Qu'est-ce qui, selon vous, rend le seigneur des anneaux si enchanteur?

La cohérence de l'univers de Tolkien
Nombre total de votes : 17 (28%)
La psychologie des personnages
Nombre total de votes : 2 (3%)
Les scènes d'actions (Aucun vote)
La grande variété des personnages
Nombre total de votes : 7 (12%)
Le thème de l'histoire
Nombre total de votes : 4 (7%)
Le rythme du roman
Nombre total de votes : 2 (3%)
La richesse de l'univers
Nombre total de votes : 28 (47%)
Nombre total de votes : 60

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J'ai dû lire Le seigneur des anneaux au moins 6 fois au complet et 2-3 fois en partie. À chaque lectures je tombe envouté et je m'absorbe dans l'histoire. À mes yeux, Le Seigneur des anneaux est le plus abouti des romans de fantasy.Qu'est-ce qui, selon vous, rend l'histoire si captivante? À mes yeux il y a pas de doute, c'est la richesse et la cohérence de l'histoire. On ne peut pas lire ce roman et se dire : tiens on dirait de l'improvisation. Il n'y a simplement aucune improvisation dans Le seigneur des anneaux. Si on compare à d'autre romans, tels que ceux dont le NY times semble toujours comparer au seigneur des anneaux pour mousser les vente, par exemple un dont j'ai essayer de lire récemment : L'arcane des épées de Tad Williams. Tout sent l'improvisation. Ça ne se compare tout simplement pas...il y a d'autre très bons romans de fantasy, sans aucun doute. Mais Tolkien demeure, à mes yeux, LE meilleur de tous. L'original en plus, si je puis me permettre. Je suis vraiment échauffé de lire dans tous les romans fantasy à saveur commerciale que je lis de voir que la majorité des critiques comparent les romans à l'univers de tolkien. Rien n'est plus faux. Je vous demande, qu'est-ce qui, selon vous, rend l'histoire si captivante?

2
Note aux modérateurs, si vous voulez ajouter des options dans le sondage allez-y. Je pense avoir mis tous les plus importants mais je fais confiance que si j'ai oublié une option que vous jugez importante, vous n'avez qu'à l'ajoutée.

3
Il est évident que le travail de fond sur l'univers de la terre du milieu transpire du Seigneur des Anneaux, et que cela rend l'histoire si prenante. Personnellement, rien ne me "sort" plus d'une histoire que de détecter une incohérence. Je ne suis quasiment jamais "sorti" du Seigneur des anneaux.A part ça, dire de l'arcane des épées que c'est improvisé, cela me semble un poil excessif.

5
Tout ça en fait...J'ai quand meme voté pour la richesse de l'univers. Ce qui me marque à chaque fois que je lis le SdA, c'est plus particulièrement le rapport avec la temporalité, cette capacité qu' a Tolkien a mettre une grande distance temporelle entre le "avant" et le "maintenant". Beaucoup d'auteur s'y essaie, mais aucun pour moi avec le meme talent.

6
J'ai voté pour la cohérence de l'univers qui sous entend pour moi sa richesse.On peut parfois lire des romans à l'univers très "riche" mais pas toujours cohérent ou plutôt restant "superficiels" par rapport à cette richesse.Dans le Seigneur des Anneaux la cohérence va bien au-delà du roman car on parle d'un univers et son légendaire écrit préalablement.Moi ce qui m'avait le plus marqué dans ma première lecture c'étaient les références d'Aragorn à l'histoire de Beren et Luthien... on se dit "pas mal" l'auteur donne de la profondeur en évoquant un histoire ancienne et légendaire. Et pourtant cela est évoqué de telle manière qu'on ressent la "véracité" de cette profondeur, que cet univers et son histoire ont une "réalité". Et puis on découvre par ailleurs qu'en effet cette histoire existe (a déjà été écrite par l'auteur).Et cette cohérence se retrouve dans une multitude de détails "imperceptibles" à la seule lecture du Seigneur des Anneaux et qui pourtant l'ancre dans une "véracité" de narration que je n'ai pas ressenti à ce point ailleurs.Cette cohérence qui fait que l'univers de la Terre du Milieu existe bel et bien dans cet imaginaire partagé par nombre de lecteurs et dont le Seigneur des Anneaux est la partie "visible" (finie et publiée du vivant de JRR Tolkien).Cette cohérence mise en mot par un conteur génial.

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Rat de bibliothèque a écrit :Il n'y a simplement aucune improvisation dans Le seigneur des anneaux.
Je note ce paradoxe : il n'y a aucune improvisation dans la version finale, lue, relue, réécrite et imprimée.Mais en cours d'écriture, l'auteur lui-même s'est surpris de voir que l'histoire s'écrivait d'elle-même : la première apparition du personnage d'Aragorn à l'auberge de Bree n'était pas prévue, il y avait les hobbits fuyant les cavaliers noirs et ça aurait pu s'arrêter là. Et puis Aragorn est sorti de l'ombre petit à petit pour devenir Grand Pas (il était si différent sur les premiers brouillons !)Et si je répond que ça fait partie d'un tout, que de multiples scenarii ont été imaginé, et que l'histoire principale se mêle d'histoires accessoires pratiquement plus importante, on peut s'attacher même à des personnages très secondaires qui ont peu de pages à leur actif : Prosper et Tom Bombadil, on les voit peu et pourtant, ils sont inoubliables par leur façon d'être.Et je donne un exemple qui passe totalement inaperçu : dans l'appendice sur les calendriers, il y a le mois de thrimidge qui vient du vieil anglais signifiant "three milkings". C'est l'équivalent du mois de mai, mois des vêlages et donc du pic de production laitière permettant de faire la traite des vaches 3 fois par jour.Rien que ça, c'est déjà plus recherché que le calendrier républicain ^^

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Je dirais la cohérence et la richesse de l'univers comme vous tous.C'est ce qui me transporte le plus, je suis toujours bluffé d'avoir un monde qui vit sous mes yeux sans que tu en voient les ficelles ou les limites.

9
La richesse de l'univers, sans hésitation ! Cette impression tout au long du livre de ne lire que la partie émergée de l'iceberg, c'est ce qui me prend à chaque fois que je ré-ouvre mes volumes du Seigneur des Anneaux :rouge:C'est tellement incroyable de sentir tout le passé de la Terre du Milieu dans mille et un détails, et puis de se rendre compte finalement que cette histoire n'est que la fin d'une autre histoire immensément plus vaste... Ça me fait un peu le même effet que d'être seule dans un paysage sauvage et très grand.

10
La richesse de l'univers, sans hésiter.Mais il y avait plusieurs réponses possibles, j'ai donc ajouté la richesse des personnages, et leur psychologie.

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muscardin a écrit :A part ça, dire de l'arcane des épées que c'est improvisé, cela me semble un poil excessif.
Je ne veux pas commencer une critique de l'arcane des épées. J'ai apporter l'exemple de ce roman surtout dut au fait que dans ce best seller les critiques le compare au seigneur des anneaux. Bref je ne dis pas que L'histoire au complète est improvisée, je suis sur que Tad Williams savait dans quelle direction il allait, mais pour moi, ce roman semble écrit très linéairement comparer au seigneur des anneaux. Le seigneur des anneaux, vous le lisez et vous découvrez des détails à chaque fois, et tout fait partie d'un grand TOUT. L'arcane des épées, du moins le premier roman, Dragon bone chair, semble très simpliste malgré une tonne de détails, c'est comme si on voulait "beurrer" l'histoire avec une supposée profondeur qui n'est tout simplement pas là et très peu importante à la fin. Bref, je ne condamne pas le roman, mais le fait qu'on le compare à l'Oeuvre de Tolkien en général.

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C'est le tout évidement mais j'ai choisi trois réponses essentielles : Richesse et cohérence de l'oeuvre et le/s thème(s).Dans Tolkien on trouve toute la magie des mythes et légendes européennes, de la méditerranée et même du monde ! Tolkien c'est magique et magiquement érudit !

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Comme beaucoup, j'ai voté pour la richesse et la cohérence de l'univers de Tolkien. Mais j'ai aussi choisi le rythme du roman : le fait d'alterner des scènes d'action avec des passages plus lents et plus longs qui laissent le temps aux personnages et à l'univers de se développer et de prendre corps est à mes yeux ce qui permet vraiment de rentrer dans cet univers et de s'en imprégner. Bien sûr, l'histoire principale du Seigneur des Anneaux est très prenante en elle-même, mais je trouve qu'on l’apprécie d'autant plus que Tolkien a pris le temps de l’entremêler avec plusieurs récits secondaires qui lui donnent encore de profondeur. On sent qu'elle s'inscrit dans une histoire bien plus vaste et complexe, et c'est ça qui fait la magie du roman.

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Pour moi, aucun de tous. Si je devais noter Tolkien objectivement, je ne lui mettrais sans doute pas plus de 8/10 pour le Silmarillion et 6 ou 7 pour le Hobbit et le SdA. Par contre, le SdA est ma première vraie lecture de fantasy, et il occupe donc une place à part dans ma bibliothèque :)