Je ne sais pas par où commencer ! Vers le milieu du roman, je commençais à comprendre ce qui me dérangeait, deux petits points qui différaient un peu trop des deux précédents tomes. Et puis la fin du roman est arrivée (soit un peu plus d'une centaine de pages que je considère comme la "fin") et mes "toutes petites déceptions" ont volé en éclats !J'attendais ce livre, comme tout le monde : depuis longtemps, et je n'ai eu aucun mal à me replonger dans cette histoire. Ça faisait du bien de retrouver cet univers ces personnages, mais sous un angle nouveau, parce que c'était une nouvelle histoire ! J'étais déjà conquise par les premières pages parce que je retrouvais tout ce que j'avais aimé dans les précédents tomes. Et puis, il faut dire que l'ambiance d'Anima me fait l'effet du confort d'un vieux fauteuil et que la découverte de Babel fut fascinante.Mais peu à peu j'ai commencé à voir la suite de l'histoire se dérouler dans une atmosphère un peu trop différente des tomes précédents.
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Toute la partie avec la Bonne Famille me laisse un arrière-goût de Dystopie adolescente avec des rivalités, de la compétition. Je trouvais qu'on s'éloignait trop de l'essence même de la série de La Passe-miroir. Cela, plus l'affirmation du genre Steampunk qui restait effacé et agréable dans les autres tomes et qui prenait un peu plus de place dans celui-ci.
Mais malgré cela, je ne pouvais pas m'empêcher de tourner les pages, parce que même si l'ambiance différait et que cela n'allait pas vraiment dans un sens qui me plaisait, il y a et il restera toujours Ophélie, que j'aime à la folie ! C'est une jeune femme si courageuse et sensible, si forte et gentille que je peux la suivre n'importe où.Le deuxième point qui m'a un peu refroidi, concerne la deuxième partie du tome.
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Même quand Thorn est revenu, il était trop absent. Quand il était présent, il n'était pas vraiment là (j’ai compris pourquoi par la suite) mais en plus on le voyait très peu. Je trouve que la série de la Passe-Miroir est aussi incarné par Thorn et de le voir trop absent (j'avais déjà très peur qu'il ne revienne pas dans ce tome, alors j'étais quand même soulagée !) ça m'a un peu chagriné. Mais encore une fois, ce n'est qu'une toute petite déception, parce que la plume de Christelle Dabos m'enchante toujours autant et qu'il y avait les magnifiques chapitres du point de vue de Victoire. C’est la petite fille la plus attendrissante que j’ai jamais vu ! :wub:J’ai adoré voir le monde à sa façon, aussi à travers ses voyages. Dans ses yeux, Bérénilde était une femme adorable et Archibald était encore plus lumineux que d’habitude !
Et puis, la fin est arrivée et a effacé ces "toutes petites déceptions" pour revenir avec force comme les tomes précédents. J'ai retrouvé tout ce qui m'a provoqué ces milliers de coups de cœur et j'avais juste envie que ce moment ce prolonge encore et encore. Et oui, j'ai réagi comme toi
Lauriaen ! On peut pas s'en empêcher, c'est indépendant de notre volonté je crois ! :lol:Ce que j’ai retenu de ce tome, en plus de cette fin mémorable, c’est la magnifique évolution d’Ophélie. Elle s’est émancipée, elle a grandi. Elle reste la même, mais elle est encore plus forte qu’avant et cela n’a fait que renforcer mon attachement pour elle.Je dirais que ça arrive. Parfois, dans une série, il y a un tome qui nous séduit moins que les autres, mais on l’aime quand même parce qu'il y a les personnages et l'univers particulier qui tiennent notre petit cœur dans leurs mains !La fin du tome laisse présager un quatrième et dernier tome grandiose et j'ai hâte de découvrir la suite ! Par contre, maintenant qu'on a de nouvelles pistes, ça donne envie de relire les anciens tomes pour découvrir tous les petits indices cachés ! Ça se fera avec grand plaisir pour patienter !
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