Mais j’ai été surpris par la discontinuité entre les ouvrages…chaque livre aurait pu être l’introduction à un récit, et je suis resté un peu sur ma faim.
Néanmoins je comprends bien sûr la démarche de l’auteur, qui tend à dévoiler en partie l’histoire de la planète. Les cycles de Pern représentent déjà une bonne quantité d’ouvrages !C’est bien sûr toujours aussi bien écrit, mais un peu déçu quand même…à suivre avec les autres cycles… 
? Est-ce que tu veux parler de Tai, ou est-ce que j'ai oublié de qui il s'agit, depuis ma dernière lecture ?Grosse question, qui se discute. Zaggy, tu fais ce que tu veux, ça va de soi, mais personnellement, j'aime mieux lire dans l'ordre de l'action.Je pense qu'il est bien de lire le cycle "La grande guerre des fils" avant "les Origines".
Je conseillais le cycle à quelqu'un dernièrement et finalement j'ai suivi mes propres conseils. Et que dire de plus, c'est toujours aussi bon, ca se lit vite et c'est franchement agréable (je parle là des deux cycles : la guerre et les harpistes). Je viens aussi de me rendre compte qu'il me manque quelques livres (les cieux et le maître harpiste), je pense que je vais les commander en anglais. En plus il y a encore une série (avec son fils) en cours, je vais me laisser tenter je pense La faute à une histoire très étalée dans le temps probablemetn, ce qui rend l'ensemble dilué et semblant moins abouti.En passant, il faut que je me mette à lire La lignée de Pern, le dernier volume sorti en France, co-écrit avec son fils. Critique à venir donc ! Comme promis !Publivore a écrit :En passant, il faut que je me mette à lire La lignée de Pern, le dernier volume sorti en France, co-écrit avec son fils. Critique à venir donc !
:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/cycle/la ... de-pern-24 ). Ca m'énervait que ça ne soit pas publié dans l'ordre, qu'il manque des histoires au milieu tout ça. Perso me suis arrêtée après "Tous les Weyrs de Pern" et c'est une des meilleures séries que l'on puisse trouver pour tous ceux qui aiment les dragons (et la belle ouvrage parce que McCaffrey connait son boulot !) C'était le post nostalgie du jour 
Bon alors tout d'abord Alanna ma réponse n'a rien d'une attaque hein, c'est sans agressivité et pas dirigé en particulier "contre" toiAlanna chantelune a écrit :Jolie bio, même si personnellement, j'ai un peu de mal avec Menolly, qui frise la Mary-Sue... Franchement, on dirait qu'elle n'a aucun défaut, c'est très énervant.Et puis avec le temps, certains traits de la saga Pern, que j'ai adoré étant adolescente, me deviennent assez stéréotypé... Ce sont toujours des femmes battante mais belles, sensibles et à la grande âme, supérieurs aux autres intellectuellement ou en terme de dons, mais reléguée à un statut inférieur et qui vont se battre (mais avec dignité), pour gagner leur place, après une vie à la Princesse Sarah, et en prime trouver le grand amour. Et puis cette façon artificielle de créer un monde où les femmes n'ont plus vraiment un statut d'égales aux hommes pour mieux les mettre en valeur face à l'adversité, c'est lassant. Et le système de classe parmi les dragons est également gênant... Tu tires au sort un bronze, hop, tu seras un des meneurs, une verte ou un bleu, tu seras troufion de base...
Je préfère préciser parce qu'une fois que je pars dans mes délires, je peux sans doute perdre un peu de mesure 
:ange:C'est parti ! Ah la la comme c'est bizarre de voir qu'avec le temps la vision très féministe de McCaffrey devient un cliché aussi criticable. Peut-être qu'un petit tour d'horizon des sociétés dans lesquelles la place de la femme est bien moins "moderne" que dans la nôtre remettrait un peu de perspectives dans ton jugement non ? Je ne suis pas une féministe dans l'âme et ne suis pas assez vieille pour avoir brûlé mon soutien gorge pendant des manifestations MLF 
mais je ne perds pas de vue qu'il était sans doute normal pour une femme comme McCaffrey de se placer en opposition à une littérature qui ne permettait aux femmes qu'un rôle convenu guère différent de celui des bimbos. La SF des années 60 c'était pas Girl Power land !! La progression d'une héroïne que tu décris est finalement assez commune en fantasy pour les héros masculins et ne s'applique pas qu'aux femmes de Pern, il me semble. Je pourrais te paraphraser et être tout à fait dans le vrai en disant : Les héros sont de jeunes hommes battants mais beaux, sensibles (ce qui est déjà hors norme pour des hommes dans les mondes généralement concernés !!) et à la grande âme, supérieurs aux autres intellectuellement ou en terme de dons, mais relégué à un statut inférieur (ou ayant été spolié de la place qui était de droit la leur à la naissance) et qui vont se battre (mais avec dignité), pour gagner leur place, après une vie à la Prince William, et en prime trouver le grand amour. (ou pouvoir se taper toutes celles qui passent tellement ils ont de charisme et de pouvoir)Bref on est en face du portrait robot du héros mâle ou femelle modèle archétype de base. Pour ce qui est de la classification des dragons, ben là aussi c'est un peu la même chose, y'a des soldats sans doute très très méritants dont les auteurs ne disent pas un mot, des elfes de Tolkien qui sont morts dans le plus parfait anonymat, des D'Angelins de Carey tombés contre les Skaldiques sans une ligne les concernant. Alors qu'il soit indiqué que pour certains la prédestination est décidée au moment de l'Imprégnation avec le dragon, ben au moins y'a une certaine inconnue et rien n'empêche le garçon de ferme d'Imprégner un bronze alors que le fils d'un riche marchand sera sur le dos d'un bleu. Ca dépasse un peu la classe sociale tirée à la naissance et permet une petite modification des inégalités existantes dans toute société (pour celle qui ressemble à la société de Pern hein, après on peut heureusement rêver à un modèle plus égalitaire ) Ne parlons pas des romans dans lesquels celui qui sauve le monde est au choix : - un garçon de ferme qui devient héros et/ou roi - un héritier d'une longue lignée d'hommes de pouvoir qui reprend le flambeau alors que les générations précédentes ont perdu la foi.La question de la prédestination (qui va assez bien avec celle de la prophétie) me semble un peu superflue parce que finalement dans chaque roman, chaque histoire, on pourrait parfaitement se dire : "ben oui pourquoi lui et pas un autre ?" Il arrive donc assez souvent aussi que les héros masculins de fantasy finissent par trouver le grand amour après avoir conquis le monde et sauvé l'univers. Leur reproche-t-on d'être des Mary-Sue ? :huh:Et puis vu les erreurs qu'elle commet avant d'arriver à ses fins, on ne peut pas dire que Menolly n'a aucun défaut et il en va de même pour les autres héroïnes de Pern. Si tout le monde est aussi admiratif d'un Vérité comment ne pas admirer une Moreta qui dans une même position de responsabilité va elle aussi au bout du sacrifice ? Ou comment penser que Nerilka, fille de seigneur bien née, ne se dépasse pas un peu en renoncant à sa tranquille existence toute tracée avec mariage et vie de famille à la clé ? J'ai souvent le sentiment que les femmes sont plus "critiques" à l'égard des héroïnes un peu comme les fans de fantasy sont les premiers à "descendre" leur genre de prédilection. Je suis contente qu'il y ait eu des écrivains comme McCaffrey, Le Guin, Bradley pour ouvrir la voie aux héroïnes parfois aussi caricaturales que les héros. Il semble donc normal qu'on les critique pour ces mêmes aspects archétypaux mais pas parce que ce sont des filles. :)J'ai le sentiment qu'on ne peut pas à la fois se plaindre d'une Ce Nedra ou des certaines héroïnes de Jordan et à la fois taper sur celles décrites par McCaffrey. Je ne suis absolument pas d'accord avec ce que tu dis sur Résister et être une femme de tête dans un monde revenu à un quasi Moyen Age comme celui de Pern (avec castes, noblesse, hiérarchie ...) ça ne me semble pas stéréotypé ni "lassant" mais plutôt assez cohérent. Si les femmes de Pern étaient aussi influentes que celles de Carey par exemple, on serait dans une réalité alternative ne correspondant pas au monde de McCaffrey Je ne sais pas si tu as lu le cycle jusqu'au bout mais n'oublions pas que les habitants de Pern sontla façon artificielle de créer un monde où les femmes n'ont plus vraiment un statut d'égales aux hommes pour mieux les mettre en valeur face à l'adversité, c'est lassant
) Alors qu'ils qu'elles aient toutes des destinées d'héroïnes, finalement c'est ce qui fait qu'on raconte leur histoire non ?Retourner vers « De la Fantasy »
L'intrigue de ce tome se délite rapidement, je n'ai pas retrouvé le souffle, l'ambiance de Pern dans ce "dernier" tome, et certains personnages semblent être là pour être là, en se limitant à de la figuration. Restent les dragons eux-mêmes, mais c'est trop peu.
