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Le 4 juin 2002, la sonde Mars Odyssey a déployé avec succès le mât supportant le capteur du spectromètre gamma (GRS). Jusqu'à présent, ce mât était replié sur lui-même, ce qui permettait au GRS de quantifier le rayonnement gamma parasite émis par le corps de la sonde (histoire de pouvoir ensuite le soustraire du rayonnement naturel martien). Après cette période de calibration qui a duré plusieurs mois, le mât de 6 mètres de longueur devait être complètement déployé. Une opération très critique, puisqu'un déploiement incomplet aurait déplacé le centre de gravité de la sonde, compromettant ainsi gravement la mission. Fort heureusement, l'extension du mât s'est déroulée à la perfection et la sonde Mars Odyssey est désormais pleinement opérationnelle. Maintenu à bonne distance de la structure perturbatrice de l'orbiteur, le capteur du GRS va pouvoir réellement commencer à analyser la composition chimique de la surface martienne, tout en continuant à étudier - avec une sensibilité et une précision accrue - les immenses quantités de glace qu'il a déjà contribué à mettre en évidence

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Le revue Ciel et Espace dans son numéro de Juin (pardon, j'ai pas fait gaffe si c'était un hors série ou le numéro courant 8O ) à tout un dossier sur "l'homme sur Mars, 3 défis"Pour ceux que ça intéresse... :D

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ALH84001 vit encore[7 août - 16:00] : La controverse autour de la météorite martienne ALH84001 n'est décidément pas finie. En août 1996, la NASA avait annoncé de façon tonitruante la découverte de fossiles martiens au cœur de cette météorite extirpée des glaces de l'Antarctique. Aujourd'hui, après des milliers d'études, tous les indices présentés comme des preuves de l'existence d'une vie martienne ont été jetés aux oubliettes. Tous, sauf un. ALH84001 renferme effectivement en son sein, dans des nodules de carbonates, des cristaux de magnétite d'une pureté incroyable. Etant donné que sur Terre, seules des bactéries sont capables d'en fabriquer de pareils (elles s'en servent comme d'une boussole), cet oxyde de fer était considéré comme un biomarqueur fiable et solide.Il y a quelques mois, une équipe scientifique avait cependant montré que les atomes d'oxygène des cristaux de magnétite étaient alignés sur le même plan que ceux des cristaux de carbonates, ce qui prouvait qu'ils étaient apparus directement là où on les observe encore aujourd'hui, dans les carbonates, et certainement pas dans l'intérieur humide d'une cellule martienne. La découverte paraissait assez importante pour mettre définitivement un terme à la controverse qui entoure ALH84001, mais la riposte ne s'est pourtant pas fait attendre.D'après un article paru dans le numéro d'août de la revue Applied and Environmental Microbiology, 25 % des cristaux de magnétite emprisonnés dans ALH84001 seraient indubitablement d'origine biologique. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont déterminé les principales propriétés de tous les cristaux de magnétite trouvés dans la météorite. Ce recensement a montré que si certains cristaux n'ont effectivement rien d'exceptionnel, un quart d'entre eux nécessiteraient l'intervention de microorganismes pour apparaître (en l'état actuel de nos connaissances). On l'aura compris, outre des études qui doivent être réalisées à l'échelle du nanomètre ou pire, les scientifiques font également face à un autre problème de taille : ils n'étudient pas la même chose. ALH84001 est hétérogène à tous les niveaux, ce qui fait que les quelques milligrammes de roches envoyés à un laboratoire peuvent être bien différents de ceux fournis à un autre (ce qui peut conduire à des interprétations erronées). En ce qui concerne la magnétite, la prochaine étape sera donc de vérifier si les plans atomiques des cristaux catalogués comme "biologiques" sont alignés ou non avec ceux des carbonates. En attendant, force est de constater qu'après six années d'études intensives, ALH84001 garde encore son plus grand secret ...

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Mouais...Le problème avec les astrophysiciens, c'est que le plus important est de publier un article avant les autres et pas forcément le contenu de l'article, ce qui provoque beaucoup d'erreurs et d'inexactitudes... :roll: En plus bien sûr de l'évolution des différentes théories en fionction des nouvelles découvertes :D A mon avis, il faudra encore un peu de recul pour connaître le fin mot de l'histoire...

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(Trouvé hier dans le Monde)"En utilisant les photos prises par la sonde américaine Mars Global Surveyor et en se référant aux données orbitographiques de la planète rouge, Jacques Laskar, de l'Institut de mécanique céleste de l'Observatoire de Paris, Benjamin Levrard, du même Observatoire, et John Mustard (Brown University- E U) tentent d'évaluer le rythme de dépôt de 350m d'épaisseur de glace au pôle nord de Mars au cours de derniers 900 000 ans. Selon les travaux publiés dans Nature le 26 septembre, les 250m supérieurs se seraient accumulés au rythme de 0,05cm par an pendant 500 000 ans."Je trouve que le titre de l'article est très mauvais...

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Ca ne fait pas de mal et ne mange pas de pain...
De l'eau au pôle sud[16 décembre - 19:30] : Un affleurement de glace a été découvert pour la première fois sur la bordure de la calotte polaire sud. Jusqu'à présent, cette dernière semblait uniquement composée de glace sèche (dioxyde de carbone solide). Bien que certains planétologues suspectaient la calotte australe de renfermer, à l'instar de sa s?ur boréale, de l'eau, aucune sonde n'était effectivement jamais parvenue à détecter ce composé. C'est désormais chose faite grâce à deux instruments, le spectromètre d'émission thermique (TES) de la sonde Mars Global Surveyor, et la caméra visible/infrarouge (THEMIS) de la sonde Mars Odyssey. Il faudra cependant attendre des mesures plus poussées pour connaître l'étendue du stock en eau de la calotte australe.

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Voilà ce que je viens de lire :
SYDNEY (AFP), le 06-01-2003Un scientifique australien a déclaré lundi avoir identifié des traces de fluides liquides sur Mars mais, a-t-il dit, il ne s'agit pas d'eau et cela semble exclure la possibilité de vie sur la planète rouge.Nick Hoffman, géologue à l'Université de Melbourne, a déclaré avoir constaté la formation récente de gorges en examinant des images prises par la sonde Mars Global Surveyor près des régions polaires de la planète."J'ai passé beaucoup de temps à regarder la zone en tâchant d'imaginer ce qui se passait et finalement je me suis rendu compte qu'on voyait des coulées en mouvement sur Mars", a-t-il dit à la radio publique australienne.Les scientifiques et les amateurs de science-fiction ont longtemps cherché des traces d'eau liquide sur Mars, espérant que cela pourrait indiquer l'existence d'une forme de vie.Mais le géologue australien a estimé que les canaux et gorges avaient sans doute été formés par du dioxyde de carbone gelé plutôt que par de l'eau.La planète offre un environnement peu propice, avec des températures allant de 20 à - 140 degrés et une atmosphère composée à 95% de dioxyde de carbone."Il ne peut s'agir d'eau" qui gèlerait à ces températures, a dit M. Hoffman. "Sans eau, il ne peut y avoir de vie", a ajouté le scientifique. "En dépit d'informations sur la présence de glace sur la planète rouge, la NASA n'a pas encore trouvé d'eau sous sa forme liquide", a-t-il ajouté.
Thys

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http://fr.news.yahoo.com/030127/23/2zk88.html
Les roches volcaniques de Mars contiennent plus d'eau que celles de notre planète : tel est le constat fait par les chercheurs du Consortium Théodore Monod, une association française d'experts en météorites planétaires, qui a analysé un fragment de basalte provenant d'une météorite martienne découverte au Sahara Occidental.Albert Jambon, membre du Consortium, a étudié cette roche de la catégorie des shergottites, la plus répandue des trois grandes classes de météorites martiennes connues. Il y a découvert une surprenante richesse en eau, de l'ordre de 3%. Cette quantité est nettement supérieure à celle contenue dans les basaltes terrestres et qui ne dépasse pas 0,5 %. Selon le géologue, cela semble indiquer que la planète Mars recelait de grandes quantités d'eau lors de sa formation. Pourtant, la surface de la planète rouge en paraît dépourvue depuis des centaines de millions d'années.Les géologues doivent encore effectuer la datation de la pierre. En général, les shergottites sont âgées de 150 à 200 millions d'années. Les scientifiques pensent qu'elles ont peut-être été éjectées de Mars lors d'un énorme impact d'astéroïde de plusieurs kilomètres de diamètre et qu'elles ont voyagé dix millions d'années dans l'espace, avant d'arriver sur Terre.Baptisée NWA 1669 (Northwest Africa 1669) et surnommée Al Mala'ika, cette pierre a été achetée en 2001 au Maroc par Carine Bidaut et Bruno Fectay, deux chasseurs de météorites français.

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Deux sondes vers Mars, et ça repart ! :lol:
Un robot à la recherche des Martiens  CAP CANAVERAL (AP) - Si la vie existe ou a existé sur Mars, les deux robots d'exploration que lance la NASA dimanche et le 25 juin devraient le découvrir. Les "Mars Exploration Rover" (MER A et MER B) sont attendus sur la planète rouge en janvier prochain."Si nous avons un quelconque espoir de répondre à la question de savoir s'il y a de la vie sur Mars ou s'il y en a eu, nous devons non seulement montrer que l'eau (dont la présence passée a été révélée par de précédentes missions, NDLR) a existé sur Mars mais qu'elle y est restée pendant très, très longtemps", explique Ed Weiler, responsable des programmes scientifiques de l'agence aérospatiale américaine.Sur la trentaine de missions à destination de la planète depuis 1960, seules 12 ont réussi à ce jour, et seules trois des neufs tentatives d'atterrissage ont été couronnées de succès.En 1999, la NASA avait lancé deux vaisseaux mais leur échec dû à une erreur de calcul avait obligé l'agence à revoir son programme d'exploration. Le programme actuel de robots a coûté 800 millions de dollars (684 millions d'euros). "Ce n'est pas une promenade en mer un dimanche après-midi", souligne Ed Weiler. "Se poser sur Mars est très, très difficile. C'est le cimetière de nombre d'engins spatiaux".Les deux sondes, qui mesurent environ 1,45m, effectueront des prélèvements géologiques sur deux côtés opposés de la planète, précise Cathy Weitz, qui travaille sur ce programme.Se déplaçant sur six roues supportant une plateforme de panneaux solaires, ces sondes sont munies à l'avant d'un bras équipé d'un microscope, de spectromètres pour identifier les minéraux, et d'un outil permettant de gratter la roche pour en analyser la composition. Sur le mât se dressant entre les panneaux solaires, une caméra panoramique aidera les scientifiques à déterminer les zones à explorer.Le premier robot se posera dans une vallée dont on pense qu'elle a été creusée par l'eau, et le second près du méridien de Mars, où l'on soupçonne la présence d'hématite grise (oxyde de fer), un minéral associé à de l'eau."Quand vous regardez Mars aujourd'hui, c'est froid, sec, nu. Ce n'est pas le genre d'endroit convenant à la vie", estime Steve Squyres, directeur scientifique de la mission, "mais quand vous regardez d'en haut, vous voyez des preuves indubitables de ce que les conditions ont un jour été différentes".La planète rouge est en tout cas une destination en vogue car la configuration est très favorable en ce moment, Mars se trouvant particulièrement près de la Terre.Lundi, l'Agence spatiale européenne (ESA) a lancé sa première mission vers l'astre avec la sonde "Mars Express", partie de Baïkonour (Kazakhstan), pour rechercher elle aussi des traces de vie, grâce à sa mise en orbite pendant au moins deux ans et au robot de conception britannique "Beagle 2", qui doit se poser le 25 décembre dans une région équatoriale appelée Isidis Planitia.Quant à la sonde japonaise "Nozomi", bien que lancée en 1998, elle devrait arriver dans les parages de Mars à peu près au même moment que Mars Express et les MER: fin 2003, début 2004. S'il n'y a pas de vie sur la planète rouge, il y aura au moins de l'action. AP
La première des deux a décollé sans encombre ! Espérons qu'elle arrive de la même manière, sans s'écraser... :?
 Lancement réussi de la sonde américaine Spirit vers Mars    CAP CANAVERAL (AFP) - La sonde américaine Spirit a été lancée avec succès mardi de Cap Canaveral (Floride, sud-est), emportant le premier de deux robots de la Nasa destinés à se poser sur Mars au début 2004 pour étudier la géologie de la planète rouge, y établir la présence d'eau et peut-être de vie.Les moteurs de la fusée Delta II construite par Boeing ont été mis à feu à 13H58 (17H58 GMT) et l'engin blanc et bleu s'est élevé au dessus de-la base de l'armée de l'air américaine à Cap Canaveral qui jouxte le centre spatial Kennedy, avec, à son sommet, la sonde Spirit.Quelque 37 minutes plus tard, le troisième et dernier étage de la fusée s'est détaché de la sonde, qui a entamé sa grande traversée de sept mois jusqu'à la planète Mars."Nous voyons une séparation claire", a lancé un responsable du lancement au centre de contrôle avant de souhaiter la sonde "un bon voyage et une mission réussie".Une caméra montée sur la fusée avait auparavant permis de la voir s'élever au-dessus de la côte de Floride puis traverser les couches supérieures de l'atmosphère à la vitesse de plus de 15.000 km/h, jusqu'à atteindre l'orbite.Le moteur principal du premier étage de la fusée s'est éteint après moins de cinq minutes de vol et s'est parfaitement séparé du reste du lanceur, selon les commentaires des responsables du lancement, confirmés par les images transmises par la caméra. Le moteur du deuxième étage a alors pris le relais.Quelque 10 minutes après le décollage, le moteur du deuxième étage a été temporairement coupé. Le lanceur et la sonde sont restés quelques minutes en orbite de parking à une altitude de 167 kilomètres. Puis le moteur du deuxième étage a été rallumé pendant environ 3 minutes avant la séparation entre le deuxième et le troisième étage.  Le moteur du troisième étage a alors été allumé pour donner la dernière impulsion à la sonde, qui s'est ensuite détachée du lanceur pour débuter sa traversée de 500 millions de km jusqu'à Mars, où elle doit se poser le 4 janvier 2004.Le lancement de la seconde sonde de la Nasa, appelée Opportunity, est prévu le 25 juin, pour une arrivée le 25 janvier 2004 après un voyage de 491 millions de km.La Nasa a mobilisé de gros moyens, environ 800 millions de dollars, pour envoyer ces deux robots à six roues aux antipodes l'un de l'autre, sur des sites au potentiel géologique important, où ils devraient déambuler pendant trois mois dans l'espoir de découvrir la présence d'eau, passée ou actuelle.

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C'est sur que ça fait la jenesaispluslacombientième sonde qui part sur Mars et toujours le même discours "on va savoir s'il y a eu de la vie" ! J'espère qu'on sera fixé avec ces deux là :)

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Un petit clin d'oeil pour Gillossen et les fanas de la planète rouge :
27 August 2003 : Mars Day  The Planetary Society will celebrate Mars Day, August 27, 2003 -- "the day Mars will be closer to Earth than it has been in more than 50,000 years" -- with celebrations around the world, including an 83rd birthday celebration for Ray Bradbury, whose birthday, August 22, is the same week. The Society is collecting birthday wishes for Bradbury, which it will present to him as an enormous card. Details of how to participate, and a list of hundreds of Mars Watch events scheduled around the world, are at http://planetary.org/marswatch2003/marsday.html.

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Treizième "Nuit des étoiles" avec Mars en "invitée"  PARIS (AFP) - Soirée télévisuelle au départ, devenue rendez-vous traditionnel des vacanciers avec la voûte céleste, la "Nuit des Etoiles", qui a été étendue à trois jours en 2001, aura lieu cette année de jeudi à samedi, avec la planète Mars en "invitée d'honneur".Dans sa course autour du Soleil, la "planète rouge" passe en effet le 28 août à sa distance minimale de la Terre : 55,76 millions de kilomètres, alors que la distance Terre-Mars va jusqu'à 400 millions de kilomètres. Cette situation, qui ne s'était pas produite depuis 55.619 ans, va faciliter son observation au cours de ces trois nuits, avant que la Lune ne soit pleine (le 12 août) et que sa lumière ne vienne voiler le ciel, d'autant que, selon les prévisions météorologiques, le ciel sera dégagé sur toute la France.  C'est cette proximité qui fait de 2003 une année martienne pour les agences spatiales. La première sonde martienne européenne, Mars-Express, a été lancée le 2 juin de Baïkonour (Kazakhstan). Elle atteindra les environs de Mars et se mettra en orbite autour de la planète en décembre, puis larguera l'atterrisseur qu'elle a à son bord, Beagle-2.  Deux sondes américaines jumelles, Spirit et Opportunity, ont également été lancées vers Mars, la première le 10 juin, la seconde le 7 juillet. Ces deux sondes, qui atteindront la planète au début de l'an prochain, ont chacune à leur bord un robot à chenilles qui sera largué sur Mars afin d'y déterminer le rôle de l?eau dans le passé.  Enfin, une sonde japonaise, Nozomi, devrait atteindre le voisinage de Mars à la fin de l'année et se placer en orbite au-dessus de l'équateur de Mars, d'où elle observera, comme Mars-Express, le sol et l'atmosphère de la planète.Selon l'Association française d'astronomie (AFA), une des organisatrices de la Nuit des Etoiles, 372 sites d?observation (observatoires, clubs d'amateurs...) seront accessibles, gratuitement, aux vacanciers, dont cent pour les jeunes. Quelque 2.000 astronomes amateurs les accueilleront, pour des observations à l'aide de télescopes ou de lunettes, des expositions, des conférences, des jeux, des expositions-ventes de météorites... La liste des sites accessibles, en France mais aussi en Albanie, en Algérie, en Belgique, en Italie, au Maroc, en Suisse et en Tunisie, et les animations prévues dans chaque lieu sont consultables sur le site internet du magazine de l'AFA, "Ciel et Espace" (www.cieletespace.fr), et par Minitel (3615 Big Bang). Comme chaque année à la même époque, la Terre traverse le nuage de poussières généré par la comète Swift-Tuttle, dont la combustion dans l'atmosphère terrestre produit des météores, les Perséides. Le phénomène est visible depuis le 17 juillet et durera jusqu'au 24 août. Selon l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE), cette année, la meilleure nuit sera celle du 12 au 13 août, avec un taux peut-être de l'ordre d'une centaine d'étoiles filantes à l'heure (100-110 l'an dernier). Cette observation de Mars, des Perséides et du ciel nocturne en général sera toutefois inaccessible au plus grand nombre, les citadins, en raison de la pollution lumineuse de plus en plus intense. Aussi, un appel adressé au président de la Commission européenne, Romano Prodi, par l?AFA et l?Union des astronomes amateurs italiens demande que le ciel nocturne soit considéré comme "un bien écologique", qui doit être protégé avec une législation spécifique.

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Arg! J'avais même pas vu ce post sur mars!!!!Il y avait une émission mardi sur Mars, c'était assez interessant!Je ne savais que l'on était capable de changer l'urine en eau! Les plantes cultivées en apesanteur pour nourrir les astronautes pendant les 6 mois de voyage, j'imaginais pas que l'on était à un tel stade de développement dans les voyages sur Mars. Je suis impressionné!

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Enfin, pas si avancé que ça néanmoins. :( Et sinon...
La Terre et Mars au plus près mercredi prochain PARIS (AFP) - Evénement astronomique, mercredi : la Terre et Mars seront plus proches l'une de l'autre qu'elles ne l'ont jamais été depuis... 59.618 ans, et il faudra patiemment attendre 23.698 ans avant de retrouver une telle distance, quasiment minimale, entre les deux planètes.Mars et la Terre ne seront éloignées, mercredi à 09H51 et 14 secondes GMT (11H51 heure de Paris) que de 55,758 millions de kilomètres, alors que la "planète rouge" se trouve parfois à plus de 400 millions de kilomètres de la "planète bleue". Selon l'Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Ephémérides (IMCCE, rattaché à l'Observatoire de Paris), il faut remonter 59.618 ans en arrière pour avoir une distance entre les deux planètes inférieure à celle-ci - la valeur de 73.000 ans, souvent citée, correspond à une approximation grossière. A cette date, Mars et la Terre s'étaient alors trouvées à 55,718 millions de kilomètres seulement. Pour être au plus près l'une de l'autre, les deux planètes doivent se trouver du même côté du Soleil, en "opposition". La Terre effectuant une révolution autour du Soleil en 365,25 jours, il faut presque deux fois plus de temps à Mars (686,98 jours), dont l'orbite est plus éloignée de notre étoile que celle de la Terre, pour parcourir son orbite. Les deux planètes sont donc en opposition tous les 780 jours, mais ce n'est approximativement qu'une fois tous les 32, 47, 79, 284 ou 363 ans qu'elles se retrouvent dans des configurations très similaires, de "grand minimum". C'est encore plus rarement que cette distance est vraiment "minimale". La raison : les spécificités des orbites de Mars et de la Terre, légèrement excentriques et inclinées, et différemment, ainsi que les perturbations dues aux autres planètes, qui déforment lentement ces orbites et font ainsi varier la distance "minimale" Terre-Mars. Ainsi, la distance Terre-Mars a été "minimale" le 22 août 1924, mais de 19.446 km supérieure à ce qu'elle sera mercredi. Le prochain "grand minimum" aura lieu dans 23.698 ans (Mars et la Terre seront alors distantes de 53,821 millions de kilomètres) mais, d'après les calculs de Jacques Laskar, de l'IMCCE, le "minimum absolu" au cours des 500.000 prochaines années, de 53,637 millions de kilomètres, n'interviendra que dans 292.854 ans. 2003 est ainsi l'"année de Mars" aussi bien pour les astronomes professionnels et amateurs que pour les agences spatiales. Fin août, en braquant à partir de minuit leurs instruments (une lunette de 60 mm d'ouverture ou un télescope de 115, voire de 150 mm) vers la constellation du Verseau, les passionnés du ciel pourront observer des régions de Mars telles que Margariter Sinus, Sinus Meridiani, Syrtis Major et Hellas et plusieurs cratères, Schiparelli, Antoniadi, Hughens. A condition toutefois que la planète ne soit masquée par une tempête de poussières, ce qui est presque toujours le cas en situation d'opposition. Du côté des agences, la première sonde martienne européenne, Mars-Express, a été lancée le 2 juin de Baïkonour (Kazakhstan). Elle atteindra les environs de Mars et se mettra en orbite autour de la planète en décembre, puis larguera l'atterrisseur qu'elle a à son bord, Beagle-2. Deux sondes américaines jumelles, Spirit et Opportunity, ont également été lancées vers Mars, la première le 10 juin, la seconde le 7 juillet. Elles atteindront la planète au début de l'an prochain. Enfin, une sonde japonaise, Nozomi, devrait atteindre le voisinage de Mars à la fin de l'année.

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Ah, la, la, ces robots... <_<
L'incertitude persiste sur le sort de Beagle 2 LONDRES (AFP) - L'incertitude persistait sur le sort du robot européen Beagle 2 quarante-huit heures après son arrivée prévue sur Mars, à la suite de l'échec de deux nouvelles tentatives d'établir le contact avec lui vendredi soir.La sonde américaine Mars Odyssey, qui a survolé vendredi peu après 18h00 GMT la zone où le robot devait se poser, et le radiotélescope géant de Jodrell Bank, près de Manchester (Grande-Bretagne), ont tenté en vain de capter le signal attendu, une séquence de neuf notes de musique du groupe de pop britannique Blur. "L'observation de cette nuit pour un signal de Beagle 2 par le télescope Lovell de 250 pieds (76 mètres) de l'Observatoire de Jodrell Bank, dans le Cheshire, au Royaume-Uni, a été infructueuse", ont affirmé les responsables du projet dans un communiqué. "Aucun signal venant de Beagle 2 n'a été détecté pendant le passage de Mars Odyssey ce soir", indiquait auparavant le site internet officiel du projet www.beagle2.com. Un premier passage de Mars Odyssey jeudi à 06H30 GMT puis une observation du télescope de Jodrell Bank entre 22h00 GMT jeudi et 00H30 GMT vendredi n'avaient donné aucun résultat. Quatre tentatives pour déterminer le sort du robot après son arrivée sur la surface de Mars, prévue à 02H54 GMT jeudi, qui s'est déroulée "à l'aveugle", ont donc échoué. La cinquième possibilité se présentera au prochain passage de Mars Odyssey samedi à 06H15 GMT. Le silence du robot, qui a pour mission de détecter des traces de vie passée ou présente sur Mars, a terni le succès de la mise en orbite de la sonde de l'Agence spatiale européenne (ESA) Mars Express au matin de Noël, après 6 mois de croisière, soit un parcours de 400 millions de km vers Mars, la première mission interplanétaire de l'Europe spatiale. Les responsables du projet s'affirment néanmoins persuadés que le robot s'est posé. Beagle 2 est une des plus spectaculaires parties de la mission mais ne représente que 10% du travail scientifique de Mars Express, soulignent les scientifiques de l'agence européenne. Le robot, imaginé par le professeur britannique Collin Pillinger, qui avait répondu à un appel d'offres de l'ESA pour la charge utile de Mars Express, est équipé d'une micro-caméra et d'une "taupe" prévue pour s'enfoncer sous la surface martienne et prélever, ce qui serait une première, des échantillons du sous-sol. M. Pillinger, qui doit donner une conférence de presse samedi, a rappelé vendredi qu'il existait au moins une dizaine d'autres "fenêtres" de communication possible avec l'engin, soit avec Mars Odyssey, soit avec Jodrell Bank ou avec l'observatoire de l'Université de Stanford (Etats-Unis). Il existe plusieurs explications possibles au "mutisme" du robot : il a pu dévier de sa trajectoire pour se poser plus loin que prévu, ou alors son antenne, mal orientée, n'a pu établir le contact avec Mars Odyssey. Les plus pessimistes envisagent qu'il ait pu s'écraser. Selon M. Pillinger, il pourrait y avoir une incompatibilité de logiciel entre Beagle 2 et Mars Odyssey car, faute de temps, il n'y a pas eu de tests approfondis de ce lien. Mais la meilleure chance de reprendre contact avec le robot réside peut-être dans l'orbiteur lui-même. Mars Express, qui doit attendre sa position de travail définitive sur une orbite polaire le 30 décembre, sera en principe en mesure de recevoir les éventuels signaux du robot à partir du 4 janvier. Tous les vaisseaux lancés vers la planète rouge sont conçus en effet pour pouvoir communiquer entre eux et servir de relais radio vers la Terre. C'est ainsi que Mars Express sera amenée à relayer des informations provenant des deux robots américains Spirit et Opportunity, attendus sur Mars en janvier.