Fini le premier tome de la seconde trilogie et j'accroche toujours autant au style de Carey. Le héros en est
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Imriel, le fils de Mélisande.
Toujours placé dans le même univers, Carey réussit à se renouveler de belle manière en racontant l'histoire du point de vue d'un héros très différent de Phèdre, qui se débat avec son héritage tourmenté, fruit à la fois
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du fait d'avoir pour mère biologique la plus grande traîtresse de Terre d'Ange et des conséquences de son enlèvement et des sévices traumatisants qu'il a subi dans l'enfer de Darsanga.
Du coup, il refuse d'assumer sa propre identité, et à la différence d'une Phèdre qui accepte dès le départ sa nature d'anguissette et la porte avec fierté, il a tendance à se refermer sur lui-même, à se méfier de ses désirs.Le dernier tiers du roman ajoute une touche tragique
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(la mort de Gilot)
et pleine de mystères vraiment bien vue. J'ai beaucoup aimé toute la partie autour
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de la double nature de Lucius, ainsi que le siège qui s'ensuit.
Une lecture toujours aussi addictive; le plus dur c'est de se restreindre et de ne pas se ruer sur la suite.
