Atanaheim a écrit :J'espère que l'intro n'est là que pour faire la blague. parce que s'il ne leur a fallu que 4 pages pour acheter les droits du livre, je me vois dans l'obligation soit de dire "menteur", soit de trouver ça "limite". Bon en vrai je m'en moque un peu mais bon... Dans tous les cas, je conseille donc aux auteurs envoyant des manuscrits à Bragelonne de bien soigner les 4 premières pages. Si l'anecdote est vraie, ça devrait passer pour eux aussi, sinon, ça fera toujours 4 pages bien travaillées

Je suppose qu'en fait ça doit plutôt vouloir dire qu'au bout de 4 pages ils avaient déjà envie de l'acheter, et que le reste a confirmer l'impression. Après tout, il y a des livres où l'on met cent pages à sentir que l'on va apprécier et d'autres où au bout de dix lignes on sait déjà que ça va bien se passer.

Bah quand tu es lecteurs, tu as payé a priori. Donc que tu aies mis 133,7 pages à aimer ou que tu aies flashé dès le 3e mot, ça ne change rien. Quand tu es éditeur en revanche, tu ne payes pas avant de voir. Ton boulot c'est avant tout de juger l'ensemble du livre. 4 pages, ça me paraît peu représentatif. Même pour faire genre "wow on a adoré ce bouquin tellement c'était bon", un éditeur ne devrait pas dire qu'il avait son avis définitif au bout de 4.Par ce que pour leur prochain coup de cœur, ils seront obligés de dire "alors celui-là on l'a acheté au bout de 2 lignes". Sinon les lecteurs se diront que c'est moins bien que Le Prince Écorché alors que ce dernier ne les avait pourtant pas ébahis...Bref, déclaration maladroite de Bragelonne.. Ou alors je suis trop blasé? Pas assez naïf sans doute.

en tout cas c'est le genre d'arguments qui ne réussissent pas à te convaincre. :lol:Je ne crois pas que cela ait à voir avec le fait d'être blasé ou naïf, juste que chacun est sensible à des stimuli différents. Chez Brag ils cultivent l'éloge enthousiaste à presque chaque découverte, c'est un peu leur marque de fabrique (qui rend parfois un peu difficile de faire le tri, je le reconnais) mais j'imagine que du point de vue des auteurs, c'est plutôt agréable un éditeur qui a envie de vous vendre.

J'aimerais bien être publié chez Brage un jour, je ne dis pas. C'est une très grande maison d'édition. Mais à cause de cette politique, s'ils ne disaient pas que mon livre ils l'ont acheté rien qu'avec le titre, je me dirais que je ne vaux rien vu qu'ils vendent une bonne partie des romans comme étant géniaux...A l'inverse, si j'avais droit à un "wow la découverte de l'année du jour". Je me dirais qu'ils disent ça pour tout le monde de toute façon. Au final, je en suis pas non plus convaincu que ça plaise tant que ça aux auteurs. Je parle du blog, bien sûr. Évidemment que les auteurs sont content quand l'éditeur est motivé à vendre leur livre ;)Et puis je veux bien qu'on soit sensible à d'autres stimuli... Mais quand chaque sortie est la découverte majeure du catalogue, il y a un moment où on ne doit plus rien ressentir, non?Parce que si ça marche à chaque fois, les acheteurs concernés feraient bien d'arrêter de perdre leur temps sur le blog et d'aller tous les mois directement chez leur libraire préféré sans passer par la case internet. La vie est courte, on ne va pas lire un truc dont on connait déjà le contenu/résultat/l'effet, si?J'avoue les pauvres chez Bragelonne, je râle souvent après eux. pourtant j'achète pas mal de leurs livres. Mais j'aime bien qu'on me laisse croire que j'ai assez de discernement pour savoir ce qui est vraiment une découverte ou non. Parfois je suis persuadé qu'on ne décide pas à ma place (ce que je vais acheter). C'est ça le bon marketing. C'est quand on ne le voit pas

héhé en même temps j'imagine mal bragelone (ou un autre éditeur) nous sortir une pub du genre " bwarfff ce roman est pas génial ,mais à la page 210 y'a un truc rigolo, puis comme on a payé les droits une misère et qu'il nous restait asser de papier pour en faire 200 000 exemplaires , on compte sur vous les gars (n'hésitez pas à en prendre plusieurs )!!!! "Ba je me suis fait avoir avec leur coup de coeur absolus qu'était Farlander et je peux vous dire que je vais faire gaffe à l'avenir Mais bon je laisse une chance à ce Prince écorché car certain coup de coeur de Bragelonne était vraiment chouette (Ange de la nuit ou Le nom du vent )

Quand le livre n'est pas une découverte, pas besoin de lui inventer un statut. Soit on ne dit rien. Soit on dit que c'est un bon livre tout court. Mais si ça se trouve, les coups de cœurs sont honnêtes. C'est à dire que ce sont vraiment des livres sur lesquels ils ont flashé. Sauf qu'à force, on peut se demander si leur échelle d'opinion n'est pas binaire : super livre et coup de cœur

Brocolyx a écrit :héhé en même temps j'imagine mal bragelone (ou un autre éditeur) nous sortir une pub du genre " bwarfff ce roman est pas génial ,mais à la page 210 y'a un truc rigolo, puis comme on a payé les droits une misère et qu'il nous restait asser de papier pour en faire 200 000 exemplaires , on compte sur vous les gars (n'hésitez pas à en prendre plusieurs )!!!! "

Remarque ça serait marrant de voir ça :DAprès, le Prince échorché n'est pas mauvais, loin de là. C'est juste que c'est loin d'être LA révélation de l'année. Et je suis de l'avis de Zedd, ça donne envie de savoir la suite, ce qui est plutôt pas mal pour un tome 1.

Asavar a écrit :Et je suis de l'avis de Zedd, ça donne envie de savoir la suite, ce qui est plutôt pas mal pour un tome 1.

... mais trop peu pour un roman vendu comme la révélation 2012.Assez d'accord avec Atanaheim sur la pression que l'éditeur inflige au roman en le qualifiant de "coup de coeur" ou de "révélation". Ce ne sont pas des mots à prendre à la légère, en tout cas, de mon point de vue. Il faut être sûr de son coup. J'ai acheté le second coup de coeur Bragelonne, parce que le premier (Les Mensonges de Locke Lamora) était mérité. Pareil par la suite... Mais depuis Le Nom du vent... Sincèrement... ce sont à chaque fois des romans au mieux "prometteurs"... Après ce n'est pas seulement Bragelonne qui connaît ce problème. Et ce n'est pas seulement un problème français en ce moment. J'ai l'impression que depuis quelques années, mais j'ai déjà eu l'occasion de le dire, il n'y a pas eu de roman qui a fait l'unanimité...Zedd, qui radote.

En passant, pour ce qui est de la promotion des ouvrages en fantasy, je vous rappelle l'existence de ce sujet, récemment remonté en plus : /viewtopic.php?t=6244Restons-en au roman lui-même ici.

Vous aurez sans doute remarqué que nous avons remonté notre chronique à l'occasion de la sortie du livre. http://www.elbakin.net/fantasy/roman/le ... orche-3774Comme quoi, ce n'est pas parce qu'on a de la pub pour le roman qu'on va remonter la note. :pEt sinon, l'auteur a mis son manuscrit aux enchères pour une oeuvre de charité : http://www.doodledbooks.com/mark-lawrence-1956-c.asp

Mouais ... Heureusement que ma médiathèque l'a commandé parcequ'au vu des avis très mitigés je ne l'aurai sûrement pas acheté :mellow:A voir !

J'ai bien aimé, j'ai passé un bon moment, ça se lit vite. Je lirais la suite car j'ai envie de connaitre les réponses à pas mal de questions laissées en suspend.Je partage les grandes lignes de la critique d'Asavar pour le site.Voici une petite critique rapide.==========================================================Le Prince écorché est l'histoire d'une vengeance, celle de Jorg, un prince errant, à la tête d'une bande de mercenaire. Le récit est sombre, violent et nerveux.L'histoire est intéressante mais j'ai trouvé sa construction hachée. Il manque un peu de fluidité pour se laisser porter par les Frères de Jorg. L'écrite est brute, direct. C'est une qualité car le style fait écho à la personnalité du Prince, mais c'est aussi un défaut, car on a parfois du mal en rentrer dans le vif du sujet.A mon humble avis, le gros point faible est la cohérence du début du roman. Pourquoi avoir choisi un garçon si jeune ? On a du mal à comprendre comment un adolescent peut avoir l'expérience et la force physique pour diriger une bande de brutes sanguinaires. A la lecture des premières pages, on peut être choqué par la violence gratuite, mais on se pose surtout une seule question : pourquoi ?Même si Jorg a ses raisons, le doute du lecteur (moi) s'est installé et j'ai eu du mal à adhérer aux réflexions du héros.C'est ainsi que la cohérence a été malmenée pour choquer et mieux nous surprendre.Autre point faible : les combats. Le passage avec la nécromancienne donne l'impression d'avoir fait un jet de dé sur une table de rencontre aléatoire de D&D. Je pense que la façon d'amener les différentes idées est maladroite et aurait nécessité un peu plus de travail d'écriture.Les scènes de combat contre les créatures fantomatiques du Prince écorché font fades à coté du Prologue du Trone de Fer et la fameuse rencontre avec les Autres.C'est dommage car les concepts parsemés le long du livre sont vraiment bien trouvés et surprennent.L’accélération du rythme à la moitié du roman efface ces défauts. Le style s'améliore dans les deniers chapitres, ou peut-être que ce sont les différentes révélations qui nous permettent de mieux appréhender ce monde particulier qu'est l'Empire brisé.Certains livres marquent pendant leur lecture, d'autre, comme Le Prince écorché, en lisant la dernière page, en les refermant puis en y repensant.Au final, Le Prince écorché est un bon roman de dark fantasy qui nécessite de comprendre son univers pour en apprécier les subtilités.Note : 6.5/10

Pas cher du tout si l'anglais ne vous fait pas peur...

Un choc. Je m'attendais à tout mais pas à ça. Rien compris. Je pensais pas acheter un livre comique: rarement j'ai autant ris. Un pastiche. Une comédie. Mais non, il s'agissait bien d'un gamin overboosté à l'adrénaline, illusion d'un général à la voix tonitruante et à la musculature de titan:p. Alors, j'avoue ma grande peine de ne pas avoir adhérer à l'âge de son pantin (( tout en pensant à sa voix non mué ((ironie)) commandant ces soudards de la pire espèce, ces brutes sans cœur ):p.Passons ce léger détail...( et soyons dans l'esprit imaginaire de la fantasy à qui rien n'est impossible ), on se retrouve avec un roman très court, rapide à lire. La violence tant décrite, je la trouve plus que surfaite: pas de violences psychiques ( la noirceur "des joyaux noirs" d'anne bishop est largement plus profonde et complexe) et la violence physique si effectivement, on la trouve dans certains passages ( notamment au début), je trouve que l'auteur la dilue très rapidement. Plus un effet de manche complètement raté par l’anecdotique âge du Héro.Alors, non il ne s'agit pas d'un mauvais roman, espérons que l'auteur nous surprenne dans le bon sens dans la suite mais c'est pas du tout la révélation 2012: note 5.5.

Chroniqué pour Bifrost (le teasing, c'est mal).Mais s'il avait fallu noter... 6.5.

Il est sur ma PAL depuis sa sortie... Pas encore eu la force de commencer

La probable illustration de couv du tome 3.

Aslan a écrit :La probable illustration de couv du tome 3.

Le deuxième est déjà sorti en VO? Des avis? J'hésite à me lancer dans le premier tome à vrai dire, je me dis que ça peut être rafraîchissant ou alors complètement risible...

Rafraichissant je ne pense pas mais on ne peut pas dire que ce soit risible, plus bancal. Comme on le disait avec Zedd, il y a de l'idée mais pas assez pour le foin qu'on en a fait. Après, je n'ai pas lu le tome 2, si ça se trouve, il a rattrapé les erreurs qu'il a fait dans le tome 1.

Drifter a écrit :

Aslan a écrit :La probable illustration de couv du tome 3.

Le deuxième est déjà sorti en VO? Des avis? J'hésite à me lancer dans le premier tome à vrai dire, je me dis que ça peut être rafraîchissant ou alors complètement risible...

Il est sorti au mois d'août en VO, oui, et la traduction française est rendue. Après, j'ignore quand il paraîtra chez nous :-)