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Blog Lunes d'encre a écrit :Les éditions Denoël viennent d'acquérir les droits (après enchères fort serrées) des deux prochains romans de Glen Duncan, The Last Werewolf et sa suite Talulla Rising (ouvrages qui relèvent autant de la bit-litt que Crash ! du récit de course automobile, vous êtes prévenus). Ces livres seront traduits en français par Michelle Charrier.
Je le poste, mais "impossible" pour moi de déterminer dans quel genre exactement se range le roman... Bon, je n'ai pas beaucoup cherché non plus ! ;)

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Lu les Démons de Paris, cité plus haut. La référence à Arturo Perez Reverte est une erreur à mon sens, ce qui n'enlève rien à la qualité de ce roman, c'est juste que c'est très différente dans le style et dans la construction de l'intrigue.Très bonne lecture, une bonne immersion dans l'ambiance de Paris, avant les transformations hausmaniennes, sans avoir à décrire en détail, les couleurs, les odeurs, etc... On est dedans tout simplement.Une bonne intrigue avec un jeu d'influence qui se dévoile au fur et à mesure pour nous dévoiler peu de temps avant la fin, les liens entre les différents parties, et se demander pendant quelques secondes la suite des événement, pour s'enchaîner très rapidement ensuite.La mise en place de l'histoire, se fait par un des personnages qui chemine dans sa propre histoire avant de faire éclater le tableau complet, est particulièrement réussite.On ne s'ennuie pas du début à la fin, rien à redire personnellement, et j'attends impatiemment le prochain livre de l'auteur en mai prochain. :)

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Des commentaires de Gilles Dumay toujours très intéressants sur le blog de la collection :
Pour LE FLEUVE DES DIEUX il est beaucoup trop tôt, il faut laisser une année au titre pour voir ce qu'il va donner à l'atterrissage. Ces deux contrats signés, c'est surtout la preuve que le groupe Gallimard continue à "en vouloir" sur l'imaginaire, notamment grâce à l'action discrète mais décisive de Pascal Godbillon. Olivier Rubinstein (mon boss) m'a affirmé aujourd'hui vouloir garder le cap, même si ça va passer par une année 2011 prudente et économe. Donc voilà, l'enjeu (l'épée de Damoclès) maintenant c'est de réussir 2011 (avec les cartes déjà en main - va falloir phosphorer, mais comme il se passe plein de choses autour de CLEER, j'y reviendrai, je pars peut-être avec une bonne carte dans la donne de départ. Sans parler des réimpressions de Stalker et H2G2, l'intégrale qui s'annoncent).

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Bon, on verra bien si on en parle ou pas, mais voilà toujours la présentation :
Glen DuncanMoi LuciferLunes d’encreOctobre 2011 //Moi, Lucifer, Ange Déchu, Porteur de Lumière, Prince des Ténèbres, de l’Enfer et de ce Monde, Seigneur des Mouches, Père du Mensonge, Suprême Apostat, Tentateur, Antique Serpent, Séducteur, Accusateur, Tourmenteur, Blasphémateur et, sans contestation possible, Meilleur Coup de l’Univers Visible et Invisible (demandez donc à Ève, cette petite garce), j’ai décidé — ta-daaah ! — de tout dire.Tout ? Presque. Le funk. Le swing. Le boogie. Le rock. (C’est moi qui ai inventé le rock. Si vous saviez tout ce que j’ai inventé : la sodomie, bien sûr, la fumette, l’astrologie, l’argent… Bon, on va gagner du temps : tout, absolument tout ce qui vous empêche de penser à Dieu. C’est-à-dire à peu près tout ce qui existe.)Dieu m’a laissé trente jours pour me racheter, dans ce corps immonde, chichement membré, d’écrivain suicidé… Mais qu’est-ce qu’Il croit ? Que j’ai du temps à perdre. J’ai un livre à écrire. Ma version de l’histoire. Et ça fera un putain de bon film, c’est moi qui vous le dis. Hilarant portrait du diable (sous forme de confession pour le moins intime), Moi Lucifer est le premier roman de Glen Duncan à être traduit en français. Né en 1965, Glen Duncan est l’auteur de huit romans. Trois ont connu un succès considérable en Angleterre : Moi Lucifer, Death of a ordinary man et The Last Werewolf, paru en 2011, dont les frères Scott, Tony et Ridley, ont acquis les droits pour le cinéma. Roman traduit de l’anglais par Michelle CharrierIllustration de couverture : Daylon

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Gilles Dumay évoque 2011 et 2012 dans les commentaires de son dernier billet sur le blog...
Je suis très sceptique sur le prix de vente à 28 euros de Julian. Crise oblige on a été contraint de réduire le tirage à 5500 au lieu des 8000 envisagés. 2011 va rester dans mes annales comme l'année la plus pourrie en librairie depuis que je travaille dans le milieu (le nombre de libraires présents à Saint-malo et qui sont dans une terrible situation financière est effrayant... après, il y en a aussi qui s'en sortent bien voire très bien. Tout le monde ne pleure pas.). Même si Julian a un énorme succès l'économie de la collection ne sera pas bouleversée : financer des traductions à 10 000 euros voire plus pour des tirages de tête à 4000 ex est "inimaginable" dans un groupe (pour le moment, la voie semble sans issue). Lunes d'encre continue en 2012 grâce au poids de son fonds, à Stalker/H2G2 et à Folio-SF, mais "financer" des projets ambitieux est de plus en plus compliqué (je ferai les comptes sur Le Fleuve des dieux, 18 mois après parution, mais je ne suis pas sûr qu'on dégagera une marge confortable). C'est vrai pour Denoël, mais pas que, il suffit d'observer l'abandon de parution d'Anathem de Neal Stephenson ou de Air de Geoff Ryman dans une maison concurrente qui à une puissance de feu incomparablement supérieure à la mienne.

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Des nouvelles de la collection :
Chiffres arrêtés au 30 juin 2011 Par Gilles Dumay dans Infos le 22 Juillet 2011 à 08:58 Les 4 meilleures ventes H2G2, L'intégrale : 5687 exemplaires vendus (après retours) Stalker : 5013 A travers temps : 2882 Le Fleuve des dieux : 2833 Pire taux de retours : 79,44% pour Encore une chose * Commentaires : La sortie d'Axis de la période de référence choisie par les services commerciaux (18 mois) fait très mal aux stats, le taux de retours qui avait diminué en mai bondit de plus de 3%, pour dépasser 41%. Il ne diminuera franchement qu'avec la parution de Julian, fin août, et la sortie de Encore une chose de la période de référence (en octobre, donc). Globalement les mises en place sont en forte baisse sur les 18 derniers mois, beaucoup de MEP à moins de 2000 ex. Seulement 2200 sur Destination ténèbres alors que 3000 était de mon point de vue tout à fait envisageable. D'ailleurs, je ne serais pas étonné qu'on finisse l'année à plus de 3000 ventes nettes sur ce titre. L'année va se jouer sur trois titres : Destination Ténèbres, Julian et Moi, Lucifer. Une fois n'est pas coutume, je suis confiant, l'oursin Colfer va bientôt arrêter de me faire boîter et le programme 2012 est solide avec trois temps forts : Vortex de Robert Charles Wilson, La Maison du Derviche de Ian McDonald et Le Dernier Loup-Garou de Glen Duncan. Quant à 2013, l'année verra le grand retour de Christopher Priest avec un nouveau roman inédit situé dans l'archipel du rêve : The Islanders. Guettez sa parution anglaise, je ne serais pas étonné qu'il rafle deux ou trois prix au passage. GD

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J'aime décidément bien cette maison. Je n'en achète pas autant de titres que je le voudrais, principalement pour des contraintes de temps..., mais je trouve que les ouvrages proposés bénéficient toujours d'une réalisation soignée et que les histoires sont plus ambitieuses que la moyenne. Il y a une recherche de l'originalité qui rend cette maison bien à part -et précieuse dans le paysage actuel. Après, je ne suis pas fan de tout, bien sûr, mais la diversité qu'ils apportent est intéressante : j'espère que nous allons continuer à la voir sur les étals (de nouveautés).Après, pour les Démons de Paris, chez Denoel, j'avais été enthousiasmée par l'idée, l'affaire commençait bien mais, je trouve, à un moment ça s'est perdu. Contrairement à un autre lecteur en page précédente (désolée pour l'oubli du nom !), je ne me suis pas sentie hapée par l'histoire du fait d'une absence d'intérêt pour les personnages qui s'est peu à peu accentuée et de quelques maladresses. Pourtant l'idée de départ, le cadre et l'époque choisis étaient très bien trouvés. Mais c'était un premier roman, et rien de rédhibitoire : je suivrai donc les prochaines sorties de l'auteur !

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Pas de chance tout de même...
Une expérience qui me manquaitPar Gilles Dumay dans Anecdotes le 15 Août 2011 à 19:37En treize ans j'ai fait beaucoup de choses chez Denoël (du foie gras pour 60 personnes, tenir le stand du salon du livre, tenir la caisse dudit stand, planter la caisse dudit stand, mettre de l'ordre dans les queues de dédicaces (non ce n'est pas sale))... j'ajoute depuis ce matin 8H51 une nouvelle corde à mon arc : gestion de crise un 15 août, la crise en question étant une inondation dans la salle du photocopieur couleur et mon bureau (les pertes en Lunes d'encre d'archives sont malheureusement considérables - oui, je sais, faute d'étagères ils étaient par terre).Donc au programme, déménagement des meubles et cartons, poubellage des livres détruits, coups de fils au patron, au syndic, recherche de clefs, recherche d'un robinet d'arrêt général dans la cave de l'immeuble, serpillage et essorage, etc.Un grand merci à Grégory M. qui a pris le relais pendant que je faisais le mariolle a France Culture.Bon, ce soir pizza, bière et Monster (la série animée)...GD

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J'attends avec une certaine impatience Julian de Robert Charles Wilson.1. Parce que c'est de Robert Charles Wilson. :D2. Parce que c'est la réécriture post-apo de la vie de Julien l'Apostat, un empereur méconnu, diffamé, admirable et extraordinairement romanesque. Je suis très curieux devoir sa transposition dans une Amérique en pleine décadence.

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@ Sarmate
Parce que c'est la réécriture post-apo de la vie de Julien l'Apostat, un empereur méconnu, diffamé, admirable et extraordinairement romanesque. Je suis très curieux devoir sa transposition dans une Amérique en pleine décadence.
Énorme en effet. Affaire d'autant plus à suivre que j'ai déjà évoqué à plusieurs reprises dans divers sujets (dernier en date : celui sur la Cité de Satan) mon impatience de voir un écrivain réutiliser ce personnage historique fascinant.

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Pour le coup, Julian, même si le roman semble difficile à catégoriser, semble pencher vers la SF, s'il fallait le ranger quelque part. :)J'attends de voir ce que va donner le Priest de mon côté. :)

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Sur le plan éditorial :
Les éditions Denoël ont une nouvelle...Par Gilles Dumay dans Accueil le 31 Août 2011 à 08:02... patronne. Il s'agit de Béatrice Duval qui a été successivement directrice littéraire aux Editions J'ai lu, directrice éditoriale aux Editions Fleuve Noir, puis aux Editions Calmann-Lévy, avant de rejoindre en 2009 le groupe des Presses de la Cité.

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Première rencontre hier avec ma future boss, Béatrice Duval ; elle arrive le 2 novembre. Déterminée, énergique, directe. J'adooooore ! Ca peut passer, ça peut casser ; mais en tout cas ça va être intéressant.GD