241
Je me rends compte que j'ai été ambigu dans mon précédent post. Je voulais dire que ce que nous appelons bit lit les anglosaxons l'appellent paranormal romance. Le terme bit lit est une invention d'Alain Névant, formé sur chick lit pour justement cibler le public féminin. Une étiquette artificielle destinée à conquérir le public féminin. Comme si le public féminin avait attendu ça pour s'intéresser à la fantasy.

243
dwalan a écrit :Certes, il y des étiquettes, mais à vous lire, je me demande si la "bonne" étiquette est celle que met le lecteur ou l'auteur... ou bien les 2 !
Les deux mon colonel :D L'auteur à une idée de l'étiquette de ce qu'il écrit (Goodkind qui ne fait pas de la fantasy toussa), ou des fois se refuse à mettre une étiquette. En même temps, le lecteur à bien le droit de faire son petit rangement perso, avec ses propres étiquettes (quand je regarde sur Babelio par exemple, le classement, par d'autres, d'un livre que je viens d'ajouter, y'a un paquet de tags bien différent du mien :)).@ Fabien ton message précédent était très clair pas de soucis (enfin pour moi :p), je signalais juste que même en collant paranormal romance à Bit-lit, au final on n'a pas le compte : Mercy = urban fantasy aux states et Bit-lit (paranormal romance donc) chez nous. Il me semble, mais je ne suis plus très sûr, que pour avoir du paranormal romance, il faut vraiment que l'histoire d'amour soit centrale et que l'histoire finisse bien (encore plus restrictif que Bit-Lit en fait :D).Bon au final tout ça c'est une petite querelle de clocher, pas bien grave, puisqu'au final le lecteur fait bien ce qu'il veut. Moi j'ai dans la même case : Mercy, Anita, du Gaiman, "Night Watch", "Kalix" de Millar, "Lombres" de Miéville; Sans doute un joyeux bazar pour certains qui auront besoin de plus de clarté dans leur rangement :)Edit : question à ceux qui bossent en librairie parmi nous : le classement en Bit-lit a t'il, à votre connaissance, une influence sur l'achat d'un bouquin ? Que ce soit en négatif (le terme étant jugé comme péjoratif) comme semble le craindre Witch ou en positif (ceux qui ne veulent lire que de l'estampillé Bit-lit).
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

244
Oui, j'ai déjà vu des gens avoir un mouvement de recul quand on leur dit "ce livre est de la bit-lit". Moi même ma première réaction est la méfiance. Si perso je peux passer outre puisque j'achète un livre et pas un genre, j'en connais qui se disent qu'ils ont déjà bien assez à lire sans s'emmerder à aller trier dans la bit lit ce qui les intéresse ou non, surtout quand ce qui les intéresse est très très minoritaire et que malgré un potentiel intérêt, la méfiance est bel et bien là et empêche de franchir le pas.J'ai aussi l'impression que l'étiquette bit lit attire les amateurs. L'étiquette étant tellement restrictive (ou tellement bien définie), l'amateur sait qu'il peut acheter à peu près n'importe quel bouquin estampillé bit lit et y trouver ce qu'il y cherche. Bon, de préférence il faut que ça soit le même éditeur que celui qu'il a expérimenté auparavant (ça aide pour la confiance) et si les copines ont testé et aimé, c'est encore mieux, quand même.J'observe pas mal ça avec les réactions face aux sorties des Milady. De nombreuses blogueuses seraient prêtes à acheter toutes les nouveautés si elles en avaient les moyens, avant même d'avoir des retours dessus. Parce que leur expérience passée leur a prouvé que. Et un 4è de couv' + une couverture typée suffit à les convaincre.

246
Je me demande si on ne pourrait pas classer ça en bit lit :http://www.riviereblanche.com/panthera02.htmD'après ce que je sais ça mélange les codes du roman populaire et ceux de la fantasy urbaine puisqu'il y a des fées, des satyres, des centaures... Et d'ailleurs sous le pseudonyme de Pierre Alexis Orloff se cache un auteur qui hante ces lieux et qui écrit aussi sous son propre patronyme. Aux Utopiales 2009, Philippe Ward m'avais donné l'indice de trop qui m'a permis de l'identifier.

247
Il y a actuellement un buzz dans la blogosphere anglophone de l'imaginaire autour d'une autrice singapourienne, J Damask qui vient de sortir chez une small press un roman de bit lit se déroulant à Singapour et mettant en scène une famille de loup garous chinois ( des lang, nous dit on). Il y a entre autre une excellente critique de son roman sur le blog de Aliette de Bodard ( c'est comme ça que j'ai découvert son existence). Mais l'auteur a été remarqué par Sfsignal ce qui est quand même un bon début pour un auteurJe mets le lien vers la critique d'Aliette de Bodard :http://aliettedebodard.com/2011/06/22/w ... -j-damask/Et vers une intervention de l'auteur elle même toujours sur le blog d'Aliette de Bodard :http://aliettedebodard.com/2011/06/30/g ... idding-me/Et je dois dire que ça donne envie. J'ose espérer que ce sera traduit en français parce que ça à l'air assez supérieur à pas mal de série bit lit dont on a parlé ici.

249
Et les publics ne se mélangent donc pas, comme on pouvait s'y attendre. Tout le monde en prend pour son grade, même si finalement il y a tant de sons de cloche différents qu'il n'y a pas vraie ligne directrice dans le dossier.

252
C'est malheureux mais rien qu'a la vue de la couv, je fuis. Peut être à tort me direz vous mais tant pis.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

253
Gwendal a écrit :C'est malheureux mais rien qu'a la vue de la couv, je fuis. Peut être à tort me direz vous mais tant pis
Même chose pour moi. :sifflote: Certaines couv' inspirent parfois des réactions... viscérales ;)

254
Suis-je le seul à faire une fixation sur le nom de l'héroïne ?Jill Kismet... déjà moi ça me fait plutôt penser à un nom français du genre Gilles Quismet. :pEt puis je passe sur moult jeux de mots m'ayant traversé l'esprit :mrgreen:

258
Gillossen, t'es un champion de l'ironie.....Même involontaire...dans résumé de la discussion, me suis retrouvé avec un pop-up: "bon" ...70% de réduction. C'est bien ce que ça vaut!:p.