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Honnêtement, les recueils de nouvelles, en général, ça ne marche pas... :( Maintenant, je vais me renseigner à tout hasard. ;)Pour les illustrations, elles ne sont pas "pleine page", mais ouvrent chaque nouvelle, je précise. :)

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Merci pour la critique qui fait très envie, ne serait-ce que de se relire quelques passages de ce vieux Cugel.Effectivement, en général, on ne peut pas dire que les éditeurs se jettent sur les droits des recueils de nouvelles :(. Mais bon, c'est Vance là tout de même (et Martin, entre autres, accessoirement) !

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Je pense que c'est surtout une question de format. Je l'ai en VO et en grand format, c'est un livre imposant, alors en petit, cela deviendrait vite ingérable, je pense.

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Pas de grosses surprises sur la raison du découpage, mais Jérôme Vincent s'est expliqué sur le forum du Bélial' :
hello tousJe réponds rapidement. En gros, il y a une question d'investissement et une question de marché.Pour l'investissement, vous avez raison, on a un peu cassé la tirelire pour acheter les droits (bien plus que pour les recueils de nouvelles que l'on fait d'habitude). Si on ajoute les trads (même à pas cher avec des traducteurs sympas, cela représente une belle enveloppe quand même), l'impression etc, on arrive à une somme assez conséquente pour nous (j'insiste sur le "pour nous"). Du coup, la diviser en trois (tout du moins pour les droits et les traductions, le calcul n'est pas le même pour l'impression) va nous aider à passer la montagne question trésorerie. Ça restera important par rapport à un bouquin habituel mais c'est un rien plus raisonnable.Ensuite il y a une question de marché. On est dans une petite économie et on navigue un peu à vue. En clair, notre diffuseur/distributeur devrait mettre en librairie entre 800 et 1000 exemplaires de la prochaine antho des Utopiales (qui aura un joli sommaire aussi. Et attention, ce ne sont pas des ventes, il y a derrière des retours). Même en doublant ce chiffre pour l'antho Vance (rêvons un peu), on aurait du mal à rentabiliser un volume unique (sans parler d'une couv cartonnée etc). Il nous faudrait beaucoup plus de ventes. Après, on n'est pas à l'abri d'une joli surprise hein, mais vu comment fonctionnent les anthologies, et vu nos chiffres habituels, on joue pour l'instant la prudence (et on peut se planter quand même). Mais je serai ravi d'avoir tord.D'ailleurs, on va se l'avouer, si aucun "gros éditeur" n'a acquis les droits pour sortir l'antho en un seul volume, c'est sans doute qu'aucun n'a estimé l'entreprise rentable... Tant mieux pour nous :-)
C'est quand même difficile de leur en vouloir pour le coup. A cause de Pygmalion, on a eu l'habitude de cracher sur les découpages intempestifs et injustifiés, mais il faut quand même arriver à séparer le bon grain de l'ivraie (je trouvais déjà les reproches du découpage de la Peur du Sage par Bragelonne peu justifiés).

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Je trouve l'explication honnête. Elle rend ce découpage compréhensible et acceptable. Et comme Merwin, je trouvais que le découpage de La Peur du Sage se justifiait, lui aussi. Il ne faut pas toujours râler sur la division d'un livre en plusieurs volumes lors de la localisation. Parfois, il ne s'agit pas d'une pure stratégie mercantile visant à maximiser les profits.

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On peut toujours râler, c'est sûr, et moi aussi je préfèrerais un volume unique.Mais entre trois volumes ou pas de sortie du tout (puisqu'apparemment personne ne s'est jeté sur les droits), le choix est vite fait...