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HS
Mayliandra a écrit :Enfin en même temps comme j'aurais mieux fait de me taire hein c'est pas si grave.
Je ne vois pas pourquoi tu aurais du te taire. :)Il y en a qui applaudissent, certains qui lisent sans intervenir, d'autres qui font leurs hypothèses (et que l'on laisse s'exprimer, même s'ils se sentent en permanence persécutés) et d'autres enfin qui répondent avec plus ou moins de patience. Tu as tout à fait le droit d'exprimer ce que ce topic t'inspire au fur et à mesure de son évolution, au même titre que les autres forumeurs.

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Pour gagner du temps, je vais faire une réponse collectivePour vous dire les choses sincèrement, je trouve pathétique l'acharnement général à dénoncer des 'théories' condamnées pour ne reposer 'sur rien' de la part de spécialistes qui de leur côté, tournent en boucle sur les interrelations d'un monde de fiction (Arda-la Terre du Milieu) qui, en tant que tel, n'a aucune existence dans le monde réel et relève d'un échafaudage de l'imagination d'un auteur. Considérez ça comme la poutre dans votre oeil, car celle-là n'a aucune chance d'être réduite à une paille.Rien que par ses prémisses, la démarche qui consiste à rechercher au monde fictif de Tolkien des racines en dehors du monde fictif de Tolkien a davantage de chances de s'ancrer dans le réel que des démarches qui restent internes à ce monde-là comme s'il s'agissait d'un monde réel émetteur de photons et de sons.Et il se trouve que ce principe-là vaut pour la question du lapin d'Alice comme pour beaucoup d'autres.J'ai répété près d'une dizaine de fois que ce n'est pas UN élément, mais la convergence de plusieurs éléments (pieds velus, pourpoint, --bbit, home ressemblant à un terrier + l'entrée dans un monde parallèle) qui m'ont fait songer que le lapin de Carroll avait pu avoir une influence inconsciente sur Tolkien. Inconsciente, cela veut bien dire qu'elle n'a pas forcément été explicitée par l'auteur.Et ce n'est pas en consacrant l'essentiel de votre énergie à vous en prendre à moi plutôt qu'à vous associer à la recherche sur le sujet que vous allégez la conversation.De ce fait je maintiens et revendique le mon post n°68 qui récapitule de façon fidèle et neutre la portion des contributions des uns et des autres qui, même si ça a été plus souvent mal gré que bon gré, ont apporté quelques bribes de réponses à la 'quête' DE CE TOPIC. Ce recadrage n'incluait évidemment pas le reste.A propos de ce topic et de sa 'quête', pour mémoire je n'en ai pas été véritablement l'initiateur puisque mon post initial avait été effectué sur une branche d'une autre topic. Il se trouve c'est la... modération qui a décidé de détacher mon message pour en faire un sujet de topic en soiQuant à l'argument selon quoi tout aurait été dit depuis 10 ans et +, il est sûrement vrai dans l'absolu et à l'échelle de l'univers, mais il ne l'est en tout cas pas sur Elbakin, car pour ne citer que les Snergs, en dehors de ce topic-ci, aucune conversation n'y a exploré le sujet. Ceux et celles qui en doutent peuvent taper "Snergs + Elbakin" sur Google, ils seront vite édifiés.

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Foradan a écrit :Les instruments de musique des nains sont ceux de la musique traditionnelle yiddish (Achkenaze) - sauf peut-être la harpe
Intéressante cette remarque, maître Foradan ;)

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Tilkalin a écrit :
Foradan a écrit :Les instruments de musique des nains sont ceux de la musique traditionnelle yiddish (Achkenaze) - sauf peut-être la harpe
Intéressante cette remarque, maître Foradan ;)
Sans doute l'est-ce, mais comme ça n'a rien à voir avec l'apparence du Hobbit, n'y a-t-il pas lieu de détacher cela du présent topic et de l'ouvrir sur un autre sujet ?

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Milieuterrien a écrit :Pour vous dire les choses sincèrement, je trouve pathétique l'acharnement général à dénoncer des 'théories' condamnées pour ne reposer 'sur rien' de la part de spécialistes qui de leur côté, tournent en boucle sur les interrelations d'un monde de fiction (Arda-la Terre du Milieu) qui, en tant que tel, n'a aucune existence dans le monde réel et relève d'un échafaudage de l'imagination d'un auteur. Rien que par ses prémisses, la démarche qui consiste à rechercher au monde fictif de Tolkien des racines en dehors du monde fictif de Tolkien a davantage de chances de s'ancrer dans le réel que des démarches qui restent internes à ce monde-là comme s'il s'agissait d'un monde réel émetteur de photons et de sons.
Ce n'est pas de l'acharnement, mais de la rigueur scientifique. Lorsque tu apportes une théorie, tu dois apporter les éléments qui tendent à la prouver. Or des coïncidences ne font pas des preuves, que le sujet soit une expérience de physique quantique ou l'étude des inspirations d'une œuvre littéraire.
J'ai répété près d'une dizaine de fois que ce n'est pas UN élément, mais la convergence de plusieurs éléments (pieds velus, pourpoint, --bbit, home ressemblant à un terrier + l'entrée dans un monde parallèle) qui m'ont fait songer que le lapin de Carroll avait pu avoir une influence inconsciente sur Tolkien. Inconsciente, cela veut bien dire qu'elle n'a pas forcément été explicitée par l'auteur.
Sauf lorsque l'auteur précise consciemment que Carroll n'est pas sa tasse thé.
Et ce n'est pas en consacrant l'essentiel de votre énergie à vous en prendre à moi plutôt qu'à vous associer à la recherche sur le sujet que vous allégez la conversation.
Mais on s'associe à d'autres recherches sur des sujets sur Tolkien qui ont bien plus de chance d'aboutir, on ne t'a pas attendu, heureusement.

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A propos d'Alice et du métro, les premières lignes du métro de Londres, appelées London Underground ont été inaugurées en 1863, et selon Wikipedia, le manuscrit remis à Alice par Dodgson en novembre 1864 s'intitulait "Alice's Adventures Under Ground" (with illustrations by Dodgson himself).Donc le lien entre le lapin pressé qui s'engouffre dans un vaste monde souterrain et le métro de Londres s'inscrit tout à fait dans l'actualité de l'époque.

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Druss a écrit :Ce n'est pas de l'acharnement, mais de la rigueur scientifique. Lorsque tu apportes une théorie, tu dois apporter les éléments qui tendent à la prouver. Or des coïncidences ne font pas des preuves, que le sujet soit une expérience de physique quantique ou l'étude des inspirations d'une œuvre littéraire.
Rigueur scientifique ? Je te prends au mot, Druss : Eclaire-nous donc sur les théories scientifiques confirmant l'existence d'anneaux de pouvoir rendant invisible :lol:Ou de hobbits à pieds poilus vivant dans un terrier fully equiped.D'elfes vivant plusieurs millénaires sans vieillir.D'hommes se convertissant en ours.De dragons cracheurs de feu.La rigueur scientifique, elle cherche dans le monde réel et pas ailleurs. Si tu veux mettre l'accent là-dessus tu es le bienvenu, ça donne de l'eau à mon moulinPour en revenir au Lapin et aux influences inconscientes, Bilbo le Hobbit est l'histoire d'un personnage qui quitte son terrier pour explorer le vaste monde, c'est à dire l'exact contraire de l'exploration d'un monde qui débute en s'enfonçant dans un terrier à la suite d'un rabbit. l'analogie est puissante, et parfaitement compatible avec le fait que Tolkien n'appréciait pas Carroll, vu que sa démarche est inverse.

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La science, ce n'est pas que les matières scientifiques dures telles qu'on les apprend à l'école, c'est avant tout une méthode de travail, de la réflexion, des connaissances sur un sujet donné. Étudier un roman dans ses inspirations est une forme de science, ne t'en déplaise.Quant aux anneaux de pouvoir rendant invisibles, on y est pas encore, mais une petite recherche sur les métamatériaux devrait t'en apprendre un peu sur ce qu'on peut faire dans le monde réel et sur ce qui devrait advenir dans les décennies à venir.

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Druss a écrit :La science, ce n'est pas que les matières scientifiques dures telles qu'on les apprend à l'école, c'est avant tout une méthode de travail, de la réflexion, des connaissances sur un sujet donné. Étudier un roman dans ses inspirations est une forme de science, ne t'en déplaise.Quant aux anneaux de pouvoir rendant invisibles, on y est pas encore, mais une petite recherche sur les métamatériaux devrait t'en apprendre un peu sur ce qu'on peut faire dans le monde réel et sur ce qui devrait advenir dans les décennies à venir.
Promis, dès que j'en saurai plus long, je monte dans ma machine à remonter le temps et j'envoie un Télex d'excuses à Tolkien :lol:

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Milieuterrien a écrit :A propos d'Alice et du métro, les premières lignes du métro de Londres, appelées London Underground ont été inaugurées en 1863, et selon Wikipedia, le manuscrit remis à Alice par Dodgson en novembre 1864 s'intitulait "Alice's Adventures Under Ground" (with illustrations by Dodgson himself).Donc le lien entre le lapin pressé qui s'engouffre dans un vaste monde souterrain et le métro de Londres s'inscrit tout à fait dans l'actualité de l'époque.
Après avoir démontré ta méconnaissance de la genèse du Hobbit, tu viens de prouver que tu ne maîtrisait pas mieux Alice : un livre n'est pas écrit quand il est publié et une histoire n'est pas nécessairement inventée quand elle est écrite. Or dans le cas d'Alice, la genèse est fort bien connue : c'est à 1862 qu'il faut remonter.Q.E.D.
Milieuterrien a écrit :Mais ce sont précisément ces écrits-là que son fils n'a pas exhumés, privilégiant une remontée à la surface des continents de l'ancienne Arda alors même que son père avait choisi de les submerger et de les faire disparaître.
Puisque tu es revenu, j'en profite pour réfuter une dernière fois cette affirmation, qui ne reflète en rien la réalité. J'ai donné toutes références nécessaires pour étayer mon argument : persister à défendre cela n'est plus seulement de l'ignorance, c'est aussi de la bêtise.
Milieuterrien a écrit :Il est inouï de constater jusqu'à quel degré ces mondes fictionnels sont venus supplanter les univers réels ou évoluait quasi-toute la bande dessinée voici seulement quarante ans : qui étaient alors nos héros populaires ? Un jeune journaliste reporter belge, Un gaulois résistant et son gros compère, un beau blond combattant des âges farouches, Un cowboy à chapeau blanc parcourant les territoires de l'Ouest, une souris à gants blancs et un canard itou se débattant avec leur famille dans la modernité consumériste... Tout ça était ludique et distrayant, mais nous familiarisait avant tout avec des environnements accessibles et donc conditionnait notre relation au monde. Même les contes et légendes, avec leurs créatures animalières, avaient joué ce rôle-là en s'appuyant sur les tempéraments connus de tous ces animaux familiers...
Réel, l'univers d'Astérix ? Vraiment ? Pour moi, c'est aussi fantaisiste que la Terre du Milieu, dont Tolkien disait qu'il s'agissait d'une vision imaginaire du passé de l'Ancien Monde. Chez Astérix, on trouve tout autant de magie que chez Tolkien, et l'histoire réelle est suffisamment remodelée pour ne plus guère avoir de lien avec le Ier siècle avant notre ère. Idem pour Rahan par rapport à la préhistoire. Dans une moindre mesure, on peut en dire autant de Lucky Luke et de la conquête de l'Ouest. Quant aux animaux parlants... sans commentaire.Au demeurant, tous ces univers parlent de la même chose, avec plus ou moins de talent : de l'homme et des visions qu'en ont les différents auteurs, quelque soit le prisme retenu. Je renvois encore aux Lettres pour ce qui est de Tolkien, bien entendu.Quant à prétendre que la fantasy serait venu étouffer les émules de Tintin, c'est ridicule. Cela prouve juste que tu connais encore plus mal le milieu de la BD que le reste, comme le prouvent Largo Winch, XIII, Alpha, Wayne Shelton, Larry Max et les centaines d'autres héros réalistes modernes. Sans parler de la littérature blanche, qui démontre une grande vitalité... Bref, si tu te sens noyé par la fantasy, il faudrait peut-être remettre tes choix de lecture en cause. Après, c'est sûr que sur un forum consacré à la fantasy, c'est essentiellement de ça qu'on va parler...C.Q.F.D.Après, il faut bien admettre que ta conclusion laudative sur l'herbe à pipe pourrait bien expliquer un certain nombre de choses...

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Source"On 26 November 1864 he gave Alice the handwritten manuscript of Alice's Adventures Under Ground, with illustrations by Dodgson himself, dedicating it as "A Christmas Gift to a Dear Child in Memory of a Summer's Day".[7] Some, including Martin Gardner, speculate there was an earlier version that was destroyed later by Dodgson when he wrote a more elaborate copy by handMême si le projet est 'né' en 1862, rien n'interdit qu'il ait été remanié en cours de route pour être situé 'Underground' sans l'avoir été initialement, ce qui peut d'ailleurs expliquer certaines incohérences, car le Wonderland d'Alice ressemble quand même beaucoup plus à un monde à l'air libre qu'à un monde 'Underground'. Ce qui fournit aussi au passage une explication au rôle du lapin, utile pour conduire au trou d'entrée, mais qui disparaît presque aussitôt avant de réapparaître plus loin dans un rôle mineur.Je n'épiloguerai pas, Elendil, sur la réalité comparée de la Middle Earth et du monde romain, de la préhistoire etc. chacun est assez grand pour se faire une opinion en comparant le nombre de musées et d'artefacts.Très joli lapin, Sintaël. Une épée qui ressemble à Dard, des pieds velus, une tête de dragon sur le ventre... un échantillon de bêtise ambulante, sans nul doute :rolleyes: Quelle en est l'origine ? On dirait vraiment du Disney...Sinon, lapin pour lapin, celui d'Alice, c'était plutôt ça :

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Milieuterrien a écrit :La rigueur scientifique, elle cherche dans le monde réel et pas ailleurs. Si tu veux mettre l'accent là-dessus tu es le bienvenu, ça donne de l'eau à mon moulin
A ceci près que ta méthode n'est ni rigoureuse ni scientifique. Elle est fondée sur des intuitions et des analogies, sur lesquelles tu échafaudes des interprétations qui ne sont pas vérifiées.La rigueur scientifique appliquée à l'analyse littéraire, c'est l'exégèse. Cela implique tout d'abord une bonne connaissance du corpus étudié (ce qui n'est pas ton cas) ; cela nécessite ensuite une bonne maîtrise des outils d'analyse (je n'en ai vu aucun dans tes propos) ; cela impose enfin une démarche analytique. Or, de la démarche analytique, tu ne poses que l'hypothèse de lecture, fondée sur une observation fantaisiste de l'œuvre (fantaisiste parce que tu places sur le même plan le texte du Hobbit avec les impressions que t'a laissées l'adaptation cinématographique du Seigneur des Anneaux) ; mais tu justifies ensuite tes interprétations par d'autres hypothèses, non par une démonstration. Méthodologiquement, cela ne tient pas. Cela tient d'autant moins que tu t'investis de façon égotiste dans ton argumentation, ce qui fausse nécessairement l'analyse.Pour toutes ces raisons, je suis parfaitement d'accord avec Druss. Quoique bien rédigées, tes interventions n'ont pas de rigueur.Crois-tu en outre être le premier à avoir voulu découvrir les influences de Tolkien ? Si tu avais eu la curiosité de t'intéresser au sujet de façon sérieuse, plus qu'en écumant Wikipédia pour le plaisir de la polémique, tu aurais découvert toute une littérature critique qui examine les éléments intertextuels dans l'œuvre de Tolkien. Citons, dans la littérature médiévale, les influences de Beowulf, L'Ancienne Edda, La Volsungasaga, Sir Gawain and the green knight ; citons, parmi les auteurs modernes, Elias Lonnröt (en tant que compilateur du Kalevala), William Morris (en tant que traducteur de la Volsungasaga et écrivain de fantasy), sans oublier le chaudron créatif que représentait le groupe des Inklings, où Tolkien fréquentait des écrivains de sa génération - en particulier CS Lewis, dont l'œuvre est visiblement intriquée à celle de Tolkien. Là, on trouvera des connexions entre l'œuvre de Tolkien et ce que tu appelles le monde réel, c'est-à-dire le contexte qui a fécondé son imaginaire. Seulement, si tu n'as pas la rigueur de te documenter un tant soit peu avant de bâtir des théories mal fondées, au mieux, tu risques de redécouvrir l'eau chaude, au pire, tu commettras des faux sens ou des contresens, et tu te trouveras discrédité.Dans la mini-bibliographie que je donnais plus haut, il y a un ouvrage qui répond tout particulièrement à ton souhait. Il s'agit de Tolkien et ses légendes, d'Isabelle Pantin (qui est une pointure scientifique, pour le coup : ancienne professeur des universités à Paris X, professeur de littérature du XVIe siècle à l'Ecole Normale Supérieure et chercheur associé à l'Observatoire de Paris car elle travaille sur l'histoire des connexions entre science et littérature, tout particulièrement dans l'astronomie). Dans son essai consacré à Tolkien, Isabelle Pantin examine la façon dont la culture contemporaine a pu influencer son œuvre. Il est extrêmement révélateur que nulle part elle ne cite Lewis Carroll, non par oubli, mais tout simplement parce qu'il est évident que ce n'est pas une source d'inspiration de Tolkien.

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Milieuterrien a écrit :les interrelations d'un monde de fiction (Arda-la Terre du Milieu) qui, en tant que tel, n'a aucune existence dans le monde réel et relève d'un échafaudage de l'imagination d'un auteur.
Bienvenue sur elbakin.net, site dédié à la fantasy sous toutes ses formes. Pour le monde réel, voir...sans doute ailleurs.
Rien que par ses prémisses, la démarche qui consiste à rechercher au monde fictif de Tolkien des racines en dehors du monde fictif de Tolkien a davantage de chances de s'ancrer dans le réel que des démarches qui restent internes à ce monde-là comme s'il s'agissait d'un monde réel émetteur de photons et de sons.
Je suis curieux, c'est quoi ta démarche sur ce sujet que tu n'as pas formulé initialement ? Tu veux explorer les racines du monde secondaire dans le monde primaire pour les lier ?Dans un but particulier ?La modération a choisi d'en faire un sujet à part parce que le postulat de départ ne semblait pas limitatif aux seuls hobbits, les sources littéraires de Tolkien pouvant concerner plus d'un peuple (sources littéraires introduisant d'autres mondes de fiction d'ailleurs)
Et ce n'est pas en consacrant l'essentiel de votre énergie à vous en prendre à moi plutôt qu'à vous associer à la recherche sur le sujet que vous allégez la conversation.
Justement, pour participer à la recherche, ce serait bien d'en cerner plus distinctement les thèmes, limites et buts. Parce que nous avons tous nos préférences, et chercher pour chercher, les livres sont en vente libre.
la portion des contributions des uns et des autres qui, même si ça a été plus souvent mal gré que bon gré, ont apporté quelques bribes de réponses à la 'quête' DE CE TOPIC.A propos de ce topic et de sa 'quête', pour mémoire je n'en ai pas été véritablement l'initiateur puisque mon post initial avait été effectué sur une branche d'une autre topic. Il se trouve c'est la... modération qui a décidé de détacher mon message pour en faire un sujet de topic en soi
Sujet et quête justement, c'est pour prouver quoi au juste ? Les influences littéraires conscientes et inconscientes de Tolkien ?
Quant à l'argument selon quoi tout aurait été dit depuis 10 ans et +, il est sûrement vrai dans l'absolu et à l'échelle de l'univers, mais il ne l'est en tout cas pas sur Elbakin, car pour ne citer que les Snergs, en dehors de ce topic-ci, aucune conversation n'y a exploré le sujet. Ceux et celles qui en doutent peuvent taper "Snergs + Elbakin" sur Google, ils seront vite édifiés.
Ah, je ne sais pour le "tout", ce serait ambitieux, je me contentais de dire que pour les films qui ont leur propre sous forum, ça fait plus de 10 ans que bien des choses ont été dites, et il en resterait sur le choix des acteurs et leurs costumes (ici par exemple, remonté pour l'occasion)

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Foradan a écrit :Je suis curieux, c'est quoi ta démarche sur ce sujet que tu n'as pas formulé initialement ? Tu veux explorer les racines du monde secondaire dans le monde primaire pour les lier ?
Oui, c'est à peu près ça. J'avais entamé ce travail en lien avec un projet de voyage en angleterre à l'époque du SdA, et il ne manque à priori pas grand'chose pour le compléter avec des ajouts relatifs au Hobbit, l'idée étant de remonter aux sources pour dénicher des racines à la fois consistantes, stables et fiables.Pour ça, les Snergs par exemple paraissent très intéressants car il y a suffisamment d'échos entre le Hobbit et le livre de Wyke-Smith pour qu'on y voie une filière d'inspiration assez courte, chronologiquement et morphologiquement.L'idée n'est pas de tout explorer, parce que les inspirations de Tolkien sont multiples et parfois très distantes, mais de se concentrer sur son environnement de création le plus proche et le plus dense, car tous ceux qui s'intéressent à Tolkien de façon académique y viendront à un moment ou à un autre, sans oublier que tous ceux qui s'intéressent aux racines de la fantasy en général viennent eux-mêmes à Tolkien à un moment ou à un autre.Bref c'est un peu le chemin de compostelle de la fantasy, et les britanniques l'ont d'ailleurs bien compris puisqu'ils ont cheminé dans cette direction en transformant le moulin de Sarehole en musée, en réhabilitant je ne sais plus laquelle des deux tours qui s'élevaient dans le quartier où vivait Tolkien, and so on.Une fois ce chemin de compostelle constitué, il y a fort à parier que de nombreux pélerins du monde entier viendront y trimballer leur baluchon et leur passion, en y rencontrant d'autres passionnés porteurs d'autres expériences qu'eux.Ce n'est pas un projet encyclopédique, mais plutôt le suivi d'un fil conducteur logique et potentiellement fertile en rencontres, car c'est en partant des vraies racines et du vrai tronc qu'on a le plus de chances d'irriguer les rameaux et les feuilles.Sinon, c'est le bazar. :lol:

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Une fois ce chemin de compostelle constitué, il y a fort à parier que de nombreux pélerins du monde entier viendront y trimballer leur baluchon et leur passion, en y rencontrant d'autres passionnés porteurs d'autres expériences qu'eux.Ce n'est pas un projet encyclopédique, mais plutôt le suivi d'un fil conducteur logique et potentiellement fertile en rencontres, car c'est en partant des vraies racines et du vrai tronc qu'on a le plus de chances d'irriguer les rameaux et les feuilles.
Mais comme il me semble te l'avoir déjà dit en MP en un temps où tu n'essayais pas de m'analyser selon mon choix de pseudo, cette idée c'est TA marotte, TON rêve pour ne pas dire ton obsession. Et ce n'est pas en provoquant tous ceux qui ne s'intéressent à pas Tolkien sous l'angle que TOI tu as décrété être le plus "vrai" que tu rallieras des gens à ton projet. Je trouve ça honnête de t'en ouvrir un peu plus simplement comme tu viens de le faire. Mais ta frustration de voir que ton projet n'a pas abouti te transforme parfois, IL ME SEMBLE, en provocateur. Tu dis "I have a dream" mais tu fais tout pour que ceux qui pourraient le partager te trouve le plus désagréable possible. C'est une démarche étrange. :huh:Plusieurs personnes t'ont dit ici (et la liberté avec laquelle tu continues à t'exprimer le prouve il me semble) que tu soulevais des sujets intéressants. Mais leur intérêt tient sans doute autant aux réponses qu'à tes hypothèses. Bref les gars : Milieuterrien aimerait organiser un super voyage/pélerinage en Angleterre, ça fait longtemps qu'il a évoqué l'idée mais c'est resté lettre morte. Des volontaires ? :)

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Alors c'est différent de ce que j'imaginais, parce qu'il y a les sources dans le monde primaire (en Angleterre, Suisse ou autre part sur Terre) et les sources littéraires ; et les sources littéraires de fiction ne prennent pas toujours appui sur le monde réel : pour un Sherlock Holmes vivant à Baker Street ou un Peter Pan visitant les jardins de Kensington, les auteurs de fiction peuvent complétement occulter le monde réel (sauf dans le prologue avant de prendre le train magique, ou l'armoire magique, ou la porte magique, ou le miroir magique).Et si on peut retrouver des idées de la Comté dans la campagne anglaise, c'est beaucoup plus compliqué pour le Mordor, les montagnes, la forêt, le Gondor, et je ne parle là que de repères géographiques.Ainsi, les Snergs se retrouvent en amont du hobbit, mais leur monde est tellement fictionnel qu'il reste hors de portée (leur pays est une île difficile d'accès)

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Eh oui c'est ainsi Witch, mes projets sont mes projets, et donc a priori pas les tiens.Par conséquent si tu faisais preuve de cohérence et surtout d'un minimum de civilité, tu en aurais déduit qu'il ne t'appartient pas d'en faire la promotion sans crier gare ni en référer au promoteur... Mais si débarquer le chauffeur et t'installer au volant est une habitude chez toi en toutes circonstances, j'imagine que peu de ceux qui te connaissent de près en seront surpris ; mais peut-être aussi en seront-ils inquiets s'il leur faut s'engager en ta compagnie sur des sentiers périlleux.Moi je ne faisais que répondre à une question occasionnelle de Foradan. Peut-être ai-je été piégé par son absence inédite d'agressivité, mais je ne vais pas pour autant cracher sur mon optimisme, car figurez-vous j'y tiens tout autant que vous tenez à vos sarcasmes.Sarmate, tu extrapoles en pure perte : Je ne considère ni Tolkien ni son oeuvre comme un sujet pour moi d'étude scientifique, mais juste comme un déclencheur apparemment explicatif de la contagion de mondes parallèles qui ont envahi les esprits jusqu'aux cercles universitaires, dont tu exprimes de façon assez caractéristique les habitus usuels : citations de sources, conférences, etc.Donc si tu attends de moi que je m'emploie à rivaliser d'érudition, c'est simplement que le sens de ma démarche t'échappe. Et comme je ne peux évidemment pas compter sur Witch pour te l'expliquer, en deux mots voici ce dont il s'agit : Le 'chemin de compostelle' dont je parle n'est à mes yeux rien de plus ni de moins qu'un itinéraire où PEUVENT se croiser des personnes désireuses d'approcher de plus près les racines géographiques, matérielles et culturelles d'un phénomène qui a pris une ampleur planétaire. Cela ne veut pas dire que ces personnes APPROUVENT cette contagion. Quand des médecins vont jusqu'en Afrique traquer un rhésus porteur, ce n'est pas pour participer à la propagation de la maladie éventuellement propagée par ce rhésus, mais plutôt pour essayer d'en comprendre les ressorts, voire trouver dans l'environnement natif des souches précocément vaccinées aux nuisances du rhésus.Si l'on considère la contagion comme une épidémie, démythifier Tolkien fait plutôt partie des vaccins, alors que l'installer sur un piédestal universitaire nourrit plutôt à l'épidémie : c'est-à-dire, en clair, qu'un nombre croissant de jeunes risqueront de prendre davantage au sérieux le monde fictif de Tolkien que le monde réel qui les entoure. A maints égards, ces évasions dans des paradis artificiels sont analogues à des consommations de stupéfiants : elles créent des dépendances, des intoxications.Mon propos n'est donc pas académique au sens d'une expertise déférente pour les mondes de Tolkien, mais plutôt républicain au sens où il favorise le débat sur l'appréciation des enjeux primordiaux. Etant donné par ailleurs que la 'trace historique' et géoculturelle de Tolkien est le canal où se rencontrera vraisemblablement la plus grande concentration d'auteurs et d'analystes réfléchissant 'sérieusement' sur le sujet, il me paraît approprié d'y saupoudrer un peu de la poudre phosphorescente républicaine de ce que j'appelle le rappel au réel.Est-ce utile ? Je le crois. Ai-je raison, ai-je tort ? Sans doute la question se pose-t-elle, mais à mon avis pas sur ce fil-ci, car on s'éloigne du topic qui, je le rappelle, s'interroge sur les origines précises de l'apparence physique du Hobbit.Sur ce sujet-LA, j'ai émis des hypothèses concrètes. Dénoncer ces hypothèses pourquoi pas si vous y tenez, mais le mieux en pareil cas est de leur opposer des contre-hypothèses plus cohérentes, non ?Si personne n'y tient ou n'y parvient, ça clora le sujet en me laissant en stock un échantillon de rappel au réel qui jusqu'à nouvel ordre tient la route.