3
Ça fait envie, le décor façon États-Unis côté rural. Et moins d'humour que chez Butcher, ce n'est pas forcément un mal, car l'humour de Dresden, à force... on en revient. :)

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Pourquoi pas effectivement : l'humour de Dresden m'avait vite saoulée, du coup je me dis que... Et puis le cadre a sa part d'originalité, qui peut donner une ambiance qui change.Merci ! :)

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Je ne pense pas que le genre fantasy urbaine "appartienne" aux auteurs féminins (même si au final les seuls livres de fantasy urbaine que j' ai lu soient de Patricia Briggs, mais bon...)! Je pense que je le lierais plus tard, je le trouve intriguant par le côté "sombre" qui est décrit à la fois dans l' environnement et la magie.

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Gillossen a écrit :Mince... :(:arrow: http://www.elbakin.net/edition/15743-Ra ... retera-a-3
C'est moi ou la fantasy urbaine est maudite !Ma critique :
Parfait croisement entre Harry Dresden (de Jim Butcher) et John Connolly (et sa série Charlie Parker), Harry Connolly porte bien son nom – si tant est que ce n’est pas un pseudonyme. Du premier, on retrouve l’univers de fantasy urbaine, teintée de magie et de fantastique. Du second, il reprend la noirceur, violente, crue, désespérée, qui flirte parfois avec l’horreur. Dans un coin paumé des États-Unis, dans un bled où les étrangers ne sont pas les bienvenus, des enfants prennent feu, comme ça, sans raison apparente. Pourtant, personne ne semble les pleurer. Pire, tout le monde les a oubliés. Pour la Twenty Palace Society, il y a de la magie – noire – dans l’air. Pour régler le problème, il envoie une de leur agent, une magicienne très douée, et son chauffeur. Heureuse surprise, c’est le second qui est aux commandes de la narration. C’est ainsi que Ray Lilly, le personnage principal, doit composer avec sa supérieure qui a promis de lui faire la peau à la première occasion, et la malédiction qui entoure la disparition des enfants. Pas facile, surtout qu’il vient de sortir de prison… Pas facile non plus pour le lecteur de cerner le héros, décrit comme un parfait salaud, mais qui dans les actes, se révèle un homme sensible et déterminé. Pas un enfant de cœur, mais un type finalement loin des poncifs du genre, attachant, et tout aussi surprenant et aiguisé que son pouvoir… Le concernant, l’auteur garde volontairement de nombreuses révélations sous le coude. Pour lui, comme pour de multiples aspects de son univers. À l’instar de la présentation de son personnage, c’est souvent réalisé avec maladresse. Les Enfants du Feu est un premier roman et cela se ressent dans la gestion rythme, trop inégal, ou de l’histoire, parfois brouillonne. 7/10 Résumons : un premier tome pas exempt de défauts, mais solide, et mieux, prometteur. En terme de qualité, on est assez loin des cadors du genre, mais qui sait, Harry Connolly pourrait bien un jour les côtoyer.
Zedd

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À l’instar de la présentation de son personnage, c’est souvent réalisé avec maladresse.
C'est vrai que personnellement, j'ai préféré retenir les bons côtés, mais on n'est pas à l'abri d'une certaine confusion. En tout cas, le billet de l'auteur sur son blog est passionnant, d'autant qu'il n'hésite pas à entrer dans le détail de sa petite cuisine.