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Oeuvre du hasard, car je n'en avais pas connaissance, je suis entrain de le lire. Que dis je ? Je le savoure. En effet je prends mon temps alors qu'habituellement je dévore les livres. Là je m'offre des petist plaisirs succincts mais réguliers. J'aime le cadre, j'aime l'ambiance et j'aime les personnages. On vit cette nostalgie d'un âge d'or mauresque fantasmé mourant symbolisé par Ammar.
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Remontons ce sujet avec l'annonce de quelques dédicaces de Kay en France cette semaine à Toulouse, Bordeaux, Aix-en-Provence
(détails sur le site de L'Atalante)

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j'y allais à reculons, je l'avoue. Et pourtant, quelle claque ! Mon premier roman de cet auteur, et quel roman...Dans l'ensemble j'ai adoré ; quelques légers coups de mou par moment, un peu de mal à rentrer dedans notamment (les 70 premières pages sont indigestes avec tous les noms balancés de territoires, rois etc). Mais pour le reste, même s'il ne se passe pas forcément mille choses, c'est passionnant, poétique, bien écrit, bien mené, et la fin est vraiment...magnifique. Et c'est rare que j'apprécie pleinement les fins :)Petit pincement de coeur en refermant l'ouvrage, hâte de lire les autres titres de l'auteur !
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Une fois ma session SF achevée, je compte revenir pour quelques tomes à la fantasy, bien que j'hésite encore avec quel bouquin commencer.Ayant adoré Ayesha, pensez-vous que Les Lions d'Al-rassan puisse me plaire ? Je fais ce parallèle car j'ai l'impression qu'il pourrait y avoir quelques liens entre ces œuvres: religion, politique, absence de magie, présence d'une femme forte etcSi quelqu'un a lu ces deux romans et a un avis sur la question, je suis preneur, cela pourrait me pousser à me procurer un exemplaire 

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Je suis moi aussi en plein dans la lecture des Lions d'Al-Rassan, avec lesquels je découvre Kay. Franchement, j'adore. J'appréhendais de la fantasy historique sans magie, lourdement érudite, mais au lieu de ça, je dévore l'histoire, embarquée, enchantée. Le juste décalage avec l'Histoire pour produire une intrigue crédible, originale, et au lieu d'étaler sa culture, manifestement considérable, Kay la distille avec finesse, jouant sur l'évocation et non le servile rapport de documents ouverts sur un coin de table en même temps qu'on écrit. Le Cid est là, et l'Espagne, et la période idoine, et pourtant, c'est une fiction, un monde légèrement déformé, juste ce qu'il faut, comme le nom de l"Esperagne". Le style, c'est de la dentelle, une sobriété et une précision admirables et surtout, ces personnages… Même les plus secondaires sont travaillés, en subtilité, dans des dialogues ciselés au millimètre. Cette évocation de l'Espagne du Cid et de l'Afrique du nord, c'est une merveille, on s'y croirait.Et je ralentis un peu l'allure de lecture pour ne pas finir trop vite tellement c'est bien. Du coup je me suis procurée sa série sur l'empire byzantin et Arbonne dans la foulée, en attendant la sortie numérique de Tigane, sur les bons conseils d'Elbakin comme toujours. Et maintenant je me demande pourquoi j'ai attendu aussi longtemps pour découvrir Kay…
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Je te recommande particulièrement Les Chevaux Célestes et Le Fleuve Céleste, sur l'empire Chinois médiéval, excellent.Il me semble qu'Arbonne est la prochaine réédition de l'Atalante.Anna a écrit :Je suis moi aussi en plein dans la lecture des Lions d'Al-Rassan, avec lesquels je découvre Kay. Franchement, j'adore. J'appréhendais de la fantasy historique sans magie, lourdement érudite, mais au lieu de ça, je dévore l'histoire, embarquée, enchantée. Le juste décalage avec l'Histoire pour produire une intrigue crédible, originale, et au lieu d'étaler sa culture, manifestement considérable, Kay la distille avec finesse, jouant sur l'évocation et non le servile rapport de documents ouverts sur un coin de table en même temps qu'on écrit. Le Cid est là, et l'Espagne, et la période idoine, et pourtant, c'est une fiction, un monde légèrement déformé, juste ce qu'il faut, comme le nom de l"Esperagne". Le style, c'est de la dentelle, une sobriété et une précision admirables et surtout, ces personnages… Même les plus secondaires sont travaillés, en subtilité, dans des dialogues ciselés au millimètre. Cette évocation de l'Espagne du Cid et de l'Afrique du nord, c'est une merveille, on s'y croirait.Et je ralentis un peu l'allure de lecture pour ne pas finir trop vite tellement c'est bien. Du coup je me suis procurée sa série sur l'empire byzantin et Arbonne dans la foulée, en attendant la sortie numérique de Tigane, sur les bons conseils d'Elbakin comme toujours. Et maintenant je me demande pourquoi j'ai attendu aussi longtemps pour découvrir Kay…► Afficher le texte
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Ah, je ne savais pas que l'Atalante allait rééditer Arbonne ; du coup j'ai commandé une occasion abordable, mais c'est Gallimard Québec, donc je n'ai aucune idée de la traduction, et la couverture est digne du post où je n'ai pas eu le courage de la copier… Si l'édition est trop catastrophique, j'attendrai la publication de l'Atalante.Pour les ouvrages de Kay sur la Chine, j'ai vu que c'était parmi ses oeuvres les plus réputées en effet, mais à ma grande honte, j'ai très peu de curiosité pour cette civilisation, et quand j'ai le choix, je vais plutôt vers le Moyen-Orient. Mais après tout, c'est l'occasion, et sans doute je terminerai par les Chevaux... et Le Fleuve CélesteMerci pour tes conseils en tout cas !