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Au creux du vallon, apaisé par la nuit froide, Adossé au rocher que le temps a usé, Les étoiles tremblantes lui sourient en myriade. La lune lisse ses cheveux où elle se reflète Y laissant une mélodie des Temps Oubliés ; Il fredonne ce vieil air et cent fois le répète : « Aussi loin qu’est mon cœur de ceux que j’ai aimé, Aussi loin, ces instants qui furent tous partagés, Aussi loin, que je sois, je saurai vous garder. En moi, chaque moment à tout jamais gravé, En moi, chacun de vous je saurai conserver. Et ces mots d’amitié seront toujours chantés » Et dans ses yeux brillants, le croissant s’amincit. Il se lève, en silence, comme l’ombre qu’il est déjà, Et disparaît rejoindre sa plus fidèle amie, La nuit.
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Eolle, c'est magnifique, j'affectionne beaucoup le style que tu as employé. J'en profite pour demander l'autorisation de tous les poètes de cette taverne: je vais créer un site sur lequel je souhaite mettre divers poèmes, chants, textes....etc... Accepteriez vous, belles gens de toutes races, de figurer sur mes pages? Pourrais-je mettre les poèmes de ce post qui me tiennent à coeur? Si vous êtes d'accord (et surtout toi, webmaster... j'attends ta réponse à mon mail, sans quoi je ne ferai rien... c'est qui le maitre du web ici??) merci de me le faire savoir en me retournant un mail à webmaster@elfique.com Ne répondez pas par ce forum: je n'ai ni l'intention de débaucher les habitués de ce site, ni même la prétention de rivaliser avec ce site. Voilà la parenthèse est close. Mais j'espère avoir beaucoup de vos réponses.
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Enfin deux qui ont répondu (la première étant la douce Eolle)!! Je vais vous réveiller vous autres!!! Je n'attribuerai de si beau poèmes qu'à leurs propriétaires, qui seront seuls maitres de leurs oeuvres et qui seront libres de modifier, à leur guise, ce par quoi ils sont concernés. Quant à vous messire Nain, vos poèmes ne seront pas signés Anglin Turcam mais Anglin Turcam, fils de Gimli, Seigneur du Mont Solitaire, car c'est ainsi que je vous ai connu, et ainsi que vous resterez dans mon Coeur (avec votre permission toutefois). Ringarion
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Dans un recoin du monde se cache celle que je ne suis pas. Au milieu des chemins se trouve celle que j’étais. Ailleurs, Sûrement, il y a celle que je ne serais jamais. Mais je la sens si proche qu’elle fait partie de moi. Parcelles, perdues un peu partout, dans leurs regards, Dans le hasard, dans le ciel gris, le vent qui rit, Ailleurs. Il y a une raison à tout ça. Pourtant je plie Car je sais que je l’ai perdu, qu’il est trop tard. Trop tard pour le trouver, trop tard pour me chercher. Les routes se sont tracées d’elle-même, sans soucis De savoir où elles mènent. Celle qui est partie, Sur ces sentiers amènes, elle sait qu’elle est guidée. Au travers moi, elle connaît la route. Je l’emmène Plus loin que mes pas hésitants. Elle a mille vie. Son visage, mon visage change suivant leurs envies Car elle est la chimère que construit mon hymen.
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Pat le farfouineur, digne du nom saquet Images ou extraits, un instant lui suffit Du net un vrai mineur, au court sobriquet Pour vous se tient prêt et reponds aux défis Enjoliveur de mots, trouveur de formules Petit semi-homme, il remplit des tomes Des petites démos, nous rend ridicules En deux mots nous assomme, aussi fort qu'un homme Tel est Pat le Fouineur du net ...
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pour faire plaisir à mon ami le nain je tape ces mots des deux mains ce qui me permet aussi l'image que j'ai reçu, d'afficher même si d'un mage n'ait l'air. Et son ecu disparu, Zébulon les atours d'un bouffon porte, mais avec un livre peut s'afficher Mais il est indéniable qu'ainsi c'est bien mieux Raaah que ce fût laborieux 
