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Santino est traductrice il me semble. mais ça s'applique quand même !J'ajoute d'ailleurs qu'après, tu n'auras plus le droit de rencontrer les autres bibliothécaires/libraires/auteurs/traducteurs ;)

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Cédric Ferrand a écrit :
Santino a écrit :mon budget remercie l'auteur et les Moutons Electriques !
Merci à toi d'avoir parié sur ce livre.
C'est tout naturel. Et m'est avis que c'est moi qui ne vais pas tarder à vous remercier d'exister :). Ou plutôt de continuer à exister : il me semble avoir lu une de vos nouvelles, à l'époque, chez l'Oxymore. Ou alors je me trompe complètement :huh:@ Flykillerman : houlà, j'ai loupé un épisode. Mais en tout cas, je ne vis pas à Montpellier.Et oui, Atanaheim, je suis bien traductrice :-)

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Santino a écrit :@ Flykillerman : houlà, j'ai loupé un épisode. Mais en tout cas, je ne vis pas à Montpellier.
Il faisait allusion à la suspicion de paris truqués qui entoure certains Handballeurs professionnels de Montpellier ;)

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Santino a écrit :il me semble avoir lu une de vos nouvelles, à l'époque, chez l'Oxymore. Ou alors je me trompe complètement :huh:
Je ne connais pas l'Oxymore.Ma seule nouvelle publiée professionnellement avant W était dans le magazine Casus Belli. Je l'ai republiée gratuitement avec d'autres textes sur Feedbooks :

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Enfin fini et, sans passer par quatre chemin, je dois dire que la lecture fut pour le moins agréable. J'accroche de toute manière très facilement avec ce qui est Dark Fantasy...Là, je dois dire que j'ai été servi. Quartiers populaires (en fait c'est tout Wastburg qui est populeux), gardoches sans scrupules, du pontard au purgeard, une magie qui a subitement disparue (un parallèle avec l'or noir de notre bonne vieille terre ? ;))... L'intrigue se déroule en filigrane, et se déroule bien, on ne l'oublie pas un moment.Certains points risquent d'en rebuter pas mal (pas moi mais tout est une question de goûts) :- Le vocabulaire très "franc du collier", avec quelques mots qui offusqueraient plus d'un fan de High Fantasy- La forme du récit, divisé en plusieurs histoires à première vue indépendantes (mais qui ne le sont pas en fin de compte)- Le fait qu'il n'y ait pas de héros à proprement parler- Pas d'elfes, pas de nains, pas d'orcs... :sifflote:Mais tous ces points sont à double tranchants, car ils sont à mes yeux les vrais points forts de cette œuvre.Maintenant, j'attends Cédric Ferrand sur un tout autre registre : un roman (pourquoi pas une saga ?) plus classique, et pourquoi pas dans l'univers de Wastburg ?
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Du bon boulot :p 7,5/10

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Merci Yskin.Je travaille fort en ce moment pour m'empêcher de retomber dans la même logique structurelle que pour W.Et je dois me faire violence pour ne pas multiplier les points de vue et mettre la pédale douce sur la mortalité.On verra bien si j'arrive à ne pas trop me trahir.

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Cédric Ferrand a écrit :Merci Yskin.Je travaille fort en ce moment pour m'empêcher de retomber dans la même logique structurelle que pour W.Et je dois me faire violence pour ne pas multiplier les points de vue et mettre la pédale douce sur la mortalité.On verra bien si j'arrive à ne pas trop me trahir.
Si c'est ton truc les points de vue multiple et les meurtres en série, je ne vois pas pourquoi tu devrais te faire violence et lutter contre ce qui pourrait être ta signature, ton identité. :) Sauf peut être si le résultat final donnait juste une copie de ton précédent bouquin, avec juste une époque et des persos différents mais le schémas narratif identique. Là effectivement ça serait problématique. :p

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A mon avis Mr Ferrand (quelle déférence !) prend le changement de structure comme un défi :)Perso, je pense qu'il s'en sortira encore mieux que pour Wastburg... Après, reste à savoir si la vue sera à la 1ère ou à la 3ème personne ! Pour moi, ça change tout !

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C'est du rétro-futur, c'est basé sur un personnage (et ses deux collègues) et c'est à la 3e personne.Et comme ça se passe dans un pays étranger, l'argot n'est pas présent dans la narratiob, mais il y a des mots locaux par moment.Je ne refais donc pas du Cédric Ferrand dans la forme, mais sur le fond c'est difficile de changer. Disons que je ne peux pas faire du Katherine Pancol (et en même temps, ce n'est pas ce qu'on me demande, donc ça tombe bien).Mais c'est difficile de ne pas se parodier soi-même, par moment.Pour Wastburg, un des premiers lecteurs m'avaient conseillé d'écrire un chapitre de plus pour expliquer un détail de l'intrigue. Ça faisait quelques mois que j'avais terminé l'écriture du roman, aussi quand j'ai entamé l'écriture de ce chapitre, j'ai eu l'impression de me pasticher. Je n'ai donc pas insisté.

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Quand on prend l'exemple de Glen Cook (comme par hasard... :p), il a beau changer de saga (La Compagnie Noire, Garrett et Les Instrumentalités de la Nuit), eh bah il garde toujours le même style d'écriture... Moi ça me choque pas (parce que je suis fan) mais je suis sûr de ne pas accepter ce genre de répétition pour tous les auteurs. Je sais c'est injuste mais je suis persuadé que la plupart des lecteurs fonctionnent comme ça...Après, un autre bouquin avec le même style d'écriture que Wastburg, perso, ça ne me gênerait pas, au contraire. C'est plus s'il y avait répétition du format que cela me posera un souci.En tous cas, j'ai hâte et sache que je serai présent le jour de la sortie de ton futur roman ! :)

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Fini. Pas déçue. Bonne lecture.En fait, si on devait résumer Wastburg en un mot, ce serait "ambiance". À travers tous ces personnages, toutes ces scènes de vie, on est vraiment immergé dans la ville. Le lieu paraît réel tant il est bien décrit et tant les détails sont nombreux. Je n'ai connu ça qu'avec deux autres villes : Ciudalia et Ankh-Morpork. Autant dire que c'est un compliment. ;)Après le premier tiers du livre, je me tapais la tête contre les murs en me disant : "Rhaaaaa, mais où il veut en venir ????" A bout du deuxième tiers, je me disais : "Comment tout ça va se rejoindre ?" Et j'ai quasiment lu le dernier tiers d'un trait pour arriver au bout. C'est du bon, tout ça.Pour le style, chapeau bas : comment être littéraire en utilisant de l'argot et du vocabulaire de la rue. C'est un numéro d'équilibriste, mais c'est très, très réussi.Bien contente d'avoir craqué lors de mes derniers achats sur Kindle, moi !