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Certains passages de la traduction peuvent sembler alambiqués et même décousus... Mais outre le fait que je ne sois qu'un modeste amateur, il faut se rappeler que Neil Gaiman est très... facétieux, et utilise à fond l'humour so british, parfois un peu galère à rendre ! ;)Pour le reste, comme c'est un peu long, je vends la sauce : on y trouve des informations sur la création d'Anansi boys, de Stardust, de Jonathan Strange, mais aussi pas mal de réflexion sur le folklore anglais (véritable découverte pour ma part).Ah, et encore une chose : mine de rien, Gaiman taille de vraies croupières à des "monstres" comme Le trône de Fer ou La Roue du temps ! :o

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Merci pour la traduction de cette longue et intéressante interview ;) . Ca n'a effectivement pas du être facile.J'ai beaucoup aimé tout le passage sur le folklore anglais que je connaissais très mal également, voire pas du tout :) .Tanis

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Merci pour cette traduction :) J'ai été particulièrement interessée par le passage sur le folklore anglais. Ces étranges lacunes que constate les 2 auteurs m'ont immédiatement fait penser à un certain professeur d'Oxford qui ne trouvant pas dans la culture anglo-saxonne de grandes sagas épiques en créa une de toute pièce... :sifflote:

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Merci pour cette trad'! Super interessante! B) C'est vrai que Gaiman et Clarke écrivent des livres qui se ressemblent pas mal, ça ne m'étonne pas qu'ils s'entendent bien! J'ai beaucoup aimé le passage sur le folklore anglais avec le manque de véritables contes anglais et cette vision particulière des fées et du monde de Faerie. Et j'ai bien aimé aussi leur façon de voir le travail des écrivains en général et cette réflexion sur une étiquette fantasy. :)

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N.G. : Une fois que les gens ont réalisé qu'il y avait un genre, ils ont commencé à faire comme les autres, comme Tolkien. Ils sont devenus de pâles photocopies. On obtient ces bons gros livres qui se déroulent dans un royaume médiéval qui est dans l'ensemble l'impression moyenne de ce que les gens aiment chez Tolkien, combinée avec ce qu'ils ont apprécié en jouant à Donjons et Dragons quand ils étaient lycéens. Ce n'est pas ce que nous faisons.
Et pan, dans les dents ! :rolleyes:

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Pas encore eu le temps de lire :rouge: mais merci pour la trad, je compte bien m'y mettre dès que j'ai plus de temps, j'ai hâte de savoir ce que ce vilain gaiman trouve à redire au trône de fer! ;)Thys

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Perso je vois pas en quoi le trône de fer serait spécifiquement visé.Pour le coup ça vise plutôt des auteurs comme Goodkind ou Feist à mon avis. Parce que chercher du D&D (donjons et dragons) c'est Martin... ok y a des donjons et y a même des dragons mais ça s'arrête là. En tout cas les nombreuses années que j'ai passé à pratiquer D&D se rapprochent plus de Feist que de Martin. :lol:Pour le coup Martin ce serait plutôt une réécriture des rois maudits qu'une transcription de D&D.

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L'interview est en effet très intéressante avec une profondeur sérieuse qui montre que les écrivains savent de quoi ils parlent dans leurs livres. Le parallèle avec l'identité britannique et le folklore celte, notamment quant aux morts, m'a beaucoup intéressé et illustre peut-être ce particularisme britannique. La réponse sur les imitateurs de Tolkien est elle aussi assez lucide. Merci pour la traduction! ;)