Il y a des cycles en SF aussi, et le cycle d'Honor Harrington, de David Weber, en est à son 8e tome traduit en français, mais il s'agit de space op'. Je dirais que ce sous-genre, comme la fantasy, d'une certaine façon, appartient au genre plus général du roman d'aventures, qui peut comporter autant de tomes que l'auteur et le lecteur peuvent le supporter ! Les "Futurs mystères de Paris" de Roland Wagner, en sont aussi à leur 7ème tome (il me semble), mais d'une certaine façon, on pourrait aussi les lire comme des romans d'aventures, ou des romans policiers, avec au moins un héros récurrent.CITATION (Kaines)pourquoi la SF peut-elle se contenter de peindre rapidement le cadre de l'histoire ?Là encore, ça dépend du sous-genre, et des auteurs : Tyranael, de Vonarburg, comporte 5 tomes, parce qu'elle décrit plusieurs sociétés d'une grande richesse. China Miéville pourrait sans doute écrire encore plusieurs romans dans l'univers qu'il décrit dans "Perdido Street Station" et "Les scarifiés".En revanche, les auteurs qui écrivent de la hard-science, par exemple, ne vont sans doute pas s'éterniser, puisque le roman de SF leur sert de support de "vulgarisation".En fait c'est difficile de généraliser, parce que "la" SF n'existe pas (encore moins que "la" fantasy).
Cela dépend donc de l'auteur, de la politique éditorialiste, et du poids des bouquins vendus...bref de la créativité sur commande. Ah, les désillusions !

Les nouvelles sont peut-être destinées à faire passer un message (qui ne nécessite pas forcément un ouvrage entier). Du coup, les thèmes de SF pourraient être plus adaptés du fait de leur rôle à anticiper le futur, et donc éventuellement à "alerter" sur certains sujets (bioéthique, intelligence artificielle, colonisation et exploitation de nouvelles planètes,...).