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Pour esdeo :Je veux bien admettre que je vais chercher un peu loin mais j'ai toujours du mal avec les cerles de pierre façon Mordor. Le pire est qu'on trouve ce genre de choses dans plein de cartes de fantasy, avec toujours la bonne excuse "les montagnes levées par tel Dieu pour protéger son royaume" etc. Pas choquant mais énervant.Pour Tolkien, il y a tout de même des trucs marrants comme la rivière Narog en Beleriand (au bord de laquelle est Nargothrond) qui traverse une plaine, puis des montagnes puis de nouveau une plaine. Les Rauros et l'Argonath, c'est joli, mais à moins d'être creusé par l'homme, je doute qu'une grande rétention d'eau puisse vraiment se former juste avant des chutes. Des trucs dans le genre, quoi.Je ne prétends pas tellement que ce soit impossible, il y a tellement de trucs bizarres dans la nature. Mais cela choque un peu mon sens de l'ordre. :-DPour Gillossen :Je garde une profonde affection pour Howard et Conan le Barbare, et pourtant la carte est vraiment une des plus nulles de l'histoire de la fantasy. Comme quoi, je ne peux aller que dans ton sens. :-)Coyote

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Bonjour à tous,Visiblement vous êtes presque tous amateurs de cartes. Je dois dire que je ne m'y attendais pas...Je pense qu'elles sont utiles, voire absolument nécessaires, pour l'écrivain mais en tant que lecteur je m'en fiche presque totalement. Il est très rare que je jette un oeil à la carte, sauf peut-être après avoir fini un roman ou un passage particulier.Bref, l'opposé de nombre d'entre vous.Mais il faut dire que j'ai toujours été un cancre en géographie dans le monde réel et que mon sens de l'orientation est abyssal... ;)

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Moi aussi je trouve les cartes très importantes dans les livres de Fantasy (enfin, chez Tolkien en tout cas, puisque je ne connais que ça). Elles permettent de situer l'action, de se repérer, et même de bien comprendre l'histoire. Avec les quantités de noms de lieux qu'il y a dans le Sda, le Sil et les Contes et Légendes Inachevés, c'est bien utile de savoir où tout cela se trouve, d'autant plus que certains lieux ont des noms dans plusieurs langues (anglais ou français et sindarin, ou quenya). Bon, évidemment, il faut que les cartes soient suffisamment lisibles : allez trouver Fondcombe sur les cartes de l'édition Pocket du Sda, sans savoir où c'est ! :roll: Mais franchement, je n'imagine pas pourvoir lire tout ce qui concerne la terre du Milieu sans carte. :)

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Je veux bien admettre que je vais chercher un peu loin mais j'ai toujours du mal avec les cerles de pierre façon Mordor.(...)la rivière Narog en Beleriand (au bord de laquelle est Nargothrond) qui traverse une plaine, puis des montagnes puis de nouveau une plaine (...)Je doute qu'une grande rétention d'eau puisse vraiment se former juste avant des chutes.
Disons que tout cela est explicable : il suffit d'avoir des roches de durete differentes, resistant de facon differente a l'erosion hydrique. Je suis bien d'accord que les cercles de pierre, cela n'existe pas, a ma connaissance, a cette echelle, mais c'est tout a fait plausible (certains geographes du forum ont peut etre des idees d'ailleurs). Sans doute cela est-il trop frequent dans ce type de roman et c'est ce qui en majore peut-etre l'effet etrange et inhabituel ?Quant a la Narog, ce que tu decris peut etre interprete comme la definition d'une cluse et pour le Rauros, j'ai bien des exemples de glaciers qui repondent a ce type de description, mais pas vraiment de lac (peut etre sur le Zambeze, mais je ne suis pas du tout sur).En fait, c'est sans doute la multiplication de caracteres geographiques plausibles, mais inhabituels, qui rend ces cartes peut etre etranges ...

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C'est vrai que le Mordor c'est peut etre un peu abusé sur le plan géographique, c'est d'ailleurs bizarre que Tolkien d'habitude si pointilleux n'est pas vu cela.Sinon j'aime beaucoup les cartes d'Eddings, surtout quand il fait un grossissement au début de chaque partie.Et pour terminer chapeau à Jordan qui malgré les péripéties de ses héro est toujours sur la meme carte.

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Comme Hylwen, j'ai une expérience restreinte des cartes en fantasy mais je considèe qu'elles ont une importance fondamentale; je dois dire, que pour moi, la lecture des cartes en tous sens conrespond presque à la lecture d'un chapitre en soi....pour ce qui est des curiosités géographiques, j'avoue qu'elles ne me choquent aucunement.. leur intérêt réside aussi dans l'étonnement qu'elles procurent :) comme grande rétention d'eau avant des chutes, le meilleur exemple est à mon sens celui des grand lacs nord-américain qui précèdent les chutes du Niagara; la topographie qui résulte du passage d'un glacier peut tout à fait produire cette situation

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moi j'avais bien kif le systéme des cartes dans final fantasy 9 avec des monstres qui se fight par cartes interposées, et puis des pouvoirs à gagner à la clef ! par contre je kif pas trops le systéme du 8 : trops aléatoire ! c'est dommage qu'il y en ait pas dans le 10 ... vivement l'arrivée du 12 ! mais je veux dire .....hein quoi ? ta gueule ? bon d'accord ^^ (tout même, c'est de la fantasy aussi les cartes de ff )

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C'est vrai que le Mordor c'est peut etre un peu abusé sur le plan géographique
Je ne veux pas avoir l'air d'insister, mais c'est possible. Imaginez un cratère volcanique (il peut facilement faire cette taille, voir le mont Olympe sur Mars) : les parois en roche dure restent et forment le "cercle de pierre" et l'intérieur du cratère s'effondre et donne le plateau de Gorgoroth. De plus, avec le cratère d'Oroduin (et les nombreuses failles aussi), on a des restes de cette activité volcanique. :)

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Réponse à Coyote:Crois-moi, je comprend très bien que, quand on aime un sujet, c'est désagréable de le voir traiter vaec légerté. J'en profite d'ailleurs ici pour dire que mes cheveux se dressent sur la tête dès que je regarde Matrix (le 1) et que j'entend parler de protéine unicellulaire (et puis quoi encore ?)Je t'accorde : il est fort probable que la plupart des auteurs n'y connaissent rien en topographie et s'en fichent.Ceci étant dit, je ne voit pas pourquoi il est énervant que ces auteurs justifient leurs montagnes absurdes en invoquant les dieux, alors que le même artifice est utilisé pour expliquer régulièrement la naissance de tel ou tel peuple. Si l'évolution est "bafouée", je ne vois pas pourquoi la topographie" serait épargnée.De mon côté, ça ne me dérange pas vraiment : si une topographie incohérente permet au narrateur de faire avancer son récit comme il l'entend, je suis pour.Pour répondre maintenant au sujet : j'adore avoir des cartes dans un livres de fantaisy. Je trouve que ça donne une épaisseur de plus au récit. Mais je n'aime pas quand j'ai le sentiment que, si je veux comprendre, je suis obligée de m'y référer.C'est pourquoi les cartes de Hobb me conviennent parfaitement : elles donnent une idée globale du monde où l'on se trouve, mais elles ne sont pas trop détaillées et toutes les villes que l'on traverse n'y sont pas forcément mentionnées.Anka

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C'est vrai que le Mordor c'est peut etre un peu abusé sur le plan géographique
Je ne veux pas avoir l'air d'insister, mais c'est possible. Imaginez un cratère volcanique (il peut facilement faire cette taille, voir le mont Olympe sur Mars) : les parois en roche dure restent et forment le "cercle de pierre" et l'intérieur du cratère s'effondre et donne le plateau de Gorgoroth. De plus, avec le cratère d'Oroduin (et les nombreuses failles aussi), on a des restes de cette activité volcanique. :)
Autant pour moi, c'est vrai que j'avais oublié les cratères Martiens. Je retire donc ce que j'ai dit. Mais pensez vous que Tolkien lui était au courant en 1950???Bon c'est juste pour pousser le bouchon. :lol:

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J'ai beaucoup galéré pour m'y retrouver dans les cartes du SDA.Elles n'auraient pas été là, la tâche aurait été plus simple; Au fil de la lecture, finalement tout ce met en place. C'est ce que je vais vérifier en commençant le secret de Ji.Sinon , j'aime bien, c'est une sorte de signatuer de la fantasy, une sorte aussi de syndrome de Peter Pan, genre on est pas là pour se prendre la tête. D'ailleurs la plus sympa de toute les cartes, c'est bien celle du pays perdu.

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Pour moi les cartes sont très importantes dès que l'auteur nous trimballe d'un bout à l'autre de son monde. Souvent, quand je n'ai pas de carte pour me repérer, je finis par perdre les références de lieu. Et je trouve ça assez désagréable.Maintenant, si la carte est détaillée et pas trop incohérente à mes yeux de profane, tant mieux, ça me donne l'impression d'un travail détaillé et réfléchi de la part de l'auteur, mais du moment qu'il y a une carte lisible, ça me suffit.Après tout, pour les incohérences, si l'histoire fait intervenir des divinités puissantes, pourquoi le relief aurait-il été épargné par ces interventions ? C'est une explication bateau, certes, mais en fantasy les choses bizarres et illogiques abondent.Quand aux cercles de montagnes, j'ai une autre hypohèse pour expliquer rationnellement leur formation : une bonne grosse météorite, digne de certains cratères d'impact que l'on peut repérer sur les planètes du système solaire.

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Bon, ben en ce qui me concerne, c'est bien différent de beaucoup: en gros, je m'en balance totalement de la carte.Beaucoup semblent adorer quand l'auteur explique en détail son monde et tout, le summum étant atteint avec Tolkien qui personnellement me soule à un point rarement atteint.Moi, ce qui m'intéresse, c'est l'histoire, les personnages, la façon de vivre des gens et leur Histoire aussi. Mais connaître la topographie des lieux, les climats, les montagnes, les rivières, franchement, je m'en fiche éperdument.Chez Tolkien la carte est très utile, pourquoi? Parce que Tolkien part dans des descriptions de 12000 pages dans lesquelles on a des tas de noms bizarres qui se courent après, donc forcément, pour y piger quelque chose, on se mate la carte.Mais je préfère largement un Donaldson qui, lui, va citer peu de noms, ne va pas faire de carte, et va nous offrir une magnifique histoire centrée sur ses persos, et pas sur son monde.Sinon chez les autres, je regarde la carte, mais juste pour repérer les villes, les grands endroits pour visualiser globalement le périple des persos, mais je la regarde certainement pas en détail.

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en fait ce sujet voit s'affronter deux visions de la Fantasy, celle qui privilégie les personnages et leur histoire et celle qui veut faire vivre un monde dans toute sa globalité.. je rejoins la seconde, le dépaysement passe par tous les moyens possibles et la carte est de ces moyens... suivre les personnages à travers leur seule histoire, même si leurs caractères sont complexes et bien rendus, ne me suffit pas...

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Perso, je n'interprète pas le sujet comme ça, et je ne voudrais pas qu'il soit réduit à un " affrontement ". :) C'est trop réducteur, et comme toujours, il y a beaucoup d'oeuvres qui parviennent à lier les deux, ou aucun des deux. ;)

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entièment d'accord Gillossen, à la relecture de mon précédent post, je me rends compte que celui-ci est très tranché, j'avais dans l'idée un propos plus modéré voyant se dessiner deux tandences... et comme tu le dis, des auteurs arrivent à concilier les deux et d'autres non.. et je préfère ceux qui concilient ces deux tendances ;)

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Les cartes sont souvent placées en début de roman, c'est donc l'une des premières choses qu'on voit, avec la couverture. C'est donc fatalement important d'avoir une belle carte. Maintenant tout ce que je demande à une carte, c'est d'avoir plein d'infos dessus, voir même d'être fouilli, bref qu'elle soit bien travaillée. Je trouve à cet effet que les cartes d'Eddings sont excellentes, par contre celle de Jordan est toute carré, toute "étasunienne" et avare de détails (on remarquera qu'au moins cela évite le cliché de mise : gentils à l'ouest/méchants à l'est; survivance de la guerre froide ? :) ) Peu importe la crédibilité de la carte, à vrai dire on s'en fout :) N'ayant que des connaissances très réduites en géologie et topo, j'avoue ne pas me poser ces questions scientifiques existentielles ! Et puis c'est tout à fait fictif, on peut tout justifier a posteriori : peut-être que la gravité y est légerement inférieur et que ça change tout... Bref c'est une discussion sans fin que de juger l'imaginaire avec les données du réel.

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En général g tendance a ne pas utiliser les cartes que l'on peut trouver dans les bouquins sauf exception. Je dois dire que les representations géographiques ne m'importe pas du tout.

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Personnellement, j'aime les belles cartes, pour pouvoir situer l'action, savoir, quand on me dit : Le Grufgi a été pris si le Grufgi c'est trois villages à 1000 kilomètres de là où est le héros, ou si c'est un immense pays voisin de celui du héros, tout ça... En plus, c'est zouli :rolleyes:

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Tiens j'en profite que ce sujet remonte et que je sois en pleine lecture des Aventuriers de la Mer.Comme elles ont déjà été évoquées plus haut, je ne m'étendrais pas mais quand même, en voilà des cartes très peu convaincantes : déjà pour trouver comment elles s'imbriquent les unes dans les autres ... :huh: Et puis typiquement elles apportent très peu de choses à l'histoire (enfin pour l'instant, j'en suis au début du tome 3) et c'est bien là une utilité des cartes : apporter un plus pour ceux qui veulent se représenter le récit dans l'espace. Mais sincèrement ces cartes m'énervent à chaque fois que je les vois. :angry: ;)