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J'aime beaucoup ce poème Elendily, félicitations. Ecrire sur les étoiles comme sur toutes les merveilles de Dame Nature est une chose fort belle. Aubergiste, De l'Hydromel de ma part pour cette charmante poètesse Amitiés Ringarion

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Il a vu 7 routes, 5 portes, 3 Royaumes, mais il n'y a toujours eu qu'un seul Amour. Il est parti sur les sentes rouges et noires car son heure était venue. Dans le flamboyant couchant, son ombre orange et allongée l'a guidé. Sur le bord de la route abandonnée, la jeune fille lui a donné son bouton d'Or Dans son vert âge de l'espoir, de tous ses voeux silencieux l'a suivi. Mais il a continué seul son voyage car dans ses yeux bleus d'autrefois L'indigo sombre a chassé les voies claires que les chants lumineux avaient tracées Et dans la nuit violette et froide, il a préféré sans fin s'avancer. Il a vu 7 routes, 5 portes, 3 Royaumes, mais il n'y a toujours eu qu'un seul Amour. Dans le lointain brumeux se dessine la grille inconnue. Il ferme les yeux Les fragrances humides des feuilles tombées éparpillées lui donnent une autre clé. La pluie chante et dans un grincement la porte l'invite à poursuivre plus loin Il a posé sa main forçant le métal froid de l'entrée. La pluie coule sur son visage fermé. L'eau glacé a glissé le seuil de ses lèvres au fond de sa gorge nouée. Il a vu 7 routes, 5 portes, 3 Royaumes, mais il n'y a toujours eu qu'un seul Amour. Il a foulé ce sol généreux où l'homme a bâti son monde en choisissant son Dieu, aveuglé de la lumière de sa Coupe Il est passé par cette beauté sauvage où Thor guide le bras et l'esprit dans l'instinct magnifique d'un ordre primitif et oublié Il a effleuré la Magie des Temps Anciens où la Nature chante l'Harmonie perdue de la Terre rustre et des Etoiles fuyantes Il a vu 7 routes, 5 portes, 3 Royaumes, mais il n'y a toujours eu qu'un seul Amour. Mais partout où ses pas l'ont guidé, il n'a su la trouver, car il est des mystères que l'on ne peut percer sans s'y perdre soi-même.

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Mon frêre m'avais dit qu'en ce momment tu trouvais l'inspiration, il ne m'avais nullement menti ma p'tite choupinette ... En écoutant ces "contes" poêtiques, j'ai vu mon auberge au ralenti Toute son attention concentrée sur ma p'tite Eolle je l'ai bien senti Il est juste de dire que ces passages furent d'une rare et grande qualité Et les éloges silencieuses ou pas qui fusèrent de suite au combien meritées Bravissimo donc à la gente dame la qualité par elle brille sur la quantité Elle se joint a nous juste pour quelques momments d'extrème convivialité Mais chaque fois elle nous surprend par sa verve d'une grande sensibilité Et chaque fois en reponse reçoit beaucoup plus que des futilités E lle nous donne beaucoup de trésors O n l'aime et parfois même on l'adore L e vent qu'elle apporte ennivre notre audition L es mots qu'elle prononce provoque notre soumission E olle tout ce que nous pouvons te crier c'est : Encore !

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A l'ombre d'un saule pleureur, sous le chant d'une rivière toute proche, ils se tiennent tous deux. Leurs deux voix mêlées de rire étouffés s’accordent à la forêt sereine. Il a la tête posée sur ses cuisses les yeux toujours cherchant les siens; adossée à l'arbre, elle fait glisser ses doigts sur le filet bleu qui souligne ses yeux. Le temps qui fuit semble s’être pour une fois arrêté. Au-dessus d'eux, un premier chant résonne, cri strident de liberté venu de l'océan, et sur eux, une plume blanche tombe. Au-dessus d'eux, un deuxième chant résonne, harmonie aux sons flûtés et joyeux, une plume rousse tombe. Au-dessus d'eux, un troisième chant résonne, sombre crécelle affligeant le jour clair, une plume noire tombe. Il recueille dans sa main les trois plumes tombées. Un peu troublée elle penche la tête et murmure : - Les Trois Sœurs sont venues nous saluer. Bon ou mauvais présage nul ne le sait…Connaissez-vous leur histoire ? Il regarde la blanche, la rousse et la noire et lui tendant la première il répond : - Non, je ne la connais pas. La conterez-vous pour moi ? Elle la saisit entre ses doigts fins et la passant sur son front commence : Naiflinn était l’ainée des Trois Filles du grand Roi d’Autrefois que l’on nommait Haxengrimm. Dans les Contrées du Nord il a bataillé toute sa vie et parmi ses conquêtes il trouva sa femme et leur mère à toutes les trois, Eonarm la Muette. Naiflinn dès ses jeunes années préférait entre toutes choses courir la lande verte et les falaises rongées. Esprit libre que rien ne contraignait, fière et moqueuse, vive et solitaire, peu de choses l’atteignaient. Quand vint sa seizième année, son père l’a voulu marier au premier chevalier de son Royaume, brave parmi les braves. Mais celui-ci jamais ne comprit qu’entre ses mains comme entre celles de tous les autres, Naiflinn se mourrait. Le jour de la cérémonie, par un filtre enchantée, Naiflinn disparut à jamais quand la mouette claire dans l’air s’envola. Il regarde la rousse et la noire et lui tendant la première il demande : - Et celle-ci, la conterez-vous aussi ? Elle la saisit entre ses doigts fins et la passant sur ses lèvres continue : Fhawlen était la deuxième des Trois Filles du grand Roi d’Autrefois que l’on nommait Haxengrimm. Plus enjouée et généreuse que Fhawlen, jamais le Royaume ne vit. Soucieuse du bonheur de ceux qu’elle aimait plus qu’elle-même, c’est par ses gestes de tendresses qu’elle brillait dans leur cœur à tous, ne pouvant donner qu’à un seul. Quand vint sa seizième année, son père l’a voulu marier au deuxième chevalier de son Royaume, brave parmi les braves. Mais celui-ci jamais ne comprit qu’entre ses mains comme entre celles de tous les autres, Fhawlen se mourrait. Le jour de la cérémonie, par un filtre enchantée, Fahwlen disparut à jamais quand la grive chanteuse dans l’air s’envola. Il regarde la noire, et lui tendant la dernière il demande : - Et celle-ci, la conterez-vous aussi ? Elle la saisit entre ses doigts fins et la passant sur ses yeux finit : Nagrill’ était la troisième et dernière des Trois Filles du grand Roi d’Autrefois que l’on nommait Haxengrimm. Nagrill’ portait la peine et la douleur du monde en son cœur comme en son corps. Sentant par une âme trop sensible, au travers des apparences et des distances, les plaies que les Hommes à la Terre infligeaient, son âme était si triste de leurs cruautés qu’elle les fuyait tous. Quand vint sa seizième année, son père l’a voulu marier au troisième chevalier de son Royaume, brave parmi les braves. Mais celui-ci jamais ne comprit qu’entre ses mains comme entre celles de tous les autres, Nagrill’ se mourrait. Le jour de la cérémonie, par un filtre enchantée, Nagrill’ disparut à jamais quand la sombre corneille dans l’air s’envola. Plaçant les trois plumes sur son cœur, elle prend sa main dans la sienne et dit tout bas : - Des Trois Chevaliers, leur fiancée perdue, on dit parfois que l’on voit leur silhouette, esseulée, cherchant la trace de celle qu’ils ont aimé… Peut-être un jour viendront-ils prendre ces plumes, comme un signe de leur retour prochain…

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Perdu dans ses pensées obscures, il erre. Fixant sans peur l'abysse qui l'attend, Dressant ses esprits dont il est est le père, Il n'a pas vu son regard qui l'attend. Tombent les feuilles et souffle le vent Passent les saisons, chante le temps. Figure de son passé, elle se tient, Sans rien demander, elle glisse sa main, Connaissant ses secrets, elle les fait siens, Sur son front d'albâtre, elle glisse sa main. Tombent les feuilles et souffle le vent Passent les saisons, chante le temps. De ses regards elle accepte le poids, Au ténébreux, il oublie son serment. D'une autre force ils connaissent les lois, D'un autre feu il scelle son serment. Tombent les feuilles et souffle le vent Passent les saisons, chante le temps. De ces deux mondes qui se croisent en chemin, Ce chant si vieux que se perdent les mots Sera le leurs pour disparaître enfin, Car encore une fois se perdront les mots. Tombent les feuilles et souffle le vent Passent les saisons, chante le temps.

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Un reflet dans les cheveux et le rire aux yeux L'esprit toujours plus curieux, l'oreille attentive, Il sait les histoires, de mil couleurs les avivent, Il sait nos secrets, gardant ces trésors précieux. Pose ses doigts sur l'instrument, porte sa voix plus que le vent Flanneur écoute et suis son chant. Parmi ces contes oubliés, il en est un Qu'il a fait sien. Et dans le bleu de son regard, Il a su voir ce miroir où l'âme est sans fards, Et dans le lien de leurs deux mains, ils ne font qu'un. Pose ses doigts sur l'instrument, porte sa voix plus que le vent La Belle écoute et suis son chant. Il y a aussi ce récit qu'il écrit et vit, De Lumière son choeur est devenu Ténèbre Lâchant sur l'Ennemi cette oraison funèbre, Il guide les épées et les bras raffermit. Pose ses doigts sur l'instrument, porte sa voix plus que le vent Guerrier écoute et suis son chant. Mais quand la vérité assombrie devient doute, Quand se scellent ses lèvres à la fin des combats, Quand se lèvent vers le ciel ses yeux sans éclats, Au loin s'élève une ballade : il sait sa Route. Pose mes doigts sur l'instrument, Porte ma voix plus que le vent, Ami écoute et suis mon chant.

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Sang et Fer mélés, naît le Vif Argent Plus tranchante est la lame et la plaie vive Chaos des Damnés, ce combat ardent Change vivants en ceux de l'Autre Rive. Sang et Fer mélés, un genou à terre, Entre les deux Mondes, sa flamme vascille. Mais sûre est sa main, l'ennemi s'y perd. Encore une fois son étoile brille. Sang et Fer mélés, s'arrête le temps. Résonne de douleur et victoire un cri. Souffrance au passé ou Gloire au présent Car ce qui est donné sera repris. Sang et Fer mélés, son seul souvenir Dilué dans l'eau claire de son regard. Le cours de son Histoire elle a su lire Offrant force et douceur à ses Voeux Noirs. --------------------------------------- (Merci beaucoup Myledriel et à toi Anglin... ;) Pour répondre à ta curiosité, en fait tous mes derniers poèmes sont des textes Roleplay de mon personnage sur DAOC (mmorpg pour ceux qui ne connaissent pas ;) ) qui est une petite Barde nommée Keridwenn' ! :)

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Applaudissements. Une silhouette maladroite sort de l’ombre et entonne piteusement, en se balançant d’une jambe sur l’autre : Scribe en transit, Barde dépité Mon imagination s’essouffle bien vite. Cependant, si vous m’offriez le gîte (Et pourquoi pas assiette et godet) (… oui grand godet !) Je saurai peut être bien vite (Par l’effet de l’alcool inspiré ?) Vous livrer quelques versets ! Mines consternées. Oulala c'était laborieux, mais j'ai un parchemin ou deux en préparation. Promis j'essaierai de faire mieux! ---------------------------------------------------- Encore bravo Eolle tu le mérites. Et doublement, faire un barde Rp dans Daoc... brrr. J'ai bien essayé ce jeu, en tant qu'inconditionnel d'Everquest et Ultima Online, mais là, ça dépasse mon entendement, les joueurs sont déplorables, et plus prompt à vous renvoyer un "U Sux F***in' Lam4" qu'une petite ritournelle. Bonne chance!

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Je ne déclamerai aucun vers tant ils seraient pâles devant votre prose... Je me contenterai de savourer ces vers en redemandant à Anglin un verre... puis-je vous en offrir un charmante demoiselle? Amitiés Ringarion

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Le jeune barde se crispe une seconde avant de répondre par un large sourire: Je suppose que vous parlez à Eolle, n'est-ce pas? [sinon il va falloir que je fasse quelque chose pour mon avatar! :) ]

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En effet je parlais à Eolle, la dame sait depuis fort longtemps de quelques vers se faire offrir un verre... Ne soyez pas vert, car vers vous je m'approche... Votre sourire vaut bien un verre, hydromel Shivan? Absent depuis longtemps je suis enchanté de faire votre connaissance. Amitiés Ringarion

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d'une main distraite le jeune scribe fouille le fond de sa bourse, qui ne renvoit que le son vide et pauvre des doigts grattant le cuir Sir Ringarion, votre hospitalité est exemplaire, Et une chopine d'Hydromel saurait me satisafaire, Trinquons donc ensemble, entrechoquons nos choppes En attendant que revienne le maître de cette échoppe!

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Profitez-en, souvent ma bourse est vide mais j'airéussit à accumuler un joli petit mago en allant dans d'autres contrées... Les scribes me sont de plus, fort sympathiques... buvez jusqu'à plus soif, cette choppe est offerte de bon coeur. Ringarion

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je n'aime pas les elfes (et on aura raison :) :p ) Le texte n'est pas de moi, mais de PenOfChaos (le mec qui fait Naheulbeuk) J'ai pas pu résister J'ai rencontré un troll, il marchait dans la forêt Il traînait derrière lui un elfe tout empaqueté Refrain Ha qu'il est fort Ha qu'il est beau Ha qu'il est grand mon ami troll du Chaos Je lui dit mon ami, que vas-tu faire de ct'homme Il répond j'vais l'bouffer, farci avec des pommes Refrain Il brandit sa massue et frappa vers ma tête Il voulait sans tarder m'ajouter dans l'assiette Refrain J'ai évité l'assaut en courant dans les bois Quand j'me suis retourné, ben il était plus là Refrain Et j'ai suivi sa piste, pour trouver sa caverne Puis je l'ai vue cachée, par delà le gros chêne Refrain Alors j'ai vu le troll prendre un objet pointu Et pour farcir les pommes il lui enfonçait dans l'c...

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Je connais cette chanson... de toutes façons si cet elfe n'est pas assez futé pour echapper à un troll, il les a bien mérité ces pommes dans le ... Alors comme ça mr n'aime pas les elfes... ben: désolé, j'y peux rien. Je vous aurait bien offert une pinte mais bon, je ne veux pas forcer votre sensibilité mdr A tantot donc... Ringarion

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Et je suis là dans cette auberge, a ne savoir que dire Devant tant de talents oserai-je sortir ma lyre? Non! je bois plus de leurs paroles que de mon verre de vin! Mais quel enchantement! D'ou viennent ces vers divins? Elle etait là cette auberge, juste devant mes yeux! Si simple dans sa ruelle, elle cachait bien son jeu!!! Une note a suffi pour mon errance abreger... Son enseigne a reussi a m'ensorceler! Dans mon coin j'ecoute et me laisse bercer Les reves viennent doucements au sommeil m'appeller... A tous les bardes, menestrels et poetes... Une chose encore... Restez tels que vous etes!!! (timidement) "Dites messeigneurs...il reste une tite place pour moi dans votre auberge??? ;) "

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En effet quelle belle mélodie, Aussi douce que de l'ambroisie, Continuez votre chanson, Surtout ne changez pas de ton... Amitiés Ringarion PS: Elen Nuhuinenna... cela veut dire l'etoile dans les tenebres? (elen=etoile; nu = sous; huinne =tenebres...)