Gros kiff que cette série, en effet ! Bien plus que
The Autumnlands ou
Birthright, pour citer d'autres séries fantasy de l'écurie Images.J'ai attaqué le volume 1 sur la foi de la couverture et de la critique de Gillo, sans en savoir plus sur l'histoire, et je suis rentré hyper-rapidement dedans. Le graphisme magnifique aide, c'est évident, mais le scénario avance aussi très vite et plein de questions se posent dès le départ, on prend facilement la mesure de l'univers sans forcément en connaître tous les tenants et aboutissants.En quelques numéros, Liu et Takeda ont donné vie à un univers fantasy très vivant et original, mêlant influences japonaises et orientales, avec pas mal d'intrigues et de mystères pour garder l'intérêt intact tout au long du récit.Par certains côté, ça m'a fait penser à
Fullmetal Alchemist :
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- Il y a une ligne fine entre science et magie, avec cette idée qu'en poussant la science dans ses retranchements, certaines personnes aurait touché au divin ou à un monde mystique qu'il aurait mieux fallu laisser.- Le design des monstres/dieux avec leurs yeux de tous les côtés m'a fait penser au "Dieu" de FMA.- Le design des soldats m'a aussi fait penser aux armées d'Amestris.- J'ai vu aussi un parallèle entre les évènements d'Ishval et ceux de Constantine, une meurtre de masse du passé qui pourrait répondre à beaucoup de réponses sur les mystères de la magie et du monde.
Je sais pas, c'est pas forcément le même registre, Monstress est quand même plus sombre et un peu plus barré en terme de créatures, mais j'ai retrouvé des choses dans ce comics qui m'avait plu dans le manga d'Arakawa.EDITH :
Gillossen a écrit :Et après on dira que la fantasy (ou la BD, alors les deux réunies !) ne peut pas aborder des questions sociétales, politiques, etc...
Bof, outre le fait que le cadre est très dur (guerre, vente et torture d'enfants, racisme, etc.) j'ai pas trouvé que le comics abordait plus que ça des questions sociétales et/ou politiques. Et tant mieux.