Dark Schneider a écrit :La langue elfique n'a jamais été parlé par quiconque et ne sera jamais parlé par qui que soit. Ce n'est ni une langue vivante, ni une langue morte.
Je pourrais citer un certain nombre de gens qui ont pourtant consacré bien des efforts à apprendre tout ce qu'ils pouvaient à ce sujet-là afin de l'utiliser dans un but artistique. Et si l'on peut douter que quiconque parvienne à parler quenya au quotidien, on ne peut nier que cette langue soit fréquemment utilisée pour le chant (je renvois à RGEO et au site de
Martin Romberg, à titre d'illustration). D'ailleurs, certaines langues actuelles pourraient être considérées comme quasi-artificielles, car fondées sur un standard inventé par un petit nombre de philologues, en se basant sur des dialectes très différents les uns des autres (exemple-type : le nynorsk).
Dark Schneider a écrit :La portée de la mythologie tolkiennienne n'a aucun impact notable et n'en aura jamais,
C'est à voir. Tu parles toi-même de culte pour l'œuvre de Tolkien. C'est bien la preuve d'un impact significatif.

Au demeurant, on peut se demander dans quelle mesure certaines mythologies se sont développées à partir de croyances populaires de type oral ou d'œuvres littéraires construites par un nombre restreint d'individus (l'exemple grec est tentant, vu l'influence d'Homère sur la mythologie ultérieure, mais on pourrait aussi citer la mythologie hindoue ou le mythe du roi Arthur).
Dark Schneider a écrit :Ses notions sur le bien et le mal, sur la modernité, l'ancien temps, je trouve ça intéressant chez lui mais pas non plus d'une grande subtilité ni d'une grande pronfondeur.
C'est affaire subjective, à mon sens. Évidemment, ses textes les plus complexes ne sont pas les mieux connus. As-tu lu l'
Athrabeth Finrod ah Andreth, le « Dialogue de Manwë et d'Eru » et l'
Ósanwe-kenta, par exemple ?