Jolie couv pour ce Milady apparemment sorti la semaine passée ! Sachant que je n'ai pas encore reçu les SPs du mois de janvier, la critique risque plutôt d'arriver pour la fin du mois ! :(L'auteur est interviewé dans la dernière newsletter de l'éditeur, et on peut retrouver ces questions/réponses sur son blog :
C’est la première fois que vous êtes publié en France. Toutes nos félicitations et bienvenue. Pourriez-vous vous présentez à vos nouveaux lecteurs ?En fait, ce n’est pas vraiment ma première sortie en français. J’ai écrit un roman d’horreur il y a vingt ans, publié en France sous le titre La Horde du Cauchemar. Mais ce livre mis à part, c’est bien ma première publication en français.J’ai grandi avec un frère et quatre sœurs dans le Massachusetts, près de Boston. Mon père était professeur de chimie et ma mère, sacristine. Tous deux étaient passionnés de lecture, et de fait, la maison était pleine de livres, surtout de science-fiction et de fantasy. Dès l’âge de sept ans, j’ai su que je voulais devenir écrivain, mais j’ai encore du mal à croire que j’ai accompli ce rêve d’enfant. Ça fait maintenant trente ans que j’écris de la fantasy. J’ai publié plus de vingt romans et une centaine de nouvelles. J’ai gagné quelques prix, dont le Hugo en 1988, pour une de mes nouvelles, justement.Je dois ma carrière à Julie, ma femme, qui a subvenu à nos besoins quand l’écriture ne rapportait pas assez. Elle travaille pour le Trésors Public à présent. Nous avons donc dû déménager pour le maryland, juste à côté de Washington D.C. Nous avons deux enfants, qui sont adultes maintenant. Notre fille habite dans le Massachusetts et notre fils dans le Colorado.Autrement, je ne vois pas ce que je peux dire de plus. Comme la plupart des écrivains, je vis surtout mes aventures dans ma tête, plutôt que dans le monde réel.On ne peut pas s’empêcher de penser au Comte de Monte-Cristo en lisant Un temps de dragon. Est-ce une influence que vous revendiquez ? Etiez-vous un passionné de ce genre de littérature ?Le Comte de Monte Cristo est une influence majeure pour ce livre. Je serais le dernier des derniers si je le niais. J’ai toujours adoré les romans de cape et d’épée, et plus particulièrement ceux de Dumas, Orczy et Sabatini. Je ne me suis pas non plus jeté dessus dès le début à la bibliothèque, j’ai commencé par de la fantasy et de la science-fiction, mais ils étaient dans le tiercé de tête.Plus jeune, des écrivains de fantasy comme Robert E. Howard, Fritz Leiber ou L. Sprague de Camps avaient une grande influence sur mes histoires, mais dans les années 90, je me suis aussi tourné vers Dumas ou Sabatini pour y trouver mon inspiration. Je suis très satisfait du résultat.Le contraste entre la candeur désarmante du personnage principal et le cynisme, voire la noirceur, du monde qui l’entoure est assez marqué. Chaque décision que prend Arlian en pensant rendre la justice se retourne souvent contre lui ou ceux qu’il cherche à aider. Est-ce là le thème principal du roman ? Le mal ne serait que l’absence de bien ou l’inverse ?Pour moi, la vengeance constitue le thème principal d’Un temps de dragon et non le bien ou le mal. Ce roman traite des différentes formes qu’elle peut revêtir, comment elle peut déraper et la façon dont elle affecte l’âme des gens. Même si Arlian a un sens aigu de ce qui est juste ou non, et fait tout ce qui est en son pouvoir pour aider les autres, je n’y vois pas le cœur de l’histoire. La nature du bien et du mal est, au mieux, des plus équivoques. C’est un monde très sombre, et rien ne se passe jamais vraiment comme prévu.Avez-vous écrit ou écrirez-vous d’autres romans dont l’intrigue se déroule dans l’univers des Chroniques d’obsidiennes ?Pas pour l’instant, mais je n’écarte pas totalement l’idée. Nous verrons bien.
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