Pas Eustache (voir l'Odyssée du passeur d'Aurore) pour son malheurForadan,lundi 06 mars 2006, 16:41 a écrit :même les gens qui n'ont jamais rien lu en fantasy savent ce que c'est !!





Pas Eustache (voir l'Odyssée du passeur d'Aurore) pour son malheurForadan,lundi 06 mars 2006, 16:41 a écrit :même les gens qui n'ont jamais rien lu en fantasy savent ce que c'est !!
C'est faitDeedlit,dimanche 02 avril 2006, 15:25 a écrit :Va falloir mettre ça dans l'agenda maintenant
Avec beaucoup de retard, désolé...Kaines,lundi 27 mars 2006, 14:34 a écrit :En passant y a-t-il quelques gravures du type :…mais avec un dragon. Histoire de se faire une idée sur les représentations de l’époque…
Joss,lundi 03 avril 2006, 12:13 a écrit :C'est faitDeedlit,dimanche 02 avril 2006, 15:25 a écrit :Va falloir mettre ça dans l'agenda maintenant![]()
http://www.elbakin.net/agenda/Merci pour l'info Vvarden
Un article du Monde sur cette expo...Les dragons, mythe universelLE MONDE | 15.04.06 | 15h24 • Mis à jour le 15.04.06 | 20h20 Les dragons ont résisté longtemps. Mythe fondateur de plusieurs cosmogonies antiques sur plusieurs continents, cet animal composite, né de toutes pièces de l'imagination humaine, a été "tué" officiellement par Georges Cuvier (1769- 1832), lorsque ce dernier a instauré les bases de la classification des grands groupes animaux. Jusqu'alors, on trouvait encore de faux dragons dans les cabinets de curiosités ou dans le commerce Muséum national d'histoire naturelle, 36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire, Paris-5e. Mo Censier-Daubenton. Du mercredi au lundi, de 10 heures à 18 heures (le samedi jusqu'à 20 heures). Jusqu'au 6 novembre. Tél. : 01-40-79-54-79.Pour retracer ce mythe universel, ses origines et ses multiples aspects, le Muséum national d'histoire naturelle lui consacre une exposition, "Dragons entre science et fiction", dans la Grande Galerie de l'évolution, à Paris. Cette manifestation prend le relais, sous une forme renouvelée, de celle qui a eu lieu avec succès sur le même sujet en 2005 au château de Malbrouck, à Manderen (Moselle).L'exposition parisienne, coproduite par le conseil général de Moselle et le Muséum, offre une approche plus naturaliste. Elle mélange des objets, des textes et des films, pour "être à la fois didactique, scientifique, ludique et poétique, explique son commissaire exécutif, Patrick Absalon. Le dragon est un animal mythique. Avec cette thématique, nous sommes à la frontière de l'histoire naturelle et de l'histoire culturelle. Cet être étrange nous permet de voyager de l'un à l'autre, la frontière étant devenue poreuse".La trace la plus ancienne du dragon (qui vient du mot grec drakon, lui-même dérivé du verbe derkomai, qui signifie "regarder avec intensité"), vieille de six mille ans, a été découverte en Chine. Encore fêté aujourd'hui comme symbole du renouveau, de la fertilité et de l'abondance, le dragon chinois est à l'origine des dynasties impériales. Mais du serpent à plumes des Aztèques (Quetzalcoatl) au dragon-serpent en Indonésie, du Tiamat de Mésopotamie au dragon de Saint-Georges en Europe, le mythe a connu sur toute la planète une étonnante diversité de formes. Et c'est ce que montre la première partie de l'exposition, qui, pour mieux explorer l'imaginaire lié à cet animal mystérieux, a été divisée en trois.La deuxième partie propose une définition du monstre, être hybride constitué d'un fond reptilien auquel on a ajouté différents caractères. Doté d'ailes et de dents acérées, il crache souvent le feu. Mais c'est aussi l'animal préféré des alchimistes grâce à sa maîtrise des quatre éléments : l'air, le feu, la terre et l'eau.Symbole de vie en Asie, il est, pour l'Occident chrétien, le Malin, présent à la fin du monde dans l'Apocalypse, où il finit terrassé par l'archange Michel. Pour illustrer les différentes missions de l'animal mythique, sont présentées de belles pièces historiques : bijoux, sculptures, peintures.Mais il ne faut pas oublier l'aspect scientifique de nos dragons, nés de l'imagination des humains, car ces derniers rencontraient des restes qui les intriguaient : rostre d'espadon interprété comme étant la langue du dragon, crâne d'ours des cavernes ou ossements de dinosaures. A l'aube de la paléontologie, les premières reconstitutions des terribles lézards emprunteront d'ailleurs de nombreux caractères aux dragons.Et ce sont deux dragons-dinosaures de dessin animé que l'on voit préparer leurs bagages en toute hâte pour courir vers l'arche de Noé... qu'ils rateront.
J'avoue être particulièrement désolé par la déchéance que subit le dragon en fantasy moderne. De redoutable incarnation du mal, il est devenu au fil du temps (et des affres des jeux de rôles) un adversaire (un fauve reptilien ?) tout juste bon à se faire débiter en tranche par le premier héros venu, un sage à la triste forme, voire, une simple monture !!! Là, c'était déjà le comble de la déchéance, mais encore étaient-ils parfois des bêtes sauvages âprements domptées (risquant de se révolter), mais voilà que désormais on trouve des dragons qui se laissent monter de leur plein gré.Où sont passés les grands dragons, les puissants, les redoutables, ceux qui tuent avec leur langue, ceux dont croiser le regard est déjà croiser la mort, ceux dont le souffle suffit à rendre fou. Voilà les dragons devenus des peluches (on appelle ça des "familiers") pour sorciers en herbe ou héros au coeur pur.Je milite moi aussi (et activement, puisque c'est ainsi qu'ils apparaissent dans mes livres) pour le retour du vrai dragon, dangeureux, diabolique, celui qu'on ne peut pas vaincre en se pointant devant chez lui un beau matin.Glaurung (Et Fafnir, et aussi dans une moindre mesure, Smaug) est selon moi l'un des plus grand modèle de dragon. Sa plus grande arme n'est ni sa machoire ,ni ses griffes, ni son feu, mais sa langue, avec laquelle il fait tomber des héros et des cités entières. Le mensonge, la tromperie. La puissance incarnée dans un corps de titan mais manifestée par la plus humble fonction de ce corps : sa parole.Voilà le dragon. Après, qu'il fasse de la magie, qu'il déchire les murailles, qu'il crache le feu... soit, on s'attend à ça aussi... mais cela ne suffit pas à faire un dragon.Concernant la classification des dragon par émaux, c'est plutôt je crois un fruit des élucubrations des jeux de rôles (pour les besoins du jeu) qu'une tradition quelconque. Concernant l'importation des dragons asiatiques, la grande différences entre les dragon indo-européens et les autres, c'est que les nôtres sont maléfiques et associé au mal (dragon et serpent, même combat), tandis qu'en Asie ils sont associé à la bénédiction, la Force, et l'abondance.Au contraire chez eux, c'est la licorne qui semble être associée au mal. La contamination des cultures a du bon quand elle offre de nouvelles sources d'inspiration et de nouveaux récits. Mais quand on voit une telle uniformisation des dragons (en peluche), je gémis de jamais retrouver un de nos vrais dragons.Et vous ?Gilossen : "on est loin du dragon rusé à la langue venimeuse, l'intelligence sournoise, quasiment immortel, puissant magicien"
Retourner vers « De la Fantasy »