6
Mars, planète bleue [15 décembre - 16:0
: Mars Odyssey n'est pas la seule sonde à s'intéresser à l'hydrogène martien. Il y a quelques semaines, la NASA a annoncé que le télescope spatial FUSE (une sorte de Hubble spécialisé dans le domaine ultraviolet) a détecté, pour la première fois, de l'hydrogène moléculaire (H2) dans la haute atmosphère de la planète rouge. Cet hydrogène moléculaire, qui proviendrait de la dissociation de la molécule d'eau, a permis d'estimer la quantité d'eau qui existait jadis sur Mars (d'autres données ont aussi été utilisées, comme la quantité de deutérium mesurée par le télescope spatial Hubble). D'après les scientifiques à l'origine de cette étude, si toute l'eau avait été répartie uniformément à la surface de la planète, cette dernière aurait été recouverte par un océan global de 1,25 kilomètres de profondeur. Si l'on ramène cette quantité à la masse de la planète, on s'aperçoit alors que Mars possédait 1,3 fois plus d'eau que la Terre. Il y a plus de 4 milliards d'années, la planète bleue n'était donc peut-être pas celle que l'on connaît aujourd'hui ! La planète rouge dégèle ! [9 décembre - 13:3
: En comparant des séries d'images acquises par Mars Global Surveyor, des scientifiques estiment que la planète rouge est entrée dans une phase de réchauffement global. En octobre 1999, l'infatigable orbiteur avait photographié les terrains de la calotte résiduelle australe. Si cette masse gelée est principalement constituée de glace d'eau, le dioxyde de carbone n'y est pas totalement absent et forme des étendues délicatement ouvragées. La surface, qui semble avoir été découpée à l'emporte pièce, est ponctuée de belles cuvettes circulaires et de majestueuses falaises en arc de cercles. En survolant à nouveau ces secteurs en août 2001, soit deux années terrestres (une année martienne) plus tard, Mars Global Surveyor a noté des changements non négligeables. Lorsque le printemps arrive dans l'hémisphère sud, les rayons du Soleil provoquent la sublimation du CO2 (passage direct de l'état solide à l'état gazeux). Or ce phénomène semble un peu plus important chaque année, comme en témoignent les clichés de Mars Global Surveyor. Sur les images de 2001, les cuvettes se sont élargies, les falaises ont reculé de plusieurs mètres, et des petites collines isolées ont tout simplement disparu. Le retrait des versants, bien visible sur cette animation (1,6 méga), est estimé à 3 mètres par année martienne. Au fil des ans, la calotte australe résiduelle perd donc de plus en plus de dioxyde de carbone au profit de l'atmosphère martienne (composée à 95 % de CO2). Si les choses continuent à ce rythme, la masse de l'atmosphère pourrait doubler sur un intervalle de temps très court (quelques centaines à un millier d'années). On s'en doute, un tel changement aurait des conséquences majeures sur le climat de la planète rouge. Finalement, l'homme n'aura peut-être pas à intervenir pour terraformer Mars !
8
ahlala le nombre de film de SF que ça va nous faire une nouvelle comme ça !
Plus serieusement c'est top cool !! mais bon dans 100 000 ans, y'a guere que mes tres-loins-petits-enfants qui pourront aller faire des folies sur mars a l'air libre ! enfin faut deja que je trouve la fille pour faire les enfants
( je devrais etre sacré champion du detournement de post je pense, en tout cas, je m'autodécerne ce titre
)



11
Tout est pourtant expliqué là Darius."Le cataclysme qui a creusé ce chenal aux proportions inhumaines a sans doute été provoquée par une très forte activité volcanique. Sous l'intense chaleur dégagée par les volcans du dôme de Tharsis, la glace contenue dans le sous-sol a brusquement fondu. Des torrents d'eau liquide, charriant des blocs de glace et des fragments rocheux, se sont alors rués en surface, dévastant tout sur leur passage dans un fracas de fin du monde"

18
Le dernier numéro de Sciences & Avenir présente un article de deux pages sur une technique de propulsion très particulière. Surpuissante, elle permettrait en effet de se rendre sur Mars en 15 jours avec une quantité minimum de ce carburant, mais par contre, il est très, très radioactif, et très cher à produire, d'où de nombreuses réticences pour aller dans cette voie.
20
L'auteur de l'article ne parlait pas d'une planète habitable en doublant l'épaisseur de l'atmosphère. Il disait juste que l'Homme n'aurait peut-être pas à faire tout le travail tout seul !
Non, pas fusion, fission. Le carburant serait de l'américium, un " enfant dégénéré du plutonium", dégageant cent fois plus de chaleur que celui-ci. 

