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Je pense que l'aueur a généralement du mal à donner une personnalité propre au héros, du moins, d'aborder toutes les facettes qu'une caractère humain peu présenter.Ainsi, quand le héros est "orhpelin", cela lui ouvre une piste plus facile , un angle d'attaque en queqlue sorte de sa personalité, enfin, un point de départ.Une quête attend le héros, donc il ne doit pas être profondément attaché à ses parents par exemple, sinon l'importance des conflits psychologique corollaires à cette quête serait amoindrie par la mélancolie, la nostalgie du temps de ces parents (a moins que l'auteur veuille accentuer ce point, mais c'est tout de même assez rare).Un héros doit avant tout être assez fort, ou du moins, posséder une force de caractère, une résistance émotionelle à toute épreuve pour aborder les préipéties qui l'atendent, alors si en plus des problèmes et conflits que l'auteurs place sur son chemin, il doit se préocupper d'entretenir des liens familiaux...De plus, les ainé que l 'on rencontre souvent, sont , et c'est un interprétation possible parmi d'autre, une métaphore du "guide", je dirais qu'ils ateignent plutot un statut de "patriarche" que de véritable parent, ou "remplaçant"C'est assez flou, je le reconnais... :rolleyes: Maintenant, sil les filles sont moins souvent orpheline, c'est peut etre parce qu'il n'y a pas beaucoup d'héros féminin...Et puis c'est faux, il y a par exemple l'héroïne de Tehanu (je crois qu'elle a des parents mainetant que j' y pense... :rouge: )

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Il me semble qu'il y a des raisons psychologiques qui entrent en jeu : J'ai cru lire qqpart dans une critique de Harry Potter que le thème de l'orphelin permet de réaliser le fantasme de pouvoir vivre sans ses parents, de ne pas avoir des attaches précises...une forme de liberté, en fait!Enfin, si il y avait un(e) étudiant(e) en psy, on en saurait un peu plus :mrgreen: Sinon, une héroïne orpheline? Beuh, je vois pas... :unsure:

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Je suis tout à fait d'accord avec à peu près tout ce qui a été dit auparavant.Un héros orphelin est toujours un bon point de départ pour une histoire. S'il existe une relation "normale" entre enfant-parents, alors on rentre dans le cadre d'une famille idéale... dès lors, on ferme de nombreuses portes pour l'intrigue.Néanmoins, c'est très pénible de se retrouver face à des automatismes narratifs du genre : héros orphelin => ascendance hors du commun <_< Ca n'est pas vraiment nouveau après tout, et je rejoins Candide pour ce qui est du parent-guide... quand on regarde les grands classiques de la littérature on trouve souvent les parents morts remplacés par des tuteurs.Pour une interprétation psychologique, il y a La naissance du Heros d'Otto Rank (dissident de Freud). Analysant les mythes européens classique, il remarque que l'enfant orphelin est souvent élevé par des familles pauvres, imparfaites ou alors un mentor qui se substitue tant bien que mal aux parents...La question de la véritable identité des parents du héros se pose donc à un moment ou à un autre dans le récit. Quand il retrouve ses parents, ils sont presques tjrs de haute naissance ou de nature divine. L'interprétation qu'il donne est que en grandissant l'enfant réalise que ses parents, qui dans la petite enfance sont des modèles, sont imparfaits. Ceci est symbolisé par la "famille" d'accueil du héros, des gens modestes... Ses vrais parents sont par opposition la famille parfaite que le héros recherche pour retrouver le modele naïf de l'enfance. ça fait des millénaires que les récits se construisent ainsi, peut-être qu'aujourdhui si le cliché de l'orphelin persiste c'est plus par habitude que par autre chose ;)

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Je crois qu'essentiellement et basiquement, dans les romans de fantasy, le fait d'avoir des héros orphelins permet de leur donner la liberté de "partir à l'Aventure"... (Même si la "quête" du héro ne concerne en rien d'éventuelles retrouvailles avec ses parents)Quand on a rien à perdre, c'est plus facile de partir... :PMême si en effet, cela permet aussi de mettre des "guides" sur son parcours.Il faut préciser aussi que cette notion de guide plus âgé ou expérimeté, rencontré pendant les épreuves", c'est un fil classique et incontournable du conte ! ;)Et une dernière remarque quant aux héroïnes qui elles ont très souvent de la famille : dans des cours de sociologie, j'avais entendu qu'en fait, les hommes avaient essentiellement des relations horizontales, c'est à dire des relations de leur propre âge la plupart du temps, et par là même, qu'ils s'inscrivaient plus difficilement, ou disons moins profondément dans les relations intergénérationnelles que représente la famille.Les femmes, au contraire, sont, globalement, profondément ancrées dans ces relations intergénérationnelles, dites verticales, et donc s'adaptent particulièrement bien à la famille d'une manière générale.(Attention, il s'agit de sociologie et de statistiques, évidemment qu'il existe plein d'exceptions à ce sujet ! ;) )Mais donc, peut-être qu'en effet les auteurs, même masculins (puisque les autrices en Fantasy sont rares ! :P), ont senti cette différence essentielle entre homme et femme et qu'ils coupent moins volontier leur personnage féminin de leur contexte familial ?Enfin, je dis ça, je dis rien... :rolleyes:

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Les "autrices" coupperaient plus facilement leurs "héros" de leurs parents ? Pas d'après ce que j'ai pu lire, en tout cas ! Les "autrices" en question étant pour moi M.Z. Bradley ( Avalon, Atlantis et le Trillium ), J.K. Rowling ( H. Potter ) et R. Hobb ( Fitz jusqu'au 8 ), je retrouve bien chez elles le thème du héros "orphelin", mais aussi, celle de l'héroïne "orpheline" ( Morgane ou Molly ).Il est très possible que l'on veuille comparer traditionnellement famille "naturelle parfaite" et famille "adoptive insatisfaisante". Mais, curieusement, j'ai rarement eu cette impression en lisant les romans de Fantasy. Mis à part le cas un peu caricatural des Dursley ( qui sont tout sauf pauvres, d'ailleurs, mais stupides et méchants ), je ne vois dans ce que j'ai lu aucune de ces familles "insatisfaisantes" ( même le Burrich de Fitz est tout sauf çà... ). Je trouve par contre des parents adoptifs en général aimants ( Bilbo, Tam al Thor , Ectorius) et aisés sinon puissants ( Thingol, Elrond ).Et le "mentor" des héros, s'il les entraîne sur des pistes difficiles et dangereuses, est très souvent aussi quelqu'un - ou quelqu'une - de redouté, mais de très aimé, et cet affection est presque toujours payée de retour.

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Dans les aventuriers de la mer de Robin Hobb, aucun des héros n'est orphelin et c'est bien là leur problème.Les héros de ce cycle se construisent tous en fonction d'une image parentale mais avec des cheminements différents. Chacun est relié à une figure paternelle différente: sadique pour Kennit, tyrannique pour Wintrow, reprentant de l'ordre pour Brashen, ou guide moral pour Althea. Pratiquement toutes les figures paternels sont présentes dans le roman et sous tendent les actes des différents personnages. Leur motivation diverge en fonction des images paternelles renvoyées; certains cherchent à les fuir voire les anéantir quand d'autres veulent suivre la trace de leur géniteur. Mais dans tout les cas ,le poids de l'ascendance est très fort et très déterminant tout au long du roman.Tiens, il est écrit par une femme....

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lambertine,samedi 03 janvier 2004, 12:16 a écrit :Les "autrices" coupperaient plus facilement leurs "héros" de leurs parents ? Pas d'après ce que j'ai pu lire, en tout cas !
C'est pas du tout ce que j'ai dit ! ;)Je me demandais juste si les auteurs (hommes ou femmes, je pointais juste qu'il y avait moins d'"autrices", c'est tout ! ;) ) avaient moins de scrupules à couper les liens familiaux de leur héro masculin que féminin. (Donc plus d'orphelins que d'orphelines ? C'est une vraie question à laquelle je n'ai pas de réponse ! :P)Mais évidemment, on peut toujours trouver des exceptions ! :)(C'est toute la difficulté de tirer des conclusions générales en mettant bout à bout une série d'exceptions ! :mrgreen: )Et le fait d'avoir des frères et soeurs, ça compte pour être un héro orphelin ? ;)Quand on parle d'orphelin, on parle d'un personnage qui n'a plus de liens familiaux du tout (et donc plus de repères ou d'attaches) ou bien de quelqu'un qui a juste perdu ses parents ?Et un personnage comme Lyra dans A la Croisée des Mondes, la relation avec son père est tellement étrange, compte tenu qu'elle a été élevée par d'autres personnes, est-ce qu'elle ne rentre pas dans le cadre du héro orphelin qui recherche l'amour de parents qu'elle n'a pas vraiment connu ? (Ils sont vivants, elle les connaît, mais elle n'a pas de relation parent/enfant avec eux...)Je repense aussi à Artmis Fowl dont je viens de finir le 1er tome; là encore, il y a un passage difficile pour le héro, entre une mère à moitié folle qui alliène son rôle de fils en ne le reconnaissant plus et un père disparu.Ne pourrait-on pas généraliser sur les personnages de Fantasy en disant qu'à défaut d'être orphelins, ceux qui ont encore leurs parents vivants n'ont pas eu l'opportunité d'avoir eu une vraie relation consistuante de leur personnalité avec leurs parents ? Et que cette absence d'ancre, de repère, cela fait d'eux des sujets parfaits pour être des Aventuriers ?? :P

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En effet, la plupart d'entre eux (pas tous) ont une relation plutôt insatisfaisante avec leurs parents vivants, mais celà ne signifie pas pour autant qu'ils n'aient pas d'"attache", que ce soit vis à vis d'un "parent" adoptif, ou d'une autre personne, un amour, par exemple, un ami ou un frère.Le manque d'attaches n'est pas nécéssairement ce qui pousse à l'aventure. On peut très bien accepter de "sauver le monde", son pays ou la liberté par désir, justement, de protéger ceux que l'on aime. Ou même de les retrouver ( Fitz, par exemple, dans les tomes 4 à 6 agit avant tout pour retrouver Vérité et pour protéger Ortie ).

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Je pense que le l'orphelinitude ( Candide, inventeur de mot! ) est souvent utilisée aussi dans un but de mise en valeur du héros.Je m'explique, le héros qui est dès le départ présenté comme psychologiquement instable, et malheureux (instable du fait d'abscence d'encadrement parental véritable) voit dans la quête une sorte de rédemption, de conquête du bohneur. S'il réussit, s'il sort victorieux de l'aventure dont il est le héros, il se voit offrir une chance d'accéder au bohneur, l'idéal qu'il s'est fixé dans le passé.L'orhelin est aussi so uvent synonyme de force mentae et psychologique importante; une sorte de prématurité, et précocité du héros, qui est déjà assez résistant émotionellement et mis à l'épreuve pour avoir une chance de supporter les épreuves qui l'attendent.

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Mis je ne crois pas qu l'orphelin ( au sens large ) soit nécéssairement "instable et malheureux". Si c'est le cas de certains ( Fitz, Harry Potter ou Turin, voire Morgane ou Merlin d'Ambre) que dire d'un Frodo bon vivant, d'une Lyra enfant gâtée dans son monde, d'un Will hypermature, d'un Arthur (dans les diverses versions de son histoire) ou même d'un Aragorn ( il est malheureux, mais pas du fait de son orphelinitude ).Encore une fois, je n'ai pas lu TOUT de la fantasy, mais j'ai eu souvent l'impression que la quête était une chose à laquelle il était "obligé", qu'il avait le devoir moral d'accomplir, pas quelque chose qu'il entreprenait pour son bien-être personnel, sa gloire ou sa puissance. Ni pour trouver une "autre famille" ( même si cette "famille d'armes" se compose de fait ).Qu'il cherchait une vie meilleure ( ou la possibilité de vivre tout court ) pour les autres plus que pour lui-même ( peut-être est-ce d'ailleurs là la grande différence entre la fantasy moderne et les récits anciens, antiques ou médiévaux, ou la recherche de gloire est importante, voire essentielle ).

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Le fait est que soit les auteurs s'apensantissent lourdement sur le passé orphelin du héros avec de longs passages descriptifs larmoyants, ou alors le mentionnent juste puis le passent sous silence.Dans le premier cas on peut saisir toutes les incidences que le caractère orphelin (c'est vrai que "orphelinitude" serait plutôt pratique ici ;) ) a sur les héros. Dans le deuxième cas, et bien c'est si discret qu'on a souvent l'impression que finalement les conséquences sur le comportements du héros sont minimes;Mais je crois que cela rend quand même de nombreux héros "instables et malheureux"... C'est juste que l'auteur n'a pas voulu abuser de ce cliché.

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Je crois aussi que "héros orphelin" est à prendre au sens large : celà ne veux pas dire que ses parents sont morts, et, même si c'est le cas, qu'il est élevé comme un "pauvre petit malheureux". Un Rand al Thor enfant n'a jamais souffert ( vu qu'il l'a toujours ignoré ) de son statut d'orphelin. Un Frodon a été heureux auprès de Bilbon à Cul-de-Sac. Il peut, certes, y avoir des traumatismes ( Derfel arraché à sa mère et jeté dans la fosse, ou Morgane enlevée brutalement à sa mère également, après avoir vu son père mort ) mais ils n'impliquent pas nécéssairement une "enfance triste" ( Avalon n'est décrit comme triste ni par Cornwell, ni par Bradley ).Je voudrais en revenir au thème des "parents de substitution" qui me paraît peut être plus important que l' "orphelinité " du héros ( qui peut en trouver même si ses parents naturels sont en vie )Je les classerai en quatre catégories :- les parents "adoptifs" : que les vrais parents soient en vie ou pas, ce sont eux qui élèvent l'enfant ( Tam al Thor, Burrich, Bilbo, Ectorius, Elrond, Thingol )- les personnes que j'appellerais "parents de coeur" : la personne plus âgée qui protège, qui enseigne ou qui est pris comme exemple ( Patience, Molly Weasley, Lee Scoresby, Theoden pour Merry )- le "grand frère idéalisé" ( Sirius Black, Vérité , Beleg)- Le mentor ( Gandalf, Merlin, Viviane, Umbre,Dworkin, Dumbledore ) : est une personne, souvent très âgée, qui , non seulement enseigne et guide, mais est aussi entourée d'une aura de mystère, et souvent de magie ou de religion.Ces différents types de "parents" reviennent régulièrement, mais ne s'intéressent pas nécéssairement aux "orphelins de sang" : Gandalf est le mentor de Faramir, et Theoden le père de coeur de Merry qui ont toujours des parents bien vivants. De même, un personnage peut avoir dans son entourage, et dans son coeur, des "parents de substitution" de différents types ( voire de tous - cfr Fitz )

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Et alors le propre du personnage de Fantasy serait qu'il serait libre de se constituer, orphelin ou pas, une nouvelle famille du coeur ?Frère de Sang, Père spirituel, le héro s'entoure de liens étroits, calqués sur ceux de la famille, mais dans le cadre de son aventure propre, non ?Disons alors que si le héro orphelin est récurrent, c'est qu'il permet facilement à l'auteur de lui mettre dans les pattes des parents de substitution qui l'accompagnent, le guident, l'instruisent, dans le cadre propre à l'Aventure qu'il va narrer...Après tout, souvent, avoir une famille, c'est un peu un boulet pour les Héros !!! :lol: (Il faut qu'il fasse attention à sa vieille mère malade, à son petit frère irresponsable... :mrgreen: )Attention, ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit ! :mrgreen: Il y a aussi des héro de Fantasy qui sont des loups solitaires... ;)(Mais repensez à Buffy contre les Vampires !!! Elle est spéciale par rapport aux autres Tueuses parce qu'elle n'est pas seule !! :mrgreen: Désolée, ça m'a échappé !!! :rouge: :P )

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Pour commencer, je vais rajouter trois ou quatre orphelins ou delaissés de leurs parents que je n'aie pas vu (mais je n'ai pas tout lu, dsolé)Fitzchevalerie, le Merlin du cycle de Pendragon, Tirion Lannister, qui ne recois d'affection que de son frêre, etcEt je voudrais citer un champion en la matière : David Gemell : Rek (Legende) mais surtout, on retiendra le Lion de Macédoine avec : Parménion lui-même, Philippe, Perdiccas (normal, c'est son frêre) le fils de Xenophon dont, désolé, j'ai oublié le nom, et je n'aie pas le livre sous la main que son père ne regrette pas franchement, et j'en passe.Maintenant, répondre à ceux qui nous citent des héros avec des parents... Il y en a, c'est vrai, mais ca doit en gros représenter la moitié des personnages, soit beaucoup moins que dans la réalité.Les causes, desormais : un héros orphelin, ne connaissant pas ses parents, ou n'étant pas aimé par eux cherchera forcement un mentor (Xenophon pour Parménion, Parménion pour un Philippe désemparé, et pour un Alexandre malaimé de son père, dans le début de sa vie du moins [oui, je viens de fermer le dernier tome!!!]; Serafina Peccala, les Gitans et Lee Scorsby pour Lyra, son propre père et Mary Malonne pour Will, Jaime pour Tirion, Burrich et Umbre pour Fitz, Bilbon et Gandalf pour Frodon, Kulgan pour Pug et je dois en oublier la moitié) lui permettant ainsi de bénéficier de l'enseignement de quelqu'un qui est cent fois plus qualifié dans un domaine que ses parents, en effet, si les parents eux-même sont trop extraordinaires, l'identification est plus difficile que si c'est le parent d'adoption qui l'est... De plus, l'integration d'un héros dans une famille qui n'est pas la sienne permet soit une rivalité avec un frère d'adoption du même age, soit au contraire l'apparition d'une très forte amitié avec quelqu'un du même âge, soit encore une histoire d'amour avec quelqu'un du même âge et généralement du sexe opposé. Et, si l'on prend pour exemple, au hasard, Fitz, ca renforce l'image du pauvre-gars-contre-qui-la-vie-s'-acharne-et-qui-reste-fier-et-loyal-devant-tant-d'-adversité (il faudrait inventer un mot pour désigner ce genre de persos, je propose d'utiliser une forme substantivée de Fitz (un truc qui ressemblerais à fitz, sans majuscule) qui est vraiment l'exemple type) En plus, si le (ou les) parent(s) mort(s) (je vais continuer au singulier, ce sera mieux) est un héros de guerre (oui, encore Parménion) ou un prince aux pouvoirs mentaux très puissants (oui, toujours Fitz) ca fixe une sorte de barre tacite que le héros se fera un devoir de franchir, mais aura toutes les peines du monde jusqu'à ce qu'il trouve son (fameux) mentor qui est (oui, oui, c'est possible) encore plus balèse que le papa (la maman) décédé(e)je crois que g fini@+Gordianus

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Au vu de tout ça on pourra dire ce que l'on veut mais c'est d'abord et avant tout une commodité d'écriture et une habitude.Il faut bien se le dire : une famille pour un héros c'est un boulet comme l'a remarqué Eolle.D'ailleurs généralement l'auteur s'arrange pour faire mourrir les parents, ou les escamoter temporairement pour les ressortir du chapeau à la fin, pour le happy end.
Et, si l'on prend pour exemple, au hasard, Fitz, ca renforce l'image du pauvre-gars-contre-qui-la-vie-s'-acharne-et-qui-reste-fier-et-loyal-devant-tant-d'-adversité
et oui ça fait pleurer dans les chaumières et là encore c'est un procédé facile ;) bravo pour la référence à Buffy ... j'aurais pas osé personnellement =)

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Je craque... Je me retiens depuis le début sur ce sujet, mais juste pour souligner comme le procédé de l'orphelin est un classique du genre, je vais vous conter une petite anecdote ! ;)Les histoires de Tata Eolle au coin du feu : :mrgreen: J'ai joué pendant pas mal de temps à un mmorpg qui s'appelait Dark Age of Camelot. Disons que dans l'absolu, ce jeu ne se prête pas vraiment au Role-play, (bien que ça soit un cadre médieval fantasy) et du coup, la blague récurrente des hard-core gamers sur les gens qui voulaient construire un historique/background RP à leur personnage ça donnait :On a tué mes parents et je veux les venger... :lol: Bon, ok, c'est ultra réducteur, mais ça montre bien que l'image de l'orphelin est quand même solidement ancrée dans les mentalités dès qu'il s'agit de personnages Fantasy ! ;)

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Mouais, je ne pense pas non plus que les auteurs cherchent spécialement (ou systématiquement) LE procédé facile... :) C'est dommage, j'aimerais avoir le temps de participer plus activement au débat - mais ces jours-ci... <_< - mais je voudrais juste rappeler comme Eolle l'a plus ou moins mentionné plus haut, ;) que tous les héros de fantasy ne sont pas des " Remi sans famille ", ni que celles-ci lorsqu'elles existent sont systématiquement " fantômes ". Je crois que chez certains - du côté d'Ambre par exemple - les parents - au sens large - posent plus de problème qu'autre chose. :DPS suite au dernier message d'Eolle : comme tu dis, c'est tout de même " ultra-réducteur ", et plutôt caricatural à ce niveau. Vraiment pas convaincu qu'on puisse en tirer autre chose. :)

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Mais justement, Gillo, je trouve qu'il y en a très peu, en Fantasy ( du moins dans la Fantasy que j'ai lue ) , des "Remy sans famille qui veulent venger leurs parents". Il y a Harry Potter ( et encore, la notion de vengeance n'est pas particulièrement évoquée... ).Par contre, les parents - au sens large - qui sont une entrave pour le héros sont très très fréquents. Serait-ce que parce que les familles des personnages sont des familles royales ou du moins puissantes ? Je ne le pense pas ( ce genre de conflits peut très bien avoir lieu chez des gens tout à fait moyens ), mais celà rajoute à la tension quand d'un conflit familial peut dépendre le sort d'un Royaume ( Fitz et les diverses versions d'Arthur ) voire de l'univers entier ( Ambre ).

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je ne pense pas non plus que les auteurs cherchent spécialement (ou systématiquement) LE procédé facile...
Ca n'est pas forcémment un acte de volonté, mais plus une tradition en fait... surement que l'auteur ne se pose pas trop de question vis à vis de ça.Et non bien sur l'enfant n'est pas toujours le pauvre orphelin et oui il existe des romans ou les parents sont un obstacles tangibles... mais ils sont quand même moins nombreux. On les trouves avant tout dans les oeuvres "dynastiques", et souvent quand même le héros ne découvre sa vraie famille que tardivement...

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1. "Avoir une famille, c'est un boulet pour le héros" ?Mis à part le fait que je ne comprends pas pourquoi la famille serit moins un "boulet" quand elle est adoptive, je dirais que pas mal de livres tournent autour de ce "poids" de responsabilité de la famille ( qui ne concerne pas que Maman ( cfr Will ) ou le petit frère. Les héros ne sont pas des gamins toute leur vie. Ils grandissent, vieillissent, se marient et ont des enfants. Qui peuvent aussi être une entrave, ou un moyen de pression pour le Méchant ( Molly et Ortie, ou Ceinwyn et ses filles ).2. Les "Méchants intra-familiaux" sont souvent, c'est vrai, issus de romans "dynastiques" ( Fitz, Ambre, "Arthur" au sens large... ). On peut en trouver dans d'autres livres, pourtant. Mme Coulter est bien une "méchante" au départ. Et si la famille de Sirius Black n'est pas celle de Harry, elle fourmille elle aussi de "méchants"