Il y a quantité du trucs qu'on aurait pas été pas voir au cinéma et qu'on aurait jamais acheté en dvd mais qui ont fait mon bonheur en 2ème ou 3ème partie de soirée sur M6 & cie (c'était le bon temps, avant que les séries policières américaines n'occupent avec leurs multiples rediffusions toutes les tranches horaires de toutes les chaînes...)EDIT : il y a 2 types de direct-to-dvd- ceux qui sont produits aux États-Unis pour fournir le marché des vidéothèques et celui des XXX chaînes de télévision- les vrais films qui ont été jugés indignes d'une sortie en salle, le plus souvent car en provenance d'un pays en développement(le film allemand sur le Baron Rouge n'a été diffusé dans les salles françaises car on a jugé que les Français n'étaient pas encore prêts psychologiquement à accepter un film sur la 1ère guerre mondiale vue du côté allemand par exemple)A tout seigneur tout honneur, je commence par celui-ci, déjà mentionné 3 fois dans le topic sur le "Choc des Titans 2" !Belle affiche, chouette bande-annonce, pitch intéressant... Attention grosse tromperie sur la marchandise.On nous vend Rome vs Chine, et l'affrontement n'aura jamais lieu (ils arriveront sur la fin, et pour aider le héros).Dès le départ la jaquette du dvd mentionne le célèbrissime King Rising (aka le nanar absolu des adaptations fantasy, et de très loin !)Cela pouvait partir vraiment dans le n'importe quoi et le tout-pourri...... Mais finalement c'est plutôt pas mal dans le genre film d'aventures historiques sud-esto-asiatique !En fait le véritable titre VO de ce film malais est The Malay Chronicles : Bloodlines et pourrait être le préquel du film thaïlandais Les Pirates de Langasuka et avoir pour titre Langasuka Origins, mais ceci est une autre histoire...

Un prince romain doit voyager jusqu'au Détroit de Malacca pour épouser une princesse chinoise dans le cadre d'un accord entre les 2 grandes puissances du monde connu mais pour cela doit engager les services d'un aventurier, qui s'enorgueillit de descendre d'Alexandre le Grand par son père, après la destruction de sa flotte lors d'un tempête pendant la Mousson.Mais les terribles pirates Garuda, dirigés par 2 immortels, un shaman maléfique et son terrible apprenti, règnent sur la région.

Sorts de vent, pluie et tonnerre, amulettes d'invulnérabilité, machine solaire d'Archimède, beaux combats tant en duels qu'en batailles, acteurs ou sympathiques ou avec le gueule de l'emploi... La formule me plaît et c'est assez bien fait finalement.Les productions des émergents sont nettement plus fraîches que toutes les bouses estampillées fantasy que nous refourguent les States et les leurs sous-fifres (malheureusement Uwe Boll a fait des émules).Verdict : mention sympa

Sinbad et la Minotaure (2011) : bande-annonceAprès avoir volé un parchemin rare dans la tente du sorcier Al-Jibar, Sinbad, son équipage et la princesse Tara partent à la recherche de la tête du Colosse de Rhodes. Entièrement en or, elle se trouve dans le Temple du Minotaure sur une île perdue de la Mer Méditerranée. Poursuivi par Al-Jibar, Sinbad doit éviter de nombreux pièges avant d'affronter le minotaure, la créature monstrueuse qui garde le trésor.

Une bande d'aventurier, un dangereux sorcier, une île perdue, un temple oublié, un trésor légendaire, une sombre menace d'origine surnaturelle... Miam ! Et tout cela dans une ambiance mi-orientalisante mi-antiquisante que j'affectionne tant !!!Avec un twist qui justifie presque amplement le visionnage de tout cela :Plein de trucs sympas :- l'exécuteur hybride du sorcier qui se régénère à volonté tant qu'on lui fournit sang et protéines à satiété- la cape d'invisibilité à la Harry-Potter, très puissante mais à user à bon escient !!!- la potiche de service qui a plus de méninges que tous les autres réunis- le sang du minotaure qui vous rend surpuissant mais frappadingue- le dieu qui ne peut être tuer que par un autre dieu...Ayant le souvenir de la très ridicule mais bien marrante série des années 90, franchement je ne m'attendais à rien du tout de la part de cette série B, et finalement j'ai passé un bon moment et j'étais prêt à continuer bien au-delà des 1h25 proposés.Alors évidemment techniquement et artistiquement c'est un peu limité budget direct-to-dvd oblige, mais :- les rebondissements/péripéties ne sont pas trop téléphonés- les personnages sont correctement traités, ce qui est assez rare pour le signaler(généralement le méchant cabotine, son bras droit est taciturne ou ridicule, les seconds couteaux meurent rapidement dans le plus totale indifférence et les 2 ou 3 copains du héros s'en sortent en dépit du bon sens)- Matt Benett a la tronche et le physique de l'emploi (il avait vraiment la classe en Marc-Antoine dans un épisode de Xéna : il a vraiment une classe certaine). Il ne va pas étaler un grand talent d'acteur dans un direct-to-dvd mais j'ai trouvé qu'il apportait plusieurs facettes au personnage tantôt voleur roublard, tantôt bretteur redoutable, tantôt aventurier imprudent, tantôt meneur d'hommes soucieux du sort de ses compagnonsFranchement les ingrédients et la formule sont là, il y avait matière à faire un franchise intéressante. (et puis un Moyen-Orient gothique sinon lovecraftien moi j'adhère, et une Antiquité version très dark fantasy j'adore)Verdict : mention sympa (voire même très sympa)

excellente idée ce topic ! mais où trouves tu donc tous ces films ???

Comme Ramaloce, ça va me plaire ce sujet , car j'ai eu de la chance de tomber par hasard sur Valhalla Rising, Black Death, Centurion, entre autres, et je suis très très content de les avoir vu.Ces films à la frontière de la fantasy et de l'historique, ça me plait toujours !J'attends ton analyse de Sinbad et le Minautore, car j'ai reconnu un certain ex-gladiateur gaulois sur l'affiche, et je trouve que cet acteur souffre d'un apriori incroyable (mais justifié) à cause de sa tronche, alors que son jeu est loin d'être mauvais.

Autant ne pas y aller par 4 chemins :le principal argument marketing du film c'est la sémillante Estella Warren qui court dans les forêts d'Europe de l'Est avec corset en cuir, décoletté et mini short pour échapper soit à la bête soit au prince tordu (le plus dangereux des 2 n'étant pas forcément la bête).Néanmoins le contrat est rempli car effectivement "it's not a fairy tale" : il y a du sang et de la violence, de la barbak et des morts.L'intrigue et les personnages ne brillent pas par leur profondeur, mais la relation entre la malédiction de la Bête et l'invocation de la bête était plutôt bien fichue finalement. Dommage que le monstre qui sème tant d'effroi dans cette contrée soit aussi peu terrifiante.Rien d'inoubliable donc mais rien de totalement déshonorant non plus....... un sympathique petit téléfilm de 2ème sinon 3ème partie de soirée en somme ! ;)Pour les curieux, la bande annonce est ici ! Verdict : mention correct

Un mélange entre Sinbad et la mythologie grecque? Pas bête comme idée! je suppose qu'il n'est pas encore dispo en VF ce film? Je ne sais pas si vous avez vu les vieux Sinbad, mais moi j'en garde un excellent souvenir, notamment celui des années 50 qui a fait date pour ses effets spéciaux.D'ailleurs, l'idée du minotaure n'est pas neuve! Il y avait déjà un minotaure dans Sinbad et l'Oeil du Tigre, un minotaure en or il me semble. La différence c'est qu'il était du côté des héros, je crois même qu'il affronte la déesse Kali. Ce Sinbad a souvent été salement critiqué, pourtant moi je l'avais trouvé vraiment sympa en tant que divertissement.

@ Dark SchneiderSi si, il est disponible en VF ce film ! ;)Grande époque du péplum oblige les liens avaient été faits dès le départ entre Sinbad et la mythologie grecque.J'avais reproché au Sinbad de Dreamworks d'avoir totalement gommé l'aspect arabo-musulman pour se cantonner à la Méditerranée.

d'ailleurs, l'idée du minotaure n'est pas neuve! Il y avait déjà un minotaure dans Sinbad et l'Oeil du Tigre, un minotaure en or il me semble. La différence c'est qu'il était du côté des héros, je crois même qu'il affronte la déesse Kali

Je suis un grand nostalgique de ces films alors je me permet de rectifier :- dans Sinbad et l'Oeil du Tigre, le minotaure est en or mais c'est le larbin mécanique de la méchante sorcière- l’affrontement avec Kali c'est dans le Voyage Fantastique de Sinbad : tu confonds peut-être avec l'affrontement entre un griffon et un cyclope dans ce même film, ou celui entre un ogre et un tigre à dents de sabres dans Sinbad et l'Oeil du Tigre où une autre scène dans l'une des nombreuses version du Voleur de Bagdad ?Bon, ben je crois qu'on a matière à ouvrir un sujet sur "les nombreuses vies de Sinbad le Marin" ?(il existe un excellent et somptueux comic en 3 parties chez Radical, soit dit en passant)

Je ne sais pas si vous avez vu les vieux Sinbad, mais moi j'en garde un excellent souvenir, notamment celui des années 50 qui a fait date pour ses effets spéciaux.

Tu parles sans doute de celui là ? http://en.wikipedia.org/wiki/The_7th_Voyage_of_SinbadUn bon film en effet, avec le grand Ray Harryhausen aux effets spéciaux, qui a apporté beaucoup de personnalité aux films sur lesquels il a travaillé (ah, les squelettes dans Jason et les Argonautes...)

Albéric a écrit :Je suis un grand nostalgique de ces films alors je me permet de rectifier :- dans Sinbad et l'Oeil du Tigre, le minotaure est en or mais c'est le larbin mécanique de la méchante sorcière- l’affrontement avec Kali c'est dans le Voyage Fantastique de Sinbad : tu confonds peut-être avec l'affrontement entre un griffon et un cyclope dans ce même film, ou celui entre un ogre et un tigre à dents de sabres dans Sinbad et l'Oeil du Tigre où une autre scène dans l'une des nombreuses version du Voleur de Bagdad ?

Ah oui exact, en fait j'avais complètement oublié l'existence du second film, que j'ai également vu! on s'y perd avec toutes ses créatures fantastiques. Va falloir que je fasse une séance de rattrapage! Pour les 3 films les effets spéciaux sont de Ray Harryhausen.

Il semblerait qu'il existe des producteurs britanniques qui se sont spécialisés dans la réalisation de direct video. J'ai vu quelques bandes annonces sur Youtube. J'ai aperçu notamment un film assez décalé dans l'univers du magicien d'Oz qui a l'air de valoir le coup.

Voilà un téléfilm qui nous renvoie au bon souvenir d'Hercule contre les Vampires et qui au lieu de s'intituler Odysseus and the Isle of the Mists aurait du rappeler "Ulysse chez les vampires" car grosso modo cela correspond bien au contenu du truc.Au début j'étais très sceptique sur l'idée de tourner une aventure d'Ulysse censée se dérouler en Mer Méditerranée sur le littoral de la Colombie Britannique. Mais finalement le mauvais temps colle bien à l'ambiance gothique du film.Toute la mythologie du vampire est bien utilisée (le sang, les morsures, les pieux en bois, les gousses d'ail...) jusqu'à l'épilogue final, même si nous avons à faire au Vrykolakas qui œuvre de jour comme de nuit et qui est aussi dangereux à midi qu'à minuit.Pour un direct-to-dvd, j'ai trouvé le casting et les personnages très corrects, ce qui est assez rare dans ce genre de production, mené par un Arnold Vosloo étonnamment assez sobre et assez sérieux dans son rôle d'Ulysse.Jason Bacic et JR Bourne campent de solides vétérans de guerre (dommage que l'aspect survival-horror qui se met rapidement en place écourte leurs réflexion sur l'après Guerre de Troie, cela aurait approfondi leurs personnages) qui encadrent un jeune Homère qui fait office à la fois de lien avec la "véritable" Odyssée" (après tout cette île des brumes c'est un peu un mélange des épisodes de Calypso et de le Nekya), et de rookie et dans lequel le téléspectateur peut s’identifier.Enfin le personnage campée par la belle Stephanie von Pfetten est bien fourbe à souhaitMalgré un début très moyennement engageant, j'ai été agréablement surpris de passer un bon moment. ^_^Il y avait nettement les ingrédients pour faire un faire bon film. On se contera d'un téléfilm assez plaisant. Verdict : mention sympa

On nous transporte l’histoire de "la Belle et la Bête" (le happy end mielleux en moins) dans l’univers vikings.Grâce à un directeur de la photographie plus inspiré que d’habitude pour ce genre de production, c’est visuellement très correct (décors, costumes & cie) avec un casting correct lui aussi avec Jane Marsh et Justin Whalin.Si de prime abord c'est plutôt assez potable, la 2ème partie du truc est presque à mourir d’ennui : la faute à un manque de surprises et à un score douillet et soporifique à souhait. Alterner de meilleur façon les émois de la Belle avec les querelles de chefs dans le village vikings aurait permis de dynamiser un peu tout cela.Au final, je lui préfère le remake de la Belle et la Bête (cf. #5), qui a le mérite de sortir un peu plus des sentiers battus.edit : les 2 téléfilms sont du même réalisateur ! C'est trop lent, trop linéaire donc pas trop crédible. Mais c'est pas pourri à 100% : le « monstre » est assez bien foutu, le premier quart d’heure aurait pu être prometteur et l'aspect visuel rend quand même bien.Peut-être un futur nanar certes, mais pas entièrement honteux et déshonorant : Verdict : mention potablePour les curieux, une bande-annonce ici !

Dans la Grèce antique, le mariage royal entre Kleitos et Demetria tourne au désastre. La belle princesse a en effet été empoisonnée par le meilleur ami de son époux. Tout n’est cependant pas perdu, car Demetria est emprisonnée dans le monde souterrain, où elle a été choisie comme esclave par le Dieu Hadès. Accompagné de quelques guerriers, Kleitos se rend sur place pour la sauver, et va devoir faire face à bien des dangers, dont la présence de Chiens de l’enfer, créatures féroces et cruelles…

Nouvelle grosse tromperie sur le marchandise car les chiens de l'enfer roumains n'interviennent que dans le dernier tiers du film...Hellhounds est une production qui ne trouve jamais ses marques. On navigue entre film d’horreur, film d'aventure et péplum sans jamais au bout de la logique dans chacun de ces 3 genres, ce qui donne au final un film bâtard qui n’apporte pas grand-chose.Le récit traine en longueur, les rebondissements scénaristiques sont prévisibles, le méchant de service cabotine à qui-mieux-mieux face à la belle et aux 2 frères (l'aîné héros athlétique, le cadet side-kick intellectuel) et les scènes d’actions sont peu entraînantes.Peut nettement mieux faire car on est en face d'un nanar digne de la maxime "vendredi, c'est film pourri" ! ;)D'autant plus qu'il souffre de la comparaison avec un Odysseus (cf. #11) plus cohérent et plus abouti.Verdict : mention nanarJ'ai pas trouvé de bande-annonce pour que vous vous fassiez une idée, mais je vous renvois à cet extrait...

Merci Albéric pour tous ces "tests" et commentaires, continue ça m'intéresse (et je dis ça sans ironie).

Je renchéris : merci aussi Les sorties directes en vidéo sont probablement le domaine où les critiques sont les plus nécessaires, parce que, comme tu le dis, il y a pas mal de sombres navets dans le lot, et personnellement ça me décourage de me hasarder à en acheter... tes avis détaillés sont donc les bienvenus pour permettre d'y voir plus clair ! Je me laisserai peut-être tenter par Odysseus, étant un grand fan des "homèreries" en tout genre

@ dwalan & TybaltMerci les gars, je me sens moins seul d'un coup là. Parce que pour l'instant je réactive surtout ma mémoire.Il me faudra plus de courage et de ténacité pour m'attaquer à la production fantasy du cinéma thaïlandais ! (ah oui, il y en a un paquet, de Garuda détruisant le CBD de Bangkok aux chasseurs d'hommes-reptiles ! Il y en a même des bons)

Accompagné de ses camarades Vikings, Thor, un vaillant chef de clan, navigue vers le Nord pour aller défier les dieux et prendre leurs richesses. Ils découvrent un pays hanté par des créatures monstrueuses, dont des loups-garous qui mettent ses hommes en pièces. Face au danger, Thor, dont les frères participent à l’expédition, éprouve le plus grand mal à imposer le calme parmi ses guerriers. De plus en plus divisés, les vikings sont de plus en plus vulnérables aux assauts de leurs ennemis…

Après le très fumeux Vahalla Rising, le très fumiste Vikings, et le très mou du genou le Sang des Vikings, encore un direct-to-dvd consacré aux hommes du Nord et à leur fureur guerrière légendaire. Ici est la bande-annonce !Évidemment, il est ressorti inopinément pour accompagner/parasiter la campagne marketing de celui de Marvel... :sifflote:Encore une fois une expédition perdu dans l’Atlantique Nord. Mais cette-fois on fait dans le survival-horror sur une île mystérieuse où il faut combattre les lycanthropes, les querelles intestines et les traîtres parmi les villageois comme parmi les vikings.Cela partait plutôt sur des bonnes bases, avec des combats très correctement chorégraphié mais les insuffisances récurrentes du direct-to-dvd américain se font rapidement sentir :- un scénariste qui s’est contenté de consulter superficiellement un article de wikipédia sur les Vikings- un héros qui tient plus du bûcheron canadien inexpressif ou du brave gras du Kentucky aussi peu futé que peu charismatique- un méchant qui se résume à un clébard planqué au fond d’une caverne gardant la seule arme qui peut le tuer- des incohérences hilarantes :DLes villageois qui montent une palissade en démontant leur bateau plutôt qu’en coupant des arbres :pLa guerrière au soi-disant don de voyance qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez :pLes éclaireurs vikings qui se dissimulent dans le noir en gardant leurs torches allumées …Bref, un bon vieux nanar, utile, ou pas, pour meubler une 3ème partie de soirée arrosée, ou pas… Verdict : cela pourrait être un téléfilm correct, mais cela ressemble tellement à un nanar... Avec le recul, il était vraiment très sympa ce Sinbad et le Minotaure, d'ailleurs en parlant de Minotaure... (suite au prochain post)

Celui-là j'en entends régulièrement parler en bien depuis quelques temps déjà, mais impossible de mettre la main dessus ! -_-De Jonathan English, déjà connu pour avoir réalisé un Sang des Templiers / Ironclad efficace en dépit d'un scénario médiocre.(Notamment un bon duel à l'ancienne entre James Purefoy et l'acteur qui incarnait le chef viking dans le 13ème Guerrier)Dans ce "7 mercenaires de Rochester" (Witch copyright), les combats violents et gores étaient assumés de bout en bout.Je suis très curieux de voir la transposition dans un univers de Dark Fantasy antiquisante ! Comme toujours, je vous fournis la bande-annonce ! Attention PG17 quand même...

Merci, encore.Au sujet de ces films, et puisque tu évoques des difficultés à mettre la main dessus, je me demandais quel était le moyen le plus simple pour s'approprier ce genre de films : farfouiller à la FNAC, connaitre un bon commerçant, faire les annonces d'occaz sur le net ?Car je ne serai pas contre le fait mettre la main sur quelques films obscurs, mais je ne sais pas où les trouver (Cthulhu 2007, Dagon, The Call of Cthulhu 2005, The Dunwich Horror 2009, etc...)...

@ dwalanAh Dagon, bien lovecraftien, bien sombre, bien glauque, bien gore, bien trash... Un bon souvenir mine de rien !

je me demandais quel était le moyen le plus simple pour s'approprier ce genre de films : farfouiller à la FNAC, connaitre un bon commerçant, faire les annonces d'occaz sur le net ?

Les voies de la Toile sont impénétrables, après c'est bien souvent chacun pour soi et Dieu pour tous ! :pHistoire de ne pas poster pour rien, un copier-coller d'une critique perdue dans le sujet "on se fait une toile ?" :

J'ai vu le film russe 1612.Alors évidemment qui dit film russe dit film nationaliste avec des méchants Polonais, des traîtres à la Mère Patrie qui seront durement châtiés et le bon peuple qui prend les armes pour défendre la Russie Éternelle...Et comme souvent aussi avec les films russe, c'est plutôt long avec un film historique de 2h20, mais on a droit à un gros rappelle historique en introduction et une reconstitution plutôt impressionnante du siège de Novgorod malgré les décors en carton pâte.En dépit d'un démarrage laborieux, je me suis bien diverti avec cette version russe de Chevalier.Car pour sauver la princesse Godounov dont il est tombé amoureux, un esclave russe va usurper l'identité d'un mercenaire espagnol venu combattre comme artilleur avec la complicité de son serviteur tatar qui ne veut pas perdre son gagne pain.Les acteurs sont sympas, on n'a pas lésiné sur le budget pyrotechnique, les régiment de soldats polonais sont superbes montés sur des chevaux blancs avec leurs ailes dorsales factices.De plus à l'image du Corsaire Noir de sa chamane indienne et de l'intervention des mânes de ses frères décédés, une pointe de fantastique vient pimenter le récit : l'esclave russe et le fantôme de l'Espagnol sont liés par la figure omniprésente d'une mystérieuse licorne. L'illusion entre historique et fantastique est bien maintenue : à chaque moment clé, le souvenir ou le fantôme de l'Espagnol vient prêter main forte à nos 2 esclaves en cavale.Sans parler de l'oracle de la forêt qui fait tourner la tête de l'envoyé de la papauté. :sifflote:Bref, un film qui m'a bien plu et que je reverrai bien volontiers l'occasion au même titre que Chevalier ou le Corsaire Noir.

Connaissez-vous la véritable histoire de Saint Nicolas ? Oubliez le gentil vieillard qui vous apporte des cadeaux avant Noël… Il était en réalité un évêque déchu et sanguinaire, à la tête d’une horde de voleurs et d’assassins. Au Moyen-âge, ils s’en prenaient aux enfants et aux familles qui avaient le malheur d’être sur leur chemin. Excédés, les villageois décidèrent un soir de se débarrasser de cette bande redoutable en mettant le feu à leur navire. Peu avant de mourir, Saint Nicolas jura que son assassinat ne resterait pas impuni… Depuis, toutes les nuits de pleine lune qui tombent un 5 décembre, jour de leur mort, Saint Nicolas et ses compagnons reviennent de l’au-delà et assouvissent leur effroyable désir de vengeance dans l’horreur et le sang.

La double introduction donnait envie de voir ce qui s'ensuivait. Mais arrivé au temps présent c'est gentiment ou méchamment tellement standardisé que les scènes horrifiques tombent systématiquement à plat (et je passe sur des scènes copiées-collées de ce qu'on a déjà vu dans Halloween et Fog par exemple).Et puis la scène de la cavalcade de Saint Nicolas sur les toits, impressionnante car très bien réalisée, et puis l'alliance entre le flic parano et le jeune ado qui s'équipent de lance-flammes et d'explosif pour affronter les morts-vivant... ... Je me suis dit qu'enfin la mayonnaise prenait ! Et bien non, le film finit là-dessus en queue de poisson et en eau de boudin sans affrontement digne de se nom, Saint Nicolas et ses sbires repartant avec leurs victimes aussi mystérieusement qu'ils étaient apparus.Du sous Carpenter batave complètement dispensable ! La bande-annonce VO pour les curieux...Verdict : mention potable