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Livres du Nord terminés, et très très bonne lecture. :)Comme le deuxième tome, le troisième se recentre plus sur Toubib, mais j'ai préféré ce tome, on voyage plus, et surtout la relation avec la Dame est très intéressante.Les rangs de la Compagnie Noire sont plus que parsemés à la fin, la situation des survivants très périlleuse, et bien que la fin reste donc très ouverte, elle conclut toutefois bien ce premier cycle.Le point de vue de Toubib est bien sympa, l'action est mise au premier plan et les descriptions ou passages lents sont supprimés, c'est un récit très subjectif mais c'est ce qui fait sa force, on se sent immergé au sein de la Compagnie. :)Vivement la suite, faut que j'attende la sortie omnibus de TOR des Livres du Sud, mais ça ne devrait plus tarder. :)Dernière chose, pour les lecteurs VO, le niveau d'anglais est dans la moyenne supérieure de ce que j'ai lu pour le moment, les principales difficultés sont de se faire au style, le vocabulaire n'est pas le plus simple, mais dans l'ensemble ça passe pas mal. ;)

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Petite chose qui m'a interpelé:Je suis pour le moment dans la lecture du tome 4 (Jeux d'Ombres), et je n'ai pas pu m'empêcher de feuilleter les tomes 5 et 6 que j'ai déjà en livre de poche chez J'ai Lu: résumé, nombre de pages et.... chapitres.Et c'est là qu'intervient mon interrogation. Jusqu'au tome 4 inclus, chaque chapitre avait un titre, et puis à partir du 5, fini !!! (chapitre I, chapitre II, chapitre III....).Est-ce dû à l'édition J'ai Lu, ou est-ce pareil dans les livres de l'Atalante?Bon certes ce n'est pas un interrogation d'une importance capitale, mais ça m'a tout de même interpellé...gentiment.

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Sans vouloir trop te spoiler, je pense que c'est tout à fait normal. Quelqu'un qui a l'édition Atalante pourra peut-être confirmer, mais je crois que c'est dans l'ordre des choses :p

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Si mes souvenirs sont bons, cela varie, et me semble dépendre de l'annaliste. Par exemple, dans le dernier tome, on a à la fois un titre de chapitre et la situation géographique (faut dire que ça bouge pas mal :p). Je pourrai le confirmer ce soir, avec l'édition omnibus sous les yeux.

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4ème tome "Jeux d'Ombres" terminé...et dans l'ensemble, je suis assez déçu.Autant j'avais énomément apprécié les tomes 2 et 3 (et à un degré moindre le tome1), autant j'ai eu plus de mal à la lecture du 4ème.Même si les dernières pages m'ont bien plu, je me suis pas mal ennuyé à suivre la longue descente de la Compagnie dans les terres du sud (les 2/3 du livre) où il ne se passe pas grand chose.D'autre part le fait que Toubib
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n'y est pas étrangère non plus.
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J'espère maintenant que le tome 5
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saura "remonter" mon envie de lire la Compagnie Noire que j'avais avant ce tome 4 qui m'a laissé une impression mitigée.

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J'ai ressenti cette déception parfois aussi avec la compagnie noire. La perte de personnages importants, des changements conséquents....On a envie de voir poursuivre avec l'équipe qu'on a connue au début.Mais c'est aussi, ce que j'adore dans ce bouquin, les héros sont plus ou moins renouvelés et l'histoire reste toujours aussi intéressante sur l'ensemble des volumes.Donc je te conseille de continuer jusqu'au bout, la suite est tout aussi géniale :)

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J'ai pour ma part ressenti un léger essoufflement sur "Elle est les ténèbres" et "L'Eau dort". La première partie de ces deux volumes me semble inutilement délayée et l'économie de deux cents pages pour chaque aurait été un plus. Cela dit, Cook parvient à maintenir l'intérêt de l'ensemble grâce aux péripéties que vit la Compagnie et grâce aux changements d'annaliste."Soldats de Pierre" termine la série en beauté et est passionnant de bout en bout. Ah... le retour de
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Ah... les disparitions de
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Terminé ce tome cette semaine et c'est difficile de quitter la Compagnie.Les soldats vivent...

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Oui, hein ?C'est marrant, moi, L'eau dort est un de mes préférés, notamment à cause de son annaliste.Ceci dit, peut-être qu'à la relecture, je changerai d'avis...Sered

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ashes a écrit :[…] Toubib, Madame, Murgen, Roupille, Corbeau, Boubou (je ne me remettrais jamais de ce surnom, quel est-il en VO?) le Général, le Hurleur et son tapis riquiqui, le Maître des Ombres, Gobelin, Qu'un Oeil, Silence, la Rose (j'en oublie beaucoup) et ma préférée Volesprit, ah Volesprit et ses corbeaux. !!!!Cela fait longtemps que je l'ai terminé mais ils sont toujours là avec moi. Je ne remettrais pas la dernière phrase du cycle (quelqu'un l'a déjà posté mais elle reste gravé dans ma mémoire, rien que pour la connaître et la comprendre, lisez jusqu'au bout.Une série à lire absolument, riche, éprouvante, remplie de questions à se poser, bourrée d'humour noir, impitoyable et inoubliable.Ashes qui aime la Compagnie
Je n'ai pas trouvé de meilleur moyen pour commencer mon message que de citer partiellement le message d'Ashes posté début avril tant il décrit avec précision mon sentiment à la fin de cette lecture. J'ai achevé celle du dernier tome omnibus (L'eau dort, Soldats de pierre) il y a plus d'un mois, et les émotions générées sont encore si présentes que je ne sais trop comment les faire partager. Essayons toutefois.Et à partir d'ici, c'est du spolier, désolé de ne pas avoir trouvé un moyen d'en parler autrement.
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Une des grandes forces de cette œuvre est vraiment d'avoir réussi à rendre les personnages – presque tous – excessivement attachants, d'avoir réussi a en dresser un portrait psychologique si fin que finalement, tous les actes, toutes les trahisons, s'expliquent autrement que par un "Je suis le méchant" ou "Je suis le gentil". Ces personnages vivent réellement, dans toute leur complexité.Je pourrais en parler pendant des heures, et ce post est déjà bien assez long. J'avais juste envie de faire partager mes émotions, que ceux qui ont aimé s'en souviennent, que ceux qui ne l'ont pas lue soient intrigués et s'y essayent.À la fin de ma lecture, j'ai repensé à une phrase de Gillossen quand il "justifiait", ou expliquait plutôt, sa notation du cycle d'Eä. En dehors des qualités de ce cycle, il insistait également sur "la rencontre entre un livre et un lecteur, à un moment donné" (citation de mémoire, que les exégètes de Gillo me corrigent ;)). Ma lecture de la Compagnie s'apparente à cette relation, l'immense plaisir que j'ai éprouvé n'est pas uniquement lié aux qualités des Annales, cette "rencontre" l'a transcendé. C'est mon petit 10/10 à moi.Pumila, qui aime aussi la compagnie.

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Pumila a écrit :...
Que d'émotions que je n'ai pas encore réussi à exprimer depuis que j'ai (presque avec regret) fini le dernier tome de la Compagnie Noire. Que dire de plus après cela :)Les soldats vivent... :)

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Ah... La compagnie noire.Désolé pour la résurrection du post, mais c'est presque un sacrilège de le laisser dormir pendant 17 jours!Personnellement, j'ai commencé à lire cette série il y a un peu plus d'un an, et je n'en suis qu'à Elle est Ténèbres. J'suis pas un rapide en besogne, hein, mais faut dire que j'exulte toujours à l'idée de relire les papelards que j'ai adoré. Pour tout vous dire, cela bien faire la 9ém fois que je relis actuellement La Rose Blanche, et le plaisir reste ma foi, toujours intact -Comprenez que je trépigne toujours comme un gosse épileptique lorsque que je lis- toujours le méga trip.Un univers tellement réaliste, sombre, noir de rancœur, de violence et de haine. Des personnages toujours plus charismatiques, intrigants et malsains, particulièrement les 10 Asservis originels ( The ten Who were Taken ), ou, ( à l'endroit ou j'en suis, on ne sait toujours pas grand chose sur ce qu'ils furent...) Croquelune, Le Boiteux, Rôde-la-Nuit, le Pendu, Hurleur, Volesprit, Craque-les-Os, Anonyme, Transformeur et Tempête... Enfin, des vrais gueules, des types qui en ont dans la caboche, des types brutaux, des personnages ultra-charismatiques... Et même si on ne sait rien d'eux, ils sont tellement fascinants. Croquelune, une seule ligne lui est consacrée: sa sauvagerie avait impressionné Toubib durant la terrible bataille de Charme. C'est tout Le terrible livre noir de leur vie qui reste inviolé, pour le plus grand plaisir de notre imagination excitée par tout ces mystères.Et que dire du Dominateur? Sa terrible ombre englobe d'une aura malsaine les 3 premiers tomes, et pourtant, on ne connait presque strictement rien sur ce personnage. Son aura de mystère et de brutalité, son apogée, la Domination, n'en ait que plus intrigante... Un vrai fantasme. " Des relents d'enfer importé sur terre..."400 ans après la Domination, leur puissance, leur fureur, reste toujours intact, pour notre plus grand plaisir. En effet, pour moi, Glen Cook met en scène un magnifique panégyrique sur ce qu'on nomme communément le " Mal ". Et par là, nous montre notre propre faiblesse : nous aussi, comme Toubib, nous sommes piqués au vif, plus qu'intéressé par ces personnages dantesque et cette sombre hégémonie que fut la Domination...N'avez vous pas trépigné lorsque l'auteur distillait de par ses 3 premiers livres quelques détails sur les Asservis, le Dominateur, son Empire... Ou même la Dame? Les lignes, les mots, me brûlaient par leur intense noirceur. Je ressentais quelques chose. Cook à pointé du doigt un aspect brûlant de notre fascination.La Dame? Il ne convient pas d'en parler. Il faut se plonger dans ses phrases et ses actes, pour mieux savourer son personnage au dessus de tout les autres. Ce réel fantasme, une hégémonie à elle seule, tellement tout les autres personnages semblent écraser par sa prestance et sa présence.Glen Cook, merci.

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Waou, j'ai eu des frissons à la lecture des posts de Kurtz et Pumila, j'en avais presque oublié à quel point j'étais ému lorsque j'ai refermé le dernier tome de la Compagnie Noire.J'adore cette sensation d'exaltation alors que les dernières pages filent entre mes doigts et cette envahissante fébrilité lorsque je rabats pour la dernière fois la couverture de ce qui aura été une expérience, que dis-je, une immersion inoubliable dans l'univers de Cook.Comment peut-on s'attacher à des personnages aussi ignobles que les Asservis, éprouver de la sympathie pour une bande de coupe-jarrets aussi implacables que les mercenaires de la Compagnie ?La réponse se trouve en grande partie dans le post de Kurtz, dont je n'égalerai pas le style. Je trouve simplement excellent de pouvoir qualifier des personnages de charismatiques et de malsains dans une même phrase. On ne peut qu'être d'accord avec ça, ces adjectifs s'appliquent quasiment à tous les protagonistes de ce cycle (bon ok, il y en a des plus malsains que d'autres... je vous l'accorde).Et oui, merci Glen Cook !PS : Ceci dit, rien n'arrivera jamais à la cheville osseuse du personnage le plus charismatique (et malsain, sans aucun doute) de la fantasy : La Mort, moissonnant le Disque-Monde de T. Pratchett !"IL FAIT UN PEU SOMBRE ICI, NON ?"

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Les derniers posts ont en effet été aussi détaillés que passionnants à découvrir pour partager l'émotion ressentie par leurs rédacteurs respectifs. Je voulais revenir moi aussi sur un point qui a été souligné par Rom1 et Kurtz, à savoir les Asservis.En effet, le lecteur a dans un premier temps tendance à se focaliser sur les personnages principaux de la compagnie car ils sont complexes, très humains, avec de forts caractères qui sortent ces héros de l'ornière des personnalités communes.Cependant, les Asservis ont eux aussi un charisme énorme et un potentiel d'intérêt tout aussi important. comme le soulignait Kurtz, une bonne moitié est à peine mentionnée et pourtant on a l'impression de ressentir leur poids dans le récit, leur aura de terreur à l'instar de Croquelune face à ses adversaires. Sans être les parangons du mal chacun d'entre eux a une importante part de ténèbres en lui et leur noirceur se marie parfaitement avec l'ambiance délétère du récit de Toubib. Roués, fourbes, puissants et grands magiciens, ils sont aussi pour certains durs à la détente, bornés, lâches... tant de traits de caractère qui les font descendre de leur piédestal et nous les rendent plus intéressants car plus humains. Nul ne les imagine invincibles, car déjà ils ont perdu face à Madame, et les voir utiliser à mauvais escient leurs pouvoirs hors de portée des mortels tels que Toubib, et échouer en se faisant "rouler dans la farine" est particulièrement jouissif.Glen cook a eu une idée de génie en composant la galerie de ces sombres épouvantails de erreur qui, loin d'être de pâles avatars des cavaliers noirs de Tolkien, se trouvent dotés d'une forte personnalité avec un rôle totalement distinct les uns des autres. Terrifiants et formidables chacun à leur manière, ils on illuminé toute la série en créant un contrepoint parfait aux fortes têtes de la compagnie. :)

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Je viens de me replonger dans la Compagnie Noire avec les Livres du Sud, et j'ai été tout de suite happé par le style de Croaker (Toubib). Ah quel bonheur de retrouver cette compagnie, même si elle est si appauvrie en ce début. :)

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J'ai terminé les deux premiers Livres du Sud (Jeux d'Ombres et Rêves d'Acier).J'ai moins accroché à Jeux d'Ombres, j'ai trouvé le livre plus lent, moins d'action, c'était parfois assez nébuleux (y a le style de Toubib qui veut ça aussi).Par contre j'ai vraiment apprécié Rêves d'Acier et la narration de La Dame. Déjà parce qu'en anglais Cook est pas évident à lire, et le style Toubib qui joue beaucoup sur les non-dits et les métaphores, j'ai un peu de mal, alors que La Dame est plus facile à décoder. ;)Ça m'a aussi fait plaisir de la voir prendre la parole, voir qui se cache derrière le masque.Et les évènements s'enchaînent bien plus, Glen Cook rajoute une dimension mythologique à son récit, avec la lutte de l'Ombre face à la Lumière, Kina, ... (d'ailleurs là on sent vraiment l'inspiration de Steven Erikson ;)), enfin, ce tome m'a scotché. :)Me reste La Pointe d'Argent à lire, et ensuite faudra que j'attende que TOR sorte un nouvel omnibus de la suite. :(