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Dans une interview de Eric Fenstermaker, le designer narratif en chef (trad approximative ^^) de Pillars of Eternity :
How about non-videogame influences - books, movies, TV shows, comics, etc?Books if anything, for the most part. The themes we explored, or versions of them, come up frequently in modern and postmodern literature, with varying suggestions (or sometimes none at all) for how we're supposed to come to terms with them. There aren't a lot of books I looked at specifically for this, it's more just the general influence of having read them at some point or another. One that comes to mind is The Crying of Lot 49, which has a much different tone, but there's a kind of feeling you get when you read certain parts of it that was probably the same kind of feeling we were shooting for with Pillars. Maybe a little of Night-Sea Journey, too. I'm sure there are others. Those influences were all pretty oblique - there was nothing we explicitly tried to imitate.The other thing was, we wanted to do a very active, scheming pantheon of gods. There is a series called the Malazan Book of the Fallen that has a similar level of involvement (probably heavier than ours), and someone referred me to it. Might've been Chris. I have only read a small part of the first book, but I think it was good to see a sort of "proof of concept" of that kind of a setting.
Le Chris en question étant évidemment Chris Avellone, qui avait déjà cité la série dans ses sources d'inspiration (avec la Compagnie Noire). Il semblerait qu'il ait converti quelques collègues chez Obsidian avant de partir :)

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Je viens de terminer Dust of Dreams après avoir mis les Malazan en stand-by pendant quelques temps (autres lectures obligent). Il faudra certainement que je revoie ma critique à la hausse lorsque j’aurai fini The Crippled God puisque les deux histoires sont directement enchaînées, mais il est vrai que ce neuvième tome, malgré d’indéniables qualités, a un petit goût d’inachevé. Erikson a beau prévenir dans son introduction que l’effet est clairement recherché, on reste sur sa faim en refermant le livre.Dust Of Dreams fait immédiatement suite aux événements de Reaper’s Gale et met en scène la 14ième armée de Tavore qui, après avoir libéré Lether, s’embarque dans un voyage vers le royaume de Kolanse ou l’attend une menace qui pourrait bouleverser l’équilibre du monde. Ils seront épaulés dans leur entreprise par l’armée Letheriie commandée par Brys Beddict, mais aussi par les Khundryls de Gall, les Bolkandos et les Perish Grey Helms, des mercenaires nés des cendres des Grey Swords qui se sont illustrées à Capustan, tandis que les Barghasts, après avoir triomphé des Awls, se retrouvent voués à eux-mêmes et en proie à des luttes intestines. Dans le même temps, le Shake de Yan Tovis se met en quête de gagner le First Shore de ses ancêtres et s’embarque dans une dangereuse odyssée. Ajoutons à cela les complots des Elder Gods emmenés par l’Errant, les manigances de la dangereuse Olar Ethil, la quête de Kalyth, Destriant d’un groupe survivant de K’Chain Che’Malle, les pérégrinations de Setoc, l’enfant louve, et de Torrent, l’Awl orphelin de son peuple, l’arrivée dramatique de la Trygalle Trade Guild chargée d’emmener Mappo auprès d’Icarium, ainsi que l’exode du mystérieux Snake, un groupe d’enfants pourchassés par de redoutables ennemis, et vous aurez une idée des protagonistes impliqués. Sans parler du retour tonitruant de Draconus et de Mother Dark qui vont modifier l’équilibre des forces en présence.Il règne dans Dust of Dreams un climat d’inquiétude et de paranoïa très particulier, l’ensemble des protagonistes devant se préparer à affronter une menace dont ils ne savent absolument rien et qui les dépasse. Ainsi en est-il de la 14ième, au bord de la mutinerie et devant ménager ses effectifs pour éviter la catastrophe, la situation se compliquant d’autant plus que les Malazans se heurtent au silence assourdissant de Tavore, la flegmatique Adjointe toujours plus mystérieuse. Mais ce climat envahit également le lecteur au détour de pérégrinations dont il ne maîtrise pas les tenants et les aboutissants, l’exemple typique étant ce fameux Snake dont on ne sait pas grand chose et qui fuit un ennemi mortel et invisible. Quant aux Barghasts, en quête d’un adversaire de valeur, ils se heurtent involontairement à une force inexorable qu’ils commencent tout d’abord par mépriser avant de se rendre compte, mais trop tard, du danger qu’ils courent. On s’interroge, on s’inquiète et on stresse vraiment pour les personnages impliqués, et c’est ce climat qui représente le gros point fort du livre.Autre point fort de Dust of Dreams, sa conclusion. Car lorsqu’une partie du voile masquant la menace se lève, la surprise est totale, et la bataille sur laquelle s’achève le roman pousse le lecteur à tourner fébrilement les pages, comme lorsqu’il était plongé dans les batailles de Capustan et d’Y’Gathan. La démesure des forces en présence et l’inventivité narrative de l’auteur (où comment utiliser un assassin Shy’Galle pour apporter au lecteur une vue aérienne du champ de bataille) forcent clairement le respect. Pire encore, les nombreux cliffhangers se montrent particulièrement douloureux, un grand nombre de personnages principaux du cycle y étant laissés pour morts lorsque le chapitre 23 se referme. On imagine la frustration qu’ont dû ressentir les lecteurs anglais lorsqu’ils ont dû attendre la sortie de The Crippled God.L’une des thématiques les plus marquantes du livre, c’est le témoignage, ou plutôt l’absence de témoignage. Erikson est un archéologue, et il sait que l’histoire que l’on raconte dans les livres n’est que la partie émergée d’un iceberg bien plus vastes de destins à jamais ignorés par la mémoire humaine. A quoi bon, pour les Malazéens, risquer leur vie au fin fond du monde alors que personne ne sera là pour assister à leurs exploits et les relater ? Plus que le caractère imprécis de la menace combattue, c’est ce sentiment de perte, d’inutilité, qui broie le moral des troupes, même si, au fil des pages, on comprend finalement que cet exploit qu’ils vont accomplir “unwitnessed” représente la forme d’héroïsme la plus pure qui soit. Ainsi, la scène finale n’en devient que plus épique.On prend également plaisir à suivre l’évolution de nombreux personnages, les Bonehunters bien sûr (Gesler et Stormy prenant une place prépondérante dans l’intrigue), mais aussi les Letheriis emmenés par le très juste Brys Beddict, le duo antinomique Krughava - Tanakalian des Perish Grey Helms, ou la fratrie Yan Tovis - Yedan Derryg avec l’arc Karkhanas qui, bien que détaché de la dramaturgie principale, puise son intérêt dans la force de ses protagonistes. Quelques Barghasts parviennent à nous arracher des larmes (cette pauvre Hetan), et le destin d’un certain Imass “revenu à la vie” prend clairement aux tripes, même si la conclusion de son parcours se fait encore attendre. Mais on va aussi basculer ici sur un point plus discutable du livre : ses très (trop) nombreux protagonistes. Arrivé au tome 9 d’une saga aussi gigantesque, on s’attendrait à ce qu’Erikson mette le frein sur les nouveaux personnages, comme il l’avait d’ailleurs fait (et plutôt bien fait) avec les 3 tomes précédents. Or Dust of Dreams introduit une quantité gigantesque de nouveaux protagonistes, et malgré le gros millier de pages qui les met en scène, on a du mal à s’attacher à eux faute de temps et de développement. Exemple typique avec le Snake qui peine à nous toucher, ou encore les très nombreux Barghasts qui, à peine présentés, se voient mis à mort de façon souvent assez cruelle. Dommage, je suis sûr qu’il y aurait eu moyen de simplifier l’intrigue sans en ôter de son sel.Autre écueil, le délayage. Erikson a l’habitude de prendre son temps pour poser son ambiance, mais c’est particulièrement vrai ici. J’ai évoqué le chapitre vingt-trois tout à l’heure, mais avant cela, il ne se passe pas grand chose, l’intrigue faisant la part belle aux réflexions et atermoiements des protagonistes. Même si certains pans relèvent l’intérêt - globalement tout ce qui gravite autour des Malazéens et l’arc entourant les Braghasts avec quelques ébauches de bataille vite expédiées - d’autres s’avèrent bien longs, en particulier le petit groupe emmené par Taxilian qui élit domicile dans une étrange forteresse draconique et qui “végète” sans réel but pendant des dizaines de pages. Et puis, à trop vouloir cacher des pans du tableau au lecteur, Erikson en vient à le désintéresser de son sujet, et si on se doute que le groupe de K’Chain Che’Malle et Kalyth - rien que des nouveaux personnages - tiennent une importance capitale dans l’intrigue, trop de non dits et de répliques évasives en font un arc finalement peu attrayant, en tout cas avant les trois derniers chapitres.Citons pêle-mêle quelques petits détails un poil agaçants : des pans d’intrigue illisibles sans connaître la suite (la Trygalle Trade Guild), des arcs effleurés et qui font du surplace (Onrack - Kilava ou encore Silchas Ruin - Rud Ellale), quelques deus ex machina qu’on sent venir à des kilomètres (la disparition “inopportune” de Sinn et Grub qui réapparaissent “miraculeusement” au moment le plus désespéré), et toujours ce recours aux Azath quand plus aucune solution n’est possible. Heureusement qu’il y a des Azaths dans le monde Malazéen, ils parviennent à éviter bon nombre de catastrophes ! Enfin bon, ça reste anecdotique au regard de la richesse de l’univers déployé.Évidemment, Dust of Dreams ne prendra tout son sens qu’à l’aune de The Crippled God, livre que je viens de commencer et qui se montre bien différent sur le plan narratif. Ce neuvième tome des Malazéens reste bien sûr réussi, intriguant, poignant à l’occasion, et toujours très finement écrit. Une lecture des plus recommandables, même si un peu frustrante aux entournures ;)

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Merci pour ton excellente critique, comme d'hab ! J'adore le deuxième paragraphe, qui montre bien le génial bordel de la saga.J'avais beaucoup aimé Dust of Dreams, perso, notamment pour sa bataille finale qui est une des meilleures du cycle, mais aussi pour des arcs que tu as moins aimé. Tu es sans cœur (ou peut-être juste sans enfant ;-) ) pour ne pas avoir chialé devant les péripéties du Snake. Une colonne d'enfants réfugiés, sans parents, qui luttent pour aller toujours plus loin dans un environnement désertique, poursuivis par une menace mystérieuse et sans espoir de survie, ça t'a pas tiré une petite larmiche ? :pDe la même façon, j'ai bien accroché à l'arc K’Chain Che’Malle, notamment parce qu'on en apprend énormément sur leur civilisation.Marrant aussi que tu aies relevé le délayage, alors que ça fait déjà quelques tomes (surtout depuis Reaper's Gale) qu'Erikson met l'avancée de l'histoire un peu en retrait pour traiter de choses un peu plus profondes en milieu de roman, notamment dans Toll the Hounds, que tu as pourtant adoré.
L’une des thématiques les plus marquantes du livre, c’est le témoignage, ou plutôt l’absence de témoignage. Erikson est un archéologue, et il sait que l’histoire que l’on raconte dans les livres n’est que la partie émergée d’un iceberg bien plus vastes de destins à jamais ignorés par la mémoire humaine. A quoi bon, pour les Malazéens, risquer leur vie au fin fond du monde alors que personne ne sera là pour assister à leurs exploits et les relater ? Plus que le caractère imprécis de la menace combattue, c’est ce sentiment de perte, d’inutilité, qui broie le moral des troupes, même si, au fil des pages, on comprend finalement que cet exploit qu’ils vont accomplir “unwitnessed” représente la forme d’héroïsme la plus pure qui soit. Ainsi, la scène finale n’en devient que plus épique.
Je pense que c'est de manière générale la thématique plus large de la saga. Cette forme d'héroïsme désintéressé et la compassion sont deux motifs très récurrents. C'est pour ça que quand on me dit que le Livre Malazéen c'est de la dark fantasy, je suis jamais complètement d'accord. C'est une saga tragique, certes, mais terriblement optimiste.Quoiqu'il en soit, profite de The Crippled God, là encore un très bon roman.

1606
Garlan, toujours un plaisir à lire tes critiques :DAh Dust of Dreams,
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Sinon, quelque chose que Jay Tomio, un ancien blogueur anglo saxon qui n’officie plus vraiment avait remarqué sur le Crippled God (peut-être à lire que si l'on a lu tout le cycle? )
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1608
Pour vous répondre (et merci pour vos compliments !) :- Le Snake, j'ai bien aimé quand même, mais je trouve dommage de n'avoir pas eu le temps de m'accrocher complètement à ces nouveaux personnages, faute de PoV à leur être consacrés en assez grand nombre. C'est pour ça que je prendrai sans doute plus de plaisir à relire ce livre une fois que j'aurais lu TCG. Et j'ai des enfants, si si :rolleyes: et je compatis ! Après, sans savoir le pourquoi du comment, c'est déjà plus dur de s'attacher vraiment.- L'aspect civilisationnel, c'est justement l'un des seuls points positifs que j'ai retirés des passages avec les K'Chain Che'Malle, mais je ne sais pas... narrativement parlant, je trouve qu'Erikson aurait sans doute pu trouver des ressorts moins "obscurs". Peut-être en faisant le lien avec Reaper's Gale, notamment. En reprenant les KCM de ce roman (bon Ok, ce n'est pas possible :D ) et en élargissant sur le petit groupe restant. Ou en nous sensibilisant déjà un peu aux KCM à ce moment-là. Enfin bref, il faudra que je relise en me focalisant particulièrement sur ces passages-là.- Pour le délayage, deux choses. Ça m'avait déjà un peu gêné dans RG, mais l'action reprend nettement le dessus à partir de la seconde moitié du livre, donc ça passait. Il y en a encore plus dans TtH, l'action ne commençant vraiment que dans le dernier quart du livre, mais ça ne m'a pas ennuyé parce que 1) les personnages, on les connaît depuis belle lurette et on a pris le temps de les apprécier et 2) c'est si bien écrit et si poétique, littérairement parlant, que c'est vraiment un plaisir à lire. Dans DoD, ça délaye encore plus puisqu'il ne se passe quasiment rien du tout avant le fameux chapitre 23 (bon allez, à partir de la moitié du chapitre 22, avec un peu de baston chez les Barghasts avant), mais en plus le style redevient plus neutre et il y a vraiment beaucoup de nouveaux personnages auxquels on n'est pas encore attachés parce qu'on n'a pas vécu assez de choses avec eux. Donc les atermoiements de Taxilian and co, franchement, ça m'est passé complètement au-dessus. Moins déjà pour le Snake, moins aussi pour Kalyth (même si... hein, bon). Par contre, dès qu'on passe aux Malazans et aux Letheriis, ça se lit tout seul. Et du peu que j'ai lu dans TCG, je n'ai pas l'impression qu'Erikson aura trop le loisir de délayer, parce qu'il a quand même beaucoup d'arcs narratifs à conclure !- Pour les Barghasts, je n'ai pas été surpris par la tournure des événements, surtout en ayant bien relu (et pour cause :sifflote:) Memories of Ice. Les Barghasts y sont clairement décrits comme des sauvages incontrôlables, en proie à d'innombrables querelles et prompts à s'étriper les uns les autres. Dans MoI, la situation reste sous contrôle de justesse parce qu'Humbrall Taur est un type (très) intelligent et qu'il sait comment profiter des rivalités internes pour asseoir son autorité. Mais dès qu'ils débarquent sur Lether, ça vire progressivement au grand n'importe quoi. Après, compte tenu de la tournure des événements, le sort d'Hetan, quoique parfaitement immonde, n'en apparaît que dramatiquement logique.

1609
Merci Merwin de me rappeler le sujet sur Tor à propos des Barghast, j'avais lu cela à l'époque de leur publication. La relecture de tout cela m'a permis de voir d'autres points de vue très inintéressants sur la question. Bon, je te fais confiance Garlan pour la description des Barghast. Il est vrai qu'ils étaient déjà particulièrement belliqueux dans Memories of Ice mais Hetan, Cafal, la présence d'un autre Barghast dont j'ai oublié avec les Bridgeburners et la fait qu'ils aient été alliées avec les Malazans me les avaient peut-être fait rendu plus sympathiques qu'ils ne l'étaient réellement. Six ans après ma lecture de Dust of Dreams, je me pose quand même toujours la même question.Sinon, bonne lecture pour The Crippled God :D

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:pleure: :pleure: :pleure:J'ai finiiiiiiiiiit tCG !!! :pleure:Bon après avoir passé près de 2 ans à ne lire quasiment que du Malazéen ça fait tout drôle de finir la saga (bien qu'il reste Karkhanas et les nouvelles d'Esselemont ! ;) ).Bon tCG : épique comme toujours avec tout les arcs narratifs qui se rejoignent plus ou moins. Des batailles toujours aussi top à lire, et un rythme rarement atteint dans les autres tomes de cette saga !Néanmoins je reste avec quelques déceptions. La première et la plus importante c'est la fin :
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On est très loin d'un final à la MoI ou encore TtH !L'autre défaut que je trouve c'est qu'on aimerais avoir quelques réponses (pas toutes le mystère c'est bien aussi) mais le passé de certains personnages sont à peine esquissé. Si je comprend l’intérêt pour Quick Ben (le mystère et tout), Ruthan Gudd c'est autre chose. Pareil on aimerais connaitre un peu l’intérêt d’amener Draconus. Son arc est sympa mais finalement il ne sers pas à grand chose... :/Pour revenir à DoD pareil le final m'avait un peu déçu par le coté random et improbable de la bataille finale, même si encore la lire à été un vrai bonheur !Le point de vue général sur la série est que je ne regrette absolument pas de n'avoir quasiment rien lu d'autre en 2 ans ! Cette série est une bombe littéraire que je conseille à tous ! C'est que du bon, mangez-en ! :)

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Hé, j'avais pas vu ton message, Aka :) Content que ça t'ait plu. Pour certaines de tes interrogations, on aura peut-être des réponses dans la trilogie Karkhanas ou Toblakai (qui se déroulera après TCG).
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Sinon, l'auteur était récemment en interview sur le Grim Tidings Podcast et il annonce (à la 32ème minute) qu'il pourrait y avoir des annonces concernant une adaptation du cycle dans le mois ! Rien n'est fait, mais c'est marrant de voir qu'il y a des négociations en cours, dont certaines vont assez loin..

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Excitant, cette annonce ! Et bien sûr ça pourrait tout changer pour l'adaptation française. Croisons les doigts.(PS : eh non, toujours pas de nouvelles à vous annoncer. Ça traîne, mais ça avance doucement :)).

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Merwin Tonnel a écrit :Hé, j'avais pas vu ton message, Aka :) Content que ça t'ait plu. Pour certaines de tes interrogations, on aura peut-être des réponses dans la trilogie Karkhanas ou Toblakai (qui se déroulera après TCG).
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Oui c'est bon j'y passerais rapidement à celles là ! ;)Je suis d'accord pour la certaine mélancolie, mais peut être un poil trop de Hannibal : "I love when a plan goes trough !" :p
Merwin Tonnel a écrit :Sinon, l'auteur était récemment en interview sur le Grim Tidings Podcast et il annonce (à la 32ème minute) qu'il pourrait y avoir des annonces concernant une adaptation du cycle dans le mois ! Rien n'est fait, mais c'est marrant de voir qu'il y a des négociations en cours, dont certaines vont assez loin..
J'ai hate de voir ça !

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Il ne faut pas s'emballer: dans le petit monde des annonces, beaucoup tombent à l'eau...et ensuite, même si le projet aboutit, je suis plus que sceptique pour que la réalisation soit à la hauteur des livres, je trouve tellement la série démesurée...

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Pourquoi pas mais bon, j'en espère pas grand chose honnêtement. D'ailleurs Erikson fait bien de préciser que s'il y a adaptation, ça sera une sorte de retelling avec une reprise de son univers et des personnages sans pour autant respecter scrupuleusement les livres. Pour lui, tant que les personnes en charge respectent les thématiques de ses livres, pas de soucis pour les changements. Perso, je serai pour une adaptation en série animée; ça règlerait les questions de budget de crédibilité des effets spéciaux et de direction artistique.

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Vu sur Reddit :
I had the happy opportunity to meet Steven Erikson this evening in Victoria at a reading for Fall of Light, after which he took questions. I'm not sure to what extent these have been discussed here previously but I figured I would provide updates on the following:- Malazan RPG: interest from SJGames to publish, up to Erikson and Esslemont to develop. Possible kickstarter - in the works but not on the immediate horizon.- Karsa Orlong trilogy: he's signed a contract to write this, it will be set ~15 years after the end of the main series.- An announcement about the sale of TV rights is "imminent".
Étrangement, c'est le fait de savoir qu'il a réellement contractualisé l'écriture de la trilogie Karsa qui m'excite le plus :)