique à l'AFP Roberto Loverde, porte-parole du département Science à l'ESA. "Nous disposons là d'une nouvelle pièce du puzzle dans la compréhension de ce qui pourrait être une vie possible, passée ou présente, sur Mars", a-t-il ajouté.L’équipe en charge du PFS a constaté que les zones de plus forte concentration en méthane sont les mêmes que celles où la vapeur d’eau et la glace hydrique souterraine sont également concentrées. "On peut supposer que cette corrélation spatiale entre la vapeur d’eau et le méthane s’explique par une origine souterraine commune", selon l'ESA.L’instrument PFS a également détecté des traces "d’autres gaz" dans l’atmosphère martienne, ajoute le communiqué de l'ESA sans donner plus de précision."D’autres études détermineront s’il existe un lien de causalité entre ces gaz et l’eau et le méthane, ce qui contribuera à apporter une réponse aux questions non résolues. Des observations in situ effectuées par de futures missions d’atterrisseurs martiens apporteront peut-être une réponse plus complète à ces énigmes", selon le communiqué de l'ESA.Les conclusions tirées des observations du PFS doivent être annoncées en Italie dans le cadre d'une conférence qui se déroule jusqu'au 23 septembre à Ischia, à l'initiative de l'Agence spatiale italienne (ASI).

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Et une de plus ! :o
Banco pour le robot explorateur Spirit : il a mis la roue sur un minéral indicateur de la présence d’eau, la goethite, annonce la NASA. Pendant que son jumeau Opportunity amasse les preuves d’un passé humide sur Meridiani Planum, Spirit roule sur le sol basaltique du cratère Gusev, sans trouver trace des sédimentations attendues dans ce qui est supposé être un ancien lac. La découverte de goethite sonne donc comme une petite revanche pour Spirit. Ce minéral ne peut se former qu’en présence d’eau, affirme le communiqué publié par la NASA. Spirit avait déjà identifié de l’hématite aux pieds des Columbia Hills. Cependant, toujours selon les explications de la NASA, ce minéral se forme normalement mais pas toujours en présence d’eau. La goethite serait donc la preuve formelle qui manquait jusqu’à présent. La goethite est un hydroxyde de fer. Elle résulte de l’altération d’autres minéraux comme la pyrite ou la magnétite.De son côté, Opportunity donne un aperçu de la météorologie martienne. Sa caméra de navigation a pris des images des nuages qui passent au-dessus du cratère Endurance. Ces nuages appartiennent à une bande qui se forme au-dessus de l’Equateur lorsque Mars est presque à son point le plus éloigné du Soleil. Ils ressemblent aux cirrus du ciel terrien et seraient composés de particules de glace.

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Dans la série "je me réponds à moi-même". :rolleyes:
mercredi 22 décembre 2004, 19h53 Mars pourrait encore connaître une activité volcaniqueNEW YORK (AP) - Des photos prises par la sonde européenne Mars Express permettent de penser que la Planète rouge pourrait encore connaître une activité volcanique dans certaines régions, qui pourraient constituer des lieux de choix pour rechercher d'éventuelles traces de vie sur l'astre.Les images de la sonde orbitale martienne de l'Agence spatiale européenne (ESA) révèlent une activité géologique relativement récente pour cinq volcans martiens. Dans certains cas, cette activité remonterait à quatre millions d'années, ce qui est très récent à l'échelle de la planète, et permet de penser que Mars a encore une capacité d'activité volcanique."En envoyant davantage de sondes en orbite, nous aurons plus de chances d'assister à une sorte d'éruption active", prédit Jim Head, professeur en sciences géologiques à l'université Brown à Providence (Rhode Island). Il est l'un des quelque 40 chercheurs qui ont contribué à l'analyse des images publiées cette semaine dans la revue "Nature".Ces dernières années, les chercheurs ont trouvé des preuves abondantes de la présence de glace à la surface de Mars et des signes montrant que de l'eau y a sans doute coulé par le passé. La nouvelle étude laisse penser que de l'eau pourrait encore se trouver dans des sources hydrothermales sur certains sommets volcaniques. "C'est d'un grand intérêt pour les biologistes", souligne Michael Carr, un scientifique de l'institut américain Geological Survey.Ces dernières années, les chercheurs ont découvert que l'environnement des sources hydrothermales sur Terre abritaient de riches écosystèmes, certains biologistes estimant que la vie a peut-être fait son apparition dans de tels endroits. Si elles existent sur Mars, elles constitueraient ainsi des lieux de recherche privilégiés pour de futures missions.La sonde Mars Express a pris des images en trois dimensions de la surface de Mars depuis janvier. A la fin de sa mission fin 2005, elle aura photographié l'ensemble de la planète avec une résolution de 10 mètre

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Ca fait beaucoup de "SI" quand même .... :huh: Alors qu'on en est encore à s'étonner de la présence de cette profusion de vie dans ces source terriennes, les voilà en train d'échafauder de nouvelles hypothèses pour Mars ... Pourquoi pas. Mais toute "découverte" semble bonne à débloquer des crédits (ok ... c'est comme ça que cela fonctionne ... ;) )

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esdeo,mercredi 05 janvier 2005, 15:21 a écrit :(ok ... c'est comme ça que cela fonctionne ... ;) )
Ben oui, il n'y a pas de mal à ça... :) Et le climat est toujours plus amical que sur Titan et ses averses de méthane. :mrgreen:
L'ESA vole de succès en succès FRANCFORT (AP) - Un pas de géant pour l'Europe spatiale. Longtemps éclipsé par les Etats-Unis et la Russie dans la course à l'espace, le Vieux Continent a enregistré un succès retentissant la semaine dernière avec l'atterrissage de la sonde Huygens sur Titan, la plus grande lune de Saturne à 1,2 milliard de kilomètres de la Terre.La mission, menée en collaboration avec la NASA, vient couronner les excellents résultats enregistrés par l'Agence spatiale européenne (ESA) en 2004, avec les photos prises par son orbiteur Mars Express et l'envoi de sondes vers la lune et une lointaine comète.Et l'ESA ne compte pas s'arrêter là, confirmant ainsi les ambitions grandissantes de l'Europe. "Nous participons nous aussi désormais à l'exploration spatiale", a lancé vendredi Jean-Pierre Lebreton, responsable de la mission Huygens, en présentant les premières conclusions tirées des données reçues huit jours plus tôt depuis la lointaine et mystérieuse Titan.Cette grande première a mis l'ESA sous les feux des projecteurs, alors qu'elle était depuis des années éclipsée par les programmes américains et russes. "Nous observons un développement de ses capacités d'exploration planétaire", souligne Paul Spudis, un planétologue de l'université John Hopkins, à Baltimore. "Leurs nouveaux projets sont aussi bons que ceux des Etats-Unis."L'ESA, qui fête ses 30 ans cette année, a d'autres missions ambitieuses dans ses cartons, dont deux concernent Mars: ExoMars consisterait à faire atterrir un robot sur la planète rouge tandis que Mars Sample Return ramènerait sur Terre un échantillon de sol martien. Dotée d'un budget de 41,5 millions d'euros pour l'exploration du système solaire sur la période 2005-2006, l'ESA espère réaliser ces missions martiennes dans les dix prochaines années.Pour 2005, l'agence européenne lancera le vaisseau Venus Express pour étudier l'atmosphère de la planète Vénus. Elle doit également lancer en novembre le premier satellite du système de navigation Galileo, version européenne du "Global Positioning System" américain, le fameux GPS.Galileo, qui nécessitera le déploiement de trois autres satellites, représente le "principal objectif" de l'ESA, selon son porte-parole Franco Bonacina. Une réalisation qui aura des retombées concrètes pour le citoyen européen. "Bien sûr, nous n'oublions pas les sciences spatiales, (...) mais nous donnons la priorité à des choses qui profitent au citoyen européen", souligne-t-il.L'ESA est sur la lancée d'une récente série de succès. L'an dernier, les photos de son orbiteur Mars Express ont apporté les preuves les plus directes de la présence d'eau sous forme de glace sur la planète rouge, selon les chercheurs de l'agence.Si le robot britannique Beagle 2, qui devait atterrir sur Mars, a disparu sans laisser de trace après s'être séparé de la sonde Mars Express, cette dernière a donné entière satisfaction, livrant des images détaillées de la surface de l'astre.SMART 1, la première mission de l'ESA à destination de la lune, utilise un nouveau système de propulsion (ionique) et un logiciel de navigation qui permet aux contrôleurs au sol de connaître exactement la position de l'engin dans l'espace. La sonde a atteint l'orbite du satellite naturel de la Terre en novembre, où elle photographie les pôles et utilise une caméra à rayons-X pour fournir des cartes précises de la surface.En mars, l'ESA a également lancé la sonde Rosetta, qui après dix ans de voyage doit déposer un atterrisseur sur la comète Churyumov-Gerasimenko, afin de chercher des indices sur les origines du système solaire et de la vie sur Terre.