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Concernant Fifty Shades of Grey, si j’ai bien compris l’article de Marianne qui présentait la chose :1) E. L. James écrit une fanfiction pornographique de Twilight (mais bon à la base Twilight est déjà un genre de fanfiction) qui par un miracle dont le marketing a le secret se retrouve publiée dans une maison d’édition une fois changés les noms de Bella et Edward.2) sur la forme c’est d’une médiocrité sans nom3) sur le fond c’est l’histoire d’une jeune oie blanche qui tombe raide dingue d’une goldenboy pervers qui adore pratiquer le bondage et le SM sur de la chair fraîche… Bref la cause féminine fait un grand bond en avant de plusieurs siècles en arrière !Et en plus c’est tellement niais et mièvre qu’on appelle cela "For Illiterate Virgin, By Illiterate Virgin" ou "Mommy Porn" (pornographie soft pour les ménagères de moins de 50 ans)4) c’est devenu un bestseller, et c’est en passe de devenir la nouvelle mode littéraire du moment surtout en numérique(ben oui c’est moins risqué pour son image de télécharger un ebook porno sur sa liseuse que d'acheter un truc dans un sexshop ou même de se procurer un bon vieux Brigade Mondaine dans le supermarché le plus proche)Ceci étant dit, j’ai beaucoup aimé l'argumentation de Merwin sur le mauvais porn qui a beaucoup plus de risque de tomber dans le ridicule que des œuvres moyennes ou médiocres dans d’autres genres.edit: balises citatiton ajoutées par un modérateur anonyme enlevées car elles ne servaient strictement à rienet on rappelle que la moindre des politesses c'est de signaler et de signer les interventions modératrices (Gillossen copyright)
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Du coup le rapport au cinéma me fait penser à ce à quoi correspond, selon moi, en termes cinématographiques ce "succès" si controversé : Neuf semaines 1/2. Voilà c'est ça, pas plus et sans doute un peu moins parce que l'histoire Basinger/Rourke ne finit pas par un happy end. D'où le petit côté gnan gnan que certains reprochent aux bouquins (en plus d'être mal écrits et bla bla bla) Mais les faiblesses, voire la médiocrité du scénar de 9 semaines 1/2 sont très comparables aux faiblesses de la trilogie Fifty. La différence tient sans doute au fait qu'il y a de vrais moments drôles dans les Fifty, ce que ne peuvent pas savoir ceux qui n'ont pas lu. En tout cas à niveaux d'écriture quasi égaux les 20 premières pages de Twilight m'ont tellement déplu que je n'ai pas pu continuer alors que j'ai au moins eu envie de savoir ce qu'il arriverait à l'oie blanche de Mr Grey (et oui bien évidemment ça doit être la promesse de scènes de cul qui m'a fait poursuivre 
)
Mais c'est... étrange ?