101
Pareil pour la Compagnie Noire, ils passent leur temps à se déplacer en long et en large (pour ne pas dire en travers) et pas moyen de mettre la main sur une carte...visiblement, certains trouvent que ça fait en partie le charme de la série, mais personnellement, ça me manque un peu! :(Thys

102
Tu peux trouver une carte non officielle du monde de La Compagnie Noire en cherchant sur google " map black company" et c'est le premier site , elle n'est pas tres exhaustive, mais je suppose que les infos disponibles dans les livres auraient pu permettre a tous le monde de la faire , en tous cas après plusieurs lectures. Ce qui me manque le plus ce sont les cartes de villes ,surtout pour les aventures urbaines genres Garrett ou Thraxas ou bien celle d'une mégalopole comme Taglios pour revenir à La Compagnie Noire. Et puis c'est sûrement plus facile de tracer la carte d'une ville et tout aussi immersif , ça m'étonne une peu d'ailleurs...

103
[FONT=Geneva]Bonjour à tous. en fait moi je n'achète un livre que si une carte y est associé. j'en ai comme un besoin irreprécible mais je retourne dans la carte et j'image tellment les paysage que les personnages voient même si ceux-ci ne sont pas rajoutés à l'écriture, du style: "Jérémiah ramassa la pierre de jade et son instinct lui dicta qu'un voleur se cachait..." la scéne est différente si le héros se trouve dans un desert ou près d'une foret ou de ruines... si les détails sont rapportés sur la carte on imagine plus aisément les détails d'une action rapide.

104
Tu sais erebus tu passes à côté d' énormément d 'exellentes oeuvres, et puis les indications spatiales sont souvent données. Et lorsque l'auteur ommet de mentionner des lieux ou bien la géographie exacte sa te laisse une marge pour imaginer toi même le paysage.

105
J'aime bien les cartes. Beaucoup même.Je suis souvent complètement perdu quand nos héros se trimbalent à gauche et à droite et j'aime bien avoir quelques références spatiales. Mais je peux comprendre que certains n’en aient pas besoin, en fonction de ce que l’on peut trouver d’important, l’action, l’environnement, les états d’âme des protagonistes…Quand je parle de références spatiales, je pourrais aussi parler du temps. Là, c’est d’ailleurs beaucoup plus rigolo car les vitesses de déplacement m’ont semblé quelquefois très suspectes. A creuser, tiens.Autrement je maudis certains auteurs comme Gemmel de nous parler d’un nombre considérable de pays/régions. Sans une carte ! Bon, y’en a sur le net. Pas trop géniales d’ailleurs, mais elles ont au moins l’intérêt d’exister. A ce propos je suis tout à fait d’accord pour que l’auteur ait largement son mot à dire. C’est son monde, non ?

106
Personnellement, je trouve ces cartes totalement inutiles. Je me laisse porter par l'action d'un lieu à un autre, et je n'ai aucun besoin de visualiser tout cela sur une carte.

107
Thys,lundi 13 février 2006, 17:19 a écrit :Pareil pour la Compagnie Noire, ils passent leur temps à se déplacer en long et en large (pour ne pas dire en travers) et pas moyen de mettre la main sur une carte.
J'ai un peu le même sentiment avec la Belgariade et la Mallorée, sauf que là Eddings semble prendre un malin plaisir à faire parcourir à ses personnages tous les lieux de la carte ... C'en est presque pénible, la carte est un résumé du parcours du récit et on se doute, presque par interpolation linéaire, où va se dérouler la prochaine scène ... :huh: D'où un emploi de la carte assez critiquable (même si c'est cette géographie décortiquée qui est un peu la trame du récit)Tout ca pour dire qu'en grand fan de cartographie, je suis assez souvent déçu par le fait que les cartes sont incomplètes et ne fournissent des infos que sur les lieux "utiles". Or le propre d'un monde est sa "complétude" (ca existe ce mot ? :unsure: ), im me semble donc qu'il faille traiter de la même façon tous les lieux et pas seulement ceux traversés par le périple des héros ;)Sinon, pour rebondir sur les notions de temps de déplacement, il manque quasiment toujours une échelle aux cartes : on a bien des précisions au cours du récit ("quinze lieux les séparaient du pic maudit"), mais pas de façon graphique, ce qui est dommage :(

109
En général, j'aime bien quand il y a une carte. Je la regarde une bonne fois au départ, puis je peux m'y reporter en cours de lecture, au besoin.Dans Les Royaumes d'Epines et d'Os il n'y a pas de carte (en tout cas dans mon édition) ce que je regrettais par moment, mais ce manque ne m'a pas empêcher d'apprécier le livre, donc je ne crois pas non plus qu'elle soit indispensable.Donc, je pense que l'auteur ne doit pas se sentir obligé de fournir une carte au lecteur, qui devrait pouvoir se laisser porter par l'histoire sans s'y référer. En revanche, il me semble logique que l'auteur ait au moins une carte pour lui...Sinon, d'accord pour les cartes d'Eddings. Pas un pays sur toutes les cartes que les héros ne visitent pas (pas seulement pays, mais aussi villes, villages, d'ailleurs). Mais je ne sais pas si c'est parce qu'Eddings ne montre que ceux qui sont traversés par les héros, ou si ce ne sont pas eux, les héros, qui vont dans tous les pays possibles et imaginables, même quand ils pourraient s'en passer.

110
Je vais surement redire ce que d'autres ont du dire, mais perso une carte je trouve ça pas mal important. Ça me permet de m'y retrouver, je visualise mieux l'action, les endroits où les héros vont et tout. En même temps s'il n'y en a pas ça va pas non plus m'empêcher d'acheter un livre, c'est pas tant la carte, mais l'histoire qui est importante.

111
Misère, je croyais avoir posté dans ce sujet depuis des années et apparemment non.Donc, une carte, si elle vient en support de l'histoire, est la bienvenue. En revanche, si la narration parvient à s'en passer ou que c'est suffisamment bien expliqué pour que le lecteur visualise d'un coup, on peut très bien vivre sans.L'une des raison de mon coup de coeur pour le seigneur des anneaux (avant même de le lire), c'était la carte qui montrait des noms étranges, des grandes étendues (avec une échelle), des promesses d'aventures au-delà du bout du jardin en somme. (ceci dit, la carte était incomplète et comportait des erreurs, mais Esdeo et Mirsky nous en en fait des belles et en couleur pour le site).En revanche, dans un monde (des mondes) comme celui de Lyra, je me passe très bien de carte : je vois Oxford, Londres, le pôle nord, l'Afrique, la Suisse, la Russie, l'Himalaya....dans mon atlas; pour le reste, les déplacements ne se suivent pas à la carte, il n'y a pas de repère dominant sur lequel s'orienter. Dans Harry Potter, c'est pareil, les lieux sont assez peu nombreux et les déplacements magiques font que les distances ne sont plus grand chose, donc une carte...

112
Bonsoir,Moi personnellement, j'adore les cartes!!!! Ca montre autant de mondes differents, et ça permet surtout de bien s'evader. (Après tout c'est pour ça ,en partie, qu'on lit) Je trouve que les cartes ça fait "petit explorateur". Je m'explique, grâce à l'identification aux personnages, on est projeté dans l'histoire, et lorsque l'auteur mentionne le lieu on peut aller y jeter un coup d'oeil. Et c'est ça qui est fascinant. On se retrouve une carte en main, comme si on était réellement dans l'histoire... :blink: Bonne soirée.

113
Moi aussi j'aime beaucoup les cartes et je les trouve très utiles!! Par exemple, dans l'Assassin Royal, s'il n'y avait pas de carte, il y a longtemps que je me serais perdue :D . En plus, comme l'a dit LaoTseu, ça permet de mieux s'évader et donne l'impression d'être plus proche de l'histoire.

114
De même, j'aime bien quand il y a une carte à la disposition du lecteur. Par exemple, dans les Chroniques de Krondor, je n'arrivais pas à voir tous les lieux, reliés ensemble, je les imaginais un a un mais sans lien entre eux. (Et il n'est pas toujours facile d'imaginer soit même la carte).Je ne dis pas qu'elles sont pour moi indispensables, je peux m'en passer, et pour certains livres, je ne la regarde que très peu.

115
personnellement je suis très attaché à la présence des cartes en héroic fantasy. je ne les regarde jamais pendant que je lis l'histoire mais j'apprécie de les étudier après, voir les noms des villes, les massifs, la géographie, les mers... Une bonne carte, bien détaillée, ne peut que contribuer à plus immiscer le lecteur dans le monde.

116
Ca pourra paraître bizarre, vu que je mange des cartes au p'tit déjeuner tout les matins, mais je ne suis pas toujours pour les cartes en Fantasy. Elles permettent certes de se repérer lorsqu'on lit l'histoire, surtout au début. Normal, c'est sa fonction première. Et ce bien plus dans les cycles de High ou d' Héroïc fantasy où les protagonistes parcourent jusqu'au derniers recoins leur monde. Mais cela tronque quelque peu la part d'imagination du lecteur. En fait, il faut surtout que la carte soit en correspondance avec l'univers du livre. Je m'explique. D'abord, un monde moyen-âgeux ne doit pas posséder de cartes très détaillées étant donné que les moyens pour les réaliser sont censés être archaïques. Et ce à l'inverse de mondes plus "futuristes" comme Perdido Street Station. Ensuite, certains cycles impliquent de laisser une part belle à l'imagination puisque par exemple les personnages sont des enfants (Narnia), d'autres parce que l'aventure ne nécessite pas de carte, c'est le cas dans le réalisme magique notamment. Mais il est vrai que moi aussi je sucombe à la tentation d'analyser les cartes qui nous sont donnés, sans parler du fait qu'elles sont jolies et qu'elles renforcent la crédibilité (lorsqu'elles ne sont pas faites à la va-vite) du roman.

118
Je dirais que ça dépend, autant des fois c'est une vrai plus, et ça donne à l'histoire une dimension plus réaliste et plus crédible, je pense surtout au Trône de Fer, autant des fois c'est un peu inutile, comme dans l'Assassin Royal (dont je ne suis pas trop fan) ou encore la Compagnie Noire, qui comprend suffisament de description selon moi pour se passer d'une carte. Par ailleurs, dans cette dernière série, il y a beaucoup de lieux non importants et très peu décrits, qui ne feraient que surcharger une carte (la preuve sur la carte non officielle indiquée plus haut, que je trouve au final pas terrible ^^)

119
Pour ma part, j'apprécie beaucoup les cartes pour leur coté "esthétique". Une belle carte, ca donne de la vie a un monde. D'un autre coté, lorsque je lit, j'ai tendance a faire "confiance" a l'auteur. Il décrit des ambiances, des lieux, des chemins et je me laisse porter seulement par ca, en ne me référant quasi jamais a la carte pour "vérifier". L'auteur me dit que les personnages sont dans un marécage, ben ca me suffit, pas besoin d'aller voir la carte pour me mettre au courrant que le marécage est a coté d'une cité visible après avoir traversé une chaine de montagne. Quand les personnages y seront, eh bien il sera bien temps de le savoir ^_^Après, pour le Seigneur des Anneaux par exemple, ou toute une partie de l'histoire est centré sur le "voyage" et les problèmes que ca occasionne, la carte est tout de même bienvenue (Ca doit être l'un des seuls ouvrage ou j'ai régulièrement consulté la carte en lisant). A noter cependant (et la je vais sans doute me faire lyncher ;-p) que la carte des Terres du Milieu me gène un peu, notamment a cause du carré qui entoure le mordor (et dont il a été question au début du thread d'ailleur). Le fait aussi que le monde n'ai pas de vraie "frontière". Tolkien parle de tout depuis la genèse et semble "oublier" les morceaux de terres qui ne sont pas la Terre du Milieu (a part quelques référence vague). Mais ce point est nettement plus de l'ordre du détail, et ma foi, j'ai toujours considéré qu'il s'était gardé ca "sous le coude", histoire d'avoir encore quelque chose a décrire une fois tout le reste serait fait ^_^Et pour finir, voici une carte que bien peu d'entre vous doivent connaitre : La carte des terres d'Oneira.

120
Personnellement, les cartes dans les livres de Fantasy sont une des premières choses qui m'ont intriguée quand j'ai débuté dans la découverte de ce genre. Intriguée, mais aussi, elles ont contribué à mon mon premier émerveillement et je les consulte régulièrement lors de ma lecture du livre...elles revêtent un caractère propre à l'exploration qui selon moi est inhérent à l'appréciation de la Fantasy.