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Merci pour vos réactions. :)Bon, une fois encore, je me vois obligé de préciser au cas où que je ne cherche pas à me faire plaindre. ;) Je n'ai pas raccroché le combiné en larmes. :mrgreen:
Ce reportage sur les "Adulescents", dans Envoyé Spécial, filmait en particulier Davy Mourier, qui n'a pas apprécié d'être dépeint en ado attardé, alors qu'il est créateur, journaliste et chroniqueur spécialiste en jeux vidéos, comics et autres "produits pour geeks".
Et ardéchois, ce qui ne gâche rien. ;)
Tu as un droit de regard sur la publication de tes déclarations ??
Aucune idée... A vrai dire, je n'ai aucune envie de tenter de la recontacter.
Mais concernant les a priori, je reconnais que l'essentiel de la production donne malheureusement raison à ceux qui les ont.
C'est sûr.
En même temps est ce qu'on peut vraiment en vouloir à cette journaliste?
Je ne lui en veux pas. Ou alors, je m'en veux autant de n'avoir pas réussi à la convaincre.

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Gwendal a écrit :Que dire qui n'a pas été dit. C'est en fait assez représentatif de la France ça (pour ne pas dire des journalistes français),
Autant le reste de l'argumentaire est défendable, autant cette entrée en matière pourrait relever du cousin germain de Gertrude Asap. Cliché, lieu commun, et pensée à la mode plutôt que réalité, quoi, AMHA . :/ ;)Aléthia, j'étais hilare en lisant ta première anecdote. Celle-là, elle vaut franchement le détour. Je prépare du coup une critique d'un petit cyle en 20 volumes : Les Rougon-Macquart. Ben quoi, le premier volume commence par la description et le devenir d'un cimetière à travers les temps, avec déplacement de squelettes et tout et tout :mrgreen:

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Publivore a écrit :
Gwendal a écrit :Que dire qui n'a pas été dit. C'est en fait assez représentatif de la France ça (pour ne pas dire des journalistes français),
Autant le reste de l'argumentaire est défendable, autant cette entrée en matière pourrait relever du cousin germain de Gertrude Asap. Cliché, lieu commun, et pensée à la mode plutôt que réalité, quoi, AMHA . :/ ;)
Possible ;) j'attend juste l'article ou le reportage (hors magasine spécialisé ou chaine thématique) qui me fera changer d'avis :) (et :rouge: pour une fois que je suis à la mode c'est ballot que ce soit sur une truc polémique). Le truc c'est que même si j'étais borné, étroit d'esprit et bourré de préjugés, je ne risque pas d'influencer grand monde. Gertrude elle de par sa fonction si, et c'est la où le bas blesse. (mais tu as raison la généralisation c'est le mal, sorry donc).
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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A ce sujet je ne sais pas s'il y a ou s'il n'y a pas de "french touch" dans la façon de considérer la littérature ou les loisirs de niche (voilà encore une expression qu'elle est belle, autant que la niche fiscale mais nettement moins avantageux. Couchés, les chiens !) mais je voudrais revenir sur la question de la catégorisation
Eorlingas a écrit :J'ai la sensation (mais je ne connais pas le domaine) que dans la culture anglo-saxonne on catégorise moins les genres (là par contre c'est peut-être plus la valeur commerciale d'un livre qui fait foi, ce qui n'est pas la panacée non plus), les esprits sont-ils plus ouvert à la créativité (en littérature et ailleurs) et de ce fait moins conservateurs. Comme le dit Witch on rêve qu'un livre soit critiqué, évalué sur son contenu quelque soit le genre qu'on voudrait lui attribuer, n'est-ce pas parfois le cas outre atlantique et outre manche (comme en musique par exemple) ?
Ben cela ne me parait pas si évident que cela du moins en ce qui concerne les librairies. Pour l'Angleterre c'est plutôt pas mal, classement en rayon selon le contenu pas de souci (enfin à ma dernière visite dans un Waterstones de base) mais l'un de mes pires souvenirs de librairies c'est aux Etats Unis avec un classement par "destinataire" et des rayons afro-americain, hispano, et puis dans le classement par auteur là aussi distinction selon la "couleur" de l'écrivain :o :rolleyes:Vous me direz que le classement "Jeunesse" est lui aussi un classement en fonction de la nature du lecteur. Mais on a tous été jeunes et on peut même le rester ;) donc c'est quand même assez peu "ghettoïsant"Par contre il se passe quoi si je choisis un livre dans le rayon hispano et que je ne sais même pas ce qu'est un nachos ? D'ailleurs aurais-je même "envie" de trainer dans le rayon hispano si je ressemble à une suédoise ? Oserais-je tout simplement ? On peut dire que le classement en jeunesse de certains livres implique malheureusement que ces livres ne tomberont jamais sous la main du jeune adulte en mal de reconnaissance qui se gardera bien d'aller trainer du côté où sont rangés les Twilight, question d'"image" sans doute :) Là je caricature un peu mais alors quelle horreur si cela devenait la même chose pour le reste des bouquins. C'est un peu comme trainer au rayon bricolage du BHV pour une femme il y a une ou deux décennies : tu sens que pour tous ceux qui sont là, t'es pas à ta place et en plus le vendeur te prend de haut :DJ'imagine bien le vendeur du rayons livres "ghetto X" me regarder avec un sourire condescendant et me diriger gentiment vers un autre rayon "vous trouverez plus ce qui vous convient par ici, ma p'tite dame" :wacko:Ce que j'aime avec Internet, c'est la possibilité de passer au dela des apparences pour communiquer avec l'autre. Il me semble que la lecture c'est aussi cela : ce qui rassemble des gens sans tenir compte des apparences. Alors j'aime quand on ne me jauge pas sur mes lectures comme on pourrait me jauger sur ma blonditude apparente :lol:Ce qui fait la richesse de l'humain c'est son absolue complexité qui implique, selon moi, qu'il ne peut pas être réduit à ce qu'il lit, à ce qu'il fait comme travail ou à la musique qu'il écoute. Tout cela peut constituer la plus totale incohérence et pourtant faire de lui une personne entière, unique et inclassable. C'est aussi un peu ce que sont les bons bouquins qu'ils soient ou pas fantasy : entier, unique et inclassable (et donc lisible par tous !) Enfin bon je vais m'arrêter là, ça doit être le décor de carte postale savoyarde qui me rend lyrique :p

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En fait, d'après tous ces témoignages, il semble qu'on se heurte un peu tous à ce genre de comportement.Évidement, cela fait plus mal quand c'est une journaliste qui va donner une image fausse au plus grand nombre.Mais relativisons ; la BD était un produit pour gamins il y a encore quelques décennies. Elle a gagné ses galons de 9e Art. Dans les années 30, la SF n'était que de la pauvre littérature de pulps. Aujourd'hui, les grands auteurs d'anticipations sont respectés et reconnus de tous.Il y a 15 ans, es mangas et les anime étaient considérés comme la lie de la production télévisuelle et graphique. Aujourd'hui, tout le monde respecte leur poids économique et y découvre des perles.Les geeks, étaient méprisés il y a 15-20 ans. Aujourd'hui, ils dirigent les grosses boites et sont à la mode. On peut être confiant : dans quelques années, la Fantasy passera sans doute de "mode" et intégrera la banalité des références de tous...On n'aura plus besoin de se battre, sauf pour trouver de bons bouquin parmi ceux publiés : comme de tout temps...j'espère ne pas être trop idéaliste !! :D

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Witch a écrit :mais l'un de mes pires souvenirs de librairies c'est aux Etats Unis avec un classement par "destinataire" et des rayons afro-americain, hispano, et puis dans le classement par auteur là aussi distinction selon la "couleur" de l'écrivain :o :rolleyes:
Je ne savais pas que cela existait, en tout cas pas pour les origines ethniques je connaissais les librairies Gay par exemple, mais finalement ça ne m'étonne pas tant que ça. Dans un autre domaine, la musique, il y a quelques années les premiers groupe de fusion (mélange de métal et de funk) black comme Fishbone ou Linving Color devaient sans arrêt se justifier de jouer une musique de blanc (uniquement à cause des guitares qui faisaient très heavy). J'ai quand même beaucoup de mal à imaginer un classement en librairie comme tu le décris Witch, finalement on ne catégorise pas tant que ça :p Je suppose que cela doit quand même correspondre à une demande. Comme je l'ai dit ailleurs, je n'aime pas la multiplication des petites cases(en sous genres de plus en plus nombreux) où tout doit être bien rangé, mais il est évident que cela correspond à quelque chose dont certains (sans doute une majorité) ont besoin, ne serait ce qu'en terme de repères.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Euh, j'ai quand même l'impression Alana que tu vas un peu vite en besogne...Parce que pour nos "bien pensants", nos intellectuels, ceux qui font (soit disant) autorité, je ne suis pas sûr que les geeks, les mangas, la SF ou la BD sont moins méprisés que la fantasy...Tout à un degré divers bien sûr, la BD est peut être un peu plus reconnue que le reste de tes exemples, mais il n'en reste pas moins que pour la majorité, elle n'est qu'un simple passe-temps : des histoires toutes simples, avec des dessins. Watchmen (entre autres choses) est encore loin d'être ancré dans les esprits de tous en tant qu'oeuvre d'art...

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alana chantelune a écrit :On peut être confiant : dans quelques années, la Fantasy passera sans doute de "mode" et intégrera la banalité des références de tous...On n'aura plus besoin de se battre, sauf pour trouver de bons bouquin parmi ceux publiés : comme de tout temps...
Sauf que les journalistes faisaient exactement les mêmes reportages avec les mêmes clichés et avec les mêmes préjugés il y a 15-20 ans, quand cela ne tournait pas à la caricature et à l'affabulation !Souvenez-vous des reportages du type "mon enfant joue aux jeux de rôles, dois-je craindre pour sa sécurité / santé ?" "Oui ma chère madame, car d'après notre enquête le jeu de rôle montre un grave problème de déni du réel dont profitent souvent les mouvement sectaires de mouvance sataniste..."Quant au niveau des journalistes français, je suis l'avis de Gwendal : il est globalement affligeant et cela ne s'arrange pas !(fautes de français, complaisance, esprit courtisan, politiquement correct de rigueur, marronniers à gogo, vérités de lapalisse, micro-trottoirs bidons, sondages ridicules, montages suspects, jingles et transitions bling-bling, questions archi-creuses, clichés et préjugés à tire larigot, aucune enquête de fond, aucune vraie question, aucun courage...)

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Disons qu'il est plus facile de se réfugier dans ses idées pré conçues plutôt que d'opérer une réelle réflexion sur soi même...:sifflote:Je serais curieux de connaître la position de cette journaliste sur le cinéma par exemple : je pense qu'elle ne doit pas considérer les grands réalisateurs français (Renoir, Carné, Clouzot,...) comme de simples faiseurs et que le cinéma est bel et bien un art.Or cela n'a pas toujours été le cas : l'"intelligentsia" a longtemps considéré qu'il ne s'agissait que d'un vulgaire divertissement tout juste bon à satisfaire les masses.Comme quoi les position évoluent et il ne faut pas désespérer... même s'il y a parfois de quoi !;):)

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John Doe a écrit :Disons qu'il est plus facile de se réfugier dans ses idées pré conçues plutôt que d'opérer une réelle réflexion sur soi même...:sifflote:
Ce qui est d'ailleurs valable pour nous aussi ! :)Cela dit, moi non plus, je ne serai pas aussi optimiste qu'Alana. Pour le grand public, je n'ai pas l'impression que la SF soit si clairement établie que ça, et les geeks, on en parle, mais ça reste souvent une vision cliché.

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Intéressante ton Expérience Gillossen. Ne t'en veux pas, c'est dur de luter contre les préjugés.Mon sentiment est partagé, d'un côté je ne cherche pas à convaincre les gens à tout pris que la fantasy, c'est plus subtile que les préjugés communs. mais d'un autre c'est agaçant de voir des articles réducteurs (quelque part c'est un peu une critique sur nous qu'ils font). Les journalistes se discréditent à mes yeux en faisant ça (mais je pense que ça leur fait une belle jambe ....).

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La France qui se targue souvent d'être le pays des Lumières se regarde beaucoup le nombril et s'auto-satisfait de ses intellectuels médiatiques qui fixent les (pseudo)valeurs culturelles. Et les moutons suivent s'il veulent faire entrer dans le pré. Paradoxalement en valorisant l'individualisme on glorifie l'inculture, ou on "lisse" et uniformise ce qui pourrait rester de culture afin qu'elle se vende mieux aux masses. Dans ce contexte il en effet difficile d'entamer une discussion de fond, d'avoir une oreille attentive et intéressée, quelque soit nos arguments.
La France est un pays très particulier. Le modèle républicain est censé défendre l'égalité et ce partout. L'égalité ce n'est malheureusement plus la valeur de 1789 auquel nous pouvons rester attacher. Cette république "une et indivisible" veut standardiser les goûts, les comportements. Elle a commencé le 20éme siècle en détruisant les cultures régionales et rêvent d'éliminer les cultures populaires. Si l'on regarde bien contrairement à la Grande Bretagne, aux USA ou à l'Allemagne nous n'avons pas eu de proto fantasy dans les premières années du 20éme siècle. J'ai pourtant fait quelques recherches et j'ai trouvé peu de chose significative. C'est autour des années 70 que la fantasy apparaît chez nous. Donc c'est principalement une culture d'importation, mais pas uniquement j'ose le penser. La France dispose d'un terreau culturel favorable pour ce type de littérature bien plus proche de nos racines que la littérature blanche. De la même manière tout un pan de la culture SF (en gros celle qui précéde la deuxième Guerre Mondiale) a été occulté des mémoires et on a fait croire que la SF était une littérature d'origine américain. Bref on eu de cesse de lutter contre tout ce qui pouvait géner le modèle de la distinction cher à Bourdieu. Il faut surtout remarquer qu'aujourd'hui ceux qui ont les leviers du pouvoirs qu'il soit politique, économique ou culturel ont plus de 70 ans. Et ils font tout pour le garder au lieu de profiter d'une retraite bien méritée.

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Ce que dit Witch me fait penser à la librairie la plus proche de chez moi. Non, il n'y a pas de rayon hispano ou autres, mais les livres de fantasy et SF sont tous dans le rayon enfants, et avec un choix ridiculement pauvre. Autant dire que cette librairie ne bénéficie pas de ma clientèle. Je trouve plus facilement un livre intéressant au marchand de journaux de la rue d'à côté. Les propriétaires de la librairie doivent avoir une très haute opinion de la fantasy...Quant aux journalistes, j'ai plus d'une fois constaté des erreurs dans leurs articles. Il leur faut chercher ce qui fait vendre. De plus, s'il faut pondre trois articles dans la même journée, ont-ils vraiment le temps de tout approfondir ?

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Witch a écrit :mais l'un de mes pires souvenirs de librairies c'est aux Etats Unis avec un classement par "destinataire" et des rayons afro-americain, hispano, et puis dans le classement par auteur là aussi distinction selon la "couleur" de l'écrivain :o :rolleyes:
Aux Etats-Unis, comme Evildeus, je n'ai pas eu cette (bad) expérience de classement par destinataire, par contre, la première fois que je suis rentrée dans la librairie à deux pas de mon université, j'ai eu l'impression de rentrer dans la caverne d'AliBaba !!! La partie SF-Fantasy-comics recouvrait la moitié du rdc du magasin, soit 5 fois plus que le rayon SF-fantasy-bd de la fnac où je fais mes achats... c'était hallucinant !et quand j'ai commencé à chercher mes auteurs fétiches, je n'ai pas eu des regards discourtois comme j'en ai eu parfois en France parce que j'achetais un poche avec une nana à poil sur la couverture illustrée par Siudmak (grrrr smiley qui vomit)...donc la fantasy est mieux vue de l'autre coté de l'atlantique... :huh: cette journaliste devrait le voir, non ?

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ramaloce a écrit :donc la fantasy est mieux vue de l'autre coté de l'atlantique... :huh: cette journaliste devrait le voir, non ?
Ou le sens du commerce y est beaucoup lus développé, ce qui correspond aussi bien à toute cette expérience... ;)Quant à des librairies dont le rayon SF / fantasy / horreur est plus développé que ceux de la FNAC, et qui prennent une bonne surface, j'en connais au moins 2, dont une sur la place centrale de LIlle, (enfin, si ça n'a pas changé depuis 3-4 ans... :P) et l'autre sur le Boul'Mich à Paris. Bon, OK, dans les deux cas, c'est au sous-sol. Mais je ne pense tout de même pas que ce soit si exceptionnel (ou j'ai eu beaucoup de chance ?)

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Publivore a écrit :
ramaloce a écrit :donc la fantasy est mieux vue de l'autre coté de l'atlantique... :huh: cette journaliste devrait le voir, non ?
Ou le sens du commerce y est beaucoup lus développé, ce qui correspond aussi bien à toute cette expérience... ;)Quant à des librairies dont le rayon SF / fantasy / horreur est plus développé que ceux de la FNAC, et qui prennent une bonne surface, j'en connais au moins 2, dont une sur la place centrale de LIlle, (enfin, si ça n'a pas changé depuis 3-4 ans... :P) et l'autre sur le Boul'Mich à Paris. Bon, OK, dans les deux cas, c'est au sous-sol. Mais je ne pense tout de même pas que ce soit si exceptionnel (ou j'ai eu beaucoup de chance ?)
Ce que je voulais dire, c'est que le rayon sf fantasy était un des plus grands de tous les genres présentés, et pourtant c'était une librairie grande enseigne Barnes&Nobles ! Alors, est ce que c'était la proximité de l'université qui encourageait la présence d'un rayon de cette taille ? probable ! et du coup oui, le sens du commerce y est pour quelque chose ! :DHS : et pour les librairies en France, je reconnais que je ne mets les pieds qu'à la fnac (et Glénat pour mes bd), et que pour la fantasy je commande tout en ligne... du coup je n'ai jamais fait l'effort de chercher une librairie avec un rayon conséquent.

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Si vous le voulez bien, j'en reviens au sujet principal. Que Barnes & Nobles à New York, Gibert à Paris ou Domknigi à St-Perterburg aient des rayons conséquents dans le domaine fantasy, alors que ce n'est pas le cas d'autres chaînes de vente de livres (je ne parle pas ici des libraires, qui eux font leur boulot en général par passion, et pour un revenu de misère), à mon avis ça prouve uniquement qu'ils ont compris qu'il y avait là une manne. Autrement dit, matière à faire du pognon.Et curieusement :On se trouve ici (en France) devant une situation ou les critiques cinéma vont encenser le troisième volet du Seigneur des Anneaux alors qu'ils ont conchié tout ce qui précédait (mais le succès public aidant à se faire un avis, hein...). Et de même, les "critiques" "littéraires" gerbent élégamment sur toute la littérature rattachée de près ou de loin à la fantasy qui n'a pas rapporté un max de thunes grâce à son adaptation cinéma par une major.M'est avis qu'il y a un manque de cohérence dans les critiques. Ou alors...

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ramaloce a écrit :
Publivore a écrit :
ramaloce a écrit :donc la fantasy est mieux vue de l'autre coté de l'atlantique... :huh: cette journaliste devrait le voir, non ?
Ou le sens du commerce y est beaucoup lus développé, ce qui correspond aussi bien à toute cette expérience... ;)Quant à des librairies dont le rayon SF / fantasy / horreur est plus développé que ceux de la FNAC, et qui prennent une bonne surface, j'en connais au moins 2, dont une sur la place centrale de LIlle, (enfin, si ça n'a pas changé depuis 3-4 ans... :P) et l'autre sur le Boul'Mich à Paris. Bon, OK, dans les deux cas, c'est au sous-sol. Mais je ne pense tout de même pas que ce soit si exceptionnel (ou j'ai eu beaucoup de chance ?)
Ce que je voulais dire, c'est que le rayon sf fantasy était un des plus grands de tous les genres présentés, et pourtant c'était une librairie grande enseigne Barnes&Nobles ! Alors, est ce que c'était la proximité de l'université qui encourageait la présence d'un rayon de cette taille ? probable ! et du coup oui, le sens du commerce y est pour quelque chose ! :DHS : et pour les librairies en France, je reconnais que je ne mets les pieds qu'à la fnac (et Glénat pour mes bd), et que pour la fantasy je commande tout en ligne... du coup je n'ai jamais fait l'effort de chercher une librairie avec un rayon conséquent.
[mode soutenons les libraires indépendants = ON]Justement, il existe beaucoup de petites librairies indépendantes qui mettent en valeur la fantasy, sf, l'imaginaire et même s'y spécialisent... Si tu es sur Lyon je te conseille Trollune dans le 7e...Pourquoi ne pas plutôt soutenir ceux qui en font leur principal atout – et en général sont de fors acteurs du milieu – plutôt que de se plaindre de ceux qui ignorent ce rayon ?[mode soutenons les libraires indépendants = OFF]

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Le rayon fantasy de la Librairie de Provence à Aix était super aussi, mais la personne qui s'en occupait n'y est plus. Maintenant le rayon a déménagé et est moins mis en valeur, c'est un peu dommage, même si c'est pas honteux non plus. Donc ça va vraiment dépendre des libraires, certains sont vraiment motivés pour mettre la fantasy/sf en avant.