Foradan a écrit :Le gros boulot est pour lui, mais pour reprendre une idée que j'ai évoquée plus haut, quoi de mieux pour motiver les étudiants que d'avoir un support intéressant ? Mettre au défi une classe de latinistes de lire le SDA (si la latinisation est irréprochable), ça peut être très motivant (oui, bon, je suis un ancien latiniste et je crois que j'aurai adoré, jusqu'à un certain point).
ok avec toi à ce sujet.Je crois que c'est peut-être plus valable si on commence le latin tôt dans les études, perso j'ai commencé tardivement à la fac, et ça m'a bien convenu d'étudier les auteurs comme Cicéron, Tite-Live, Virgile, Sénèque ...
Quand au sens, c'est un peu comme ces gens qui jouent de la musique baroque (pas gothique, j'ai bien dit baroque) sur des instruments baroques, avec une partition baroque et une tonalité baroque (clé de sol première, la 415htz, façon manuscript gribouillé), ça a son charme, un peu comme d'apprendre à pratiquer l'escrime "à l'ancienne".Le thème permet de retrouver l'esprit de ceux qui écrivaient. Là où je te rejoins, c'set que le travail à accomplir n'est même plus titanesque, il est quasi nanique.
magnifique exemple ...tu arriverais presque à me convaincre, mais pour retrouver l'esprit de ceux qui écrivaient il faut un texte qui s'y prête, dont le rythme s'y prête, et si le texte ne s'y prête pas, on a beau être orfèvre, au final ce sera peut-être du latin " de cuisine", autant faire du thème sur son livre de recettes.
Et il aura des problèmes dès qu'interviendront des mots "elfiques" (un mallorn, des mellyrn, comment appliquer un pluriel latin ? conserver la forme d'origine ?) Le pauvre va se rendre compte de son malheur dès qu'il verra que 10 ans ne seront pas suffisants

oui 10 ans, c'est court ...