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Oh que le temps passe trop vite parfois!! Je me suis lancé dans le Pilier d'Art vers Castelcerf en janvier, j'en ressort 5 mois plus tard (en ne faisant pas que ça non plus) et il s'est passé tant de choses (et en lien avec les autres sagas) que c'est terrible quand c'est fini.Spoilers sur tout (si vous n'avez pas lu les trois trilogies dans leur intégralité, finissez les avant de lire le citron qui suit).Pour ne pas redonder avec les avis zet critiques précédents, je vais aborder l'ensemble du cycle, à commencer avec la fin du tandem Fitzy-Nighteyes. Ce n'est que le début d'une longue série de lutte directement contre la mort, via l'Art et le Vif (qui n'est pas sans rappeler la guérison de Wintrow par Vivacia). Ce qui ne surprend plus tellement lorsqu'un cadavre gelé change de corps, si l'on a noté que "blood is memory". Mais si la mort est souvent contrecarrée, son annonce est d'une sobre brutalité ("Il est mort"), sans vacarme de catastrophe, effusion de sang, en quelques mots, parfois en nous faisant croire que tout va bien, Hobb nous tue un personnage de manière assez "froide" (peut-être parce que Fitz s'est auto forgisé de ses émotions douloureuses et qu'on voit Oeil de nuit, Fool et Burrich par ses yeux).D'ailleurs, "mort" n'est pas exact tant le Witted et son loup avaient de lien: Fitz est parfois très "loup".Comme d'habitude, être un personnage hobbien signifie souffrir beaucoup (j'ai dû faire quelques visites au dico pour vérifier que les horreurs que j'avais sous les yeux n'avaient pas d'autres sens), alors quand on rajoute les bobos physiques aux blessures de l'âme, on a de quoi remplir l'infirmerie!!J'ai parfois dû faire quelques pauses pour bien comprendre la mécanique des complots à répétition pour voir si la Pale Woman n'était pas en train de monter un gros bateau à Fitzy...mais ça colle! Quelle horrible mégère!! (si sensuelle qu'elle veuille le faire croire). On a droit a des tonnes de nouvelles sur les précèdentes trilogies (notamment sur la Rooster Crown, les dragons, les Prophètes pas-toujours-blancs, et ce qui m'a surpris (entre autres), c'est pourquoi L'Homme Noir semble travailler contre eux (notamment quand Fitz_Fool le poursuivent et qu'ils les mènent dans les griffes de leurs tortionnaires.Et la fin (après la libération Icefyre) est très centré sur Fitz, à tel point qu'on ne perçoit pas vraiment ce qui arrive à Dutiful et Ellianna; ça sent le raccourci quand notre witted bastard prend enfin ses responsabilités royales et que juste après, il disparait dans....dans le Pilier quoi (et c'est quoi cette voix??), il rate le dernier passage de Fool (qui doit virer au bleu sombre avec tout ce qu'il a changé), raté ses retrouvailles avec tout le monde, un mariage royal rapide, deux dragons qui passent (et repartent dévaster la Chalcède) et voilà un Fitz avec ses émotions au complet qui repart en plan drague pour un happy end au goût amer...Et les couvertures fançaises choisissent étrangement leurs illustrations (surtout le "dragon des glaces" avec une couverture qui vient de "Fool'errand"). Et maintenant je suis en manque 
