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Etant français, et ne désirant pas acheter de livres en VO, parce que je n'ai pas un niveau d'anglais suffisant et que je prête mes livres, je me sert donc chez mon revendeur en VF, et je commence à en avoir plus que marre, c'est à croire qu'on se moque de nous.Je m'explique.Prenons une série à succès, telle que le trône de fer de Martin.En VO, nous avons 5 (ou 6 je ne sais plus) livres, et VF, 11 dont 1 à paraitre. Bon, à la limite, je veux bien croire que le français prenne plus de place sur les pages et recquiert plus de mots. Mais de là à multiplier le prix de la série par 2, c'est vraiment abusé.Un livre en VO coûtant 20 euros reviendra à 40 euros en VF, puisque séparé en deux livres de 20 euros chacuns...Pas plus tard que samedi, ayant entendu parler de "Rhapsody" d'Elizabeth Haydon, je me suis rendu à la FNAC pour me le procurer... Et de voir que le tome 1 est divisé en 2 là aussi, pour la modique somme de 21,50 euros... 43 euros le tome 1, ça fait vraiment mal... 129 euros la trilogie...Alors je n'aurai qu'une question:Pourkwaaaaaaa ?Reste la solution d'attendre les livres en format poche, 5 ans après la sortie du livre...

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Youhou! ça c'est calculé! :DJe suis assez d'accord avec ce que tu dis. L'édition française a parfois tendance a en profiter un peu. 2 tomes au lieu d'un, j'ai parfois eu l'occasion de le voir, même si ce n'est pas systématique, ce qui m'embête plutôt, c'est le coût du livre quand il n'est pas encore en poche. Evidemment, il faut bien que les éditeurs fassent leurs ventes, mais quand le porte-monnaie ne se montre guère coopératif... Dur dur. :(

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Reste la solution d'attendre les livres en format poche, 5 ans après la sortie du livre...
Sauf que maintenant ce délai tend à se réduire, du moins pour les séries qui marchent, j'ai en tête l'exemple des Monarchies Divines de Paul Kearney ; voire parfois il y a même des inédits qui sortent en poche. Donc pour moi de ce côté il y a un peu de progrès.

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Akodo a écrit :Prenons une série à succès, telle que le trône de fer de Martin.En VO, nous avons 5 (ou 6 je ne sais plus) livres, et VF, 11 dont 1 à paraitre. Bon, à la limite, je veux bien croire que le français prenne plus de place sur les pages et recquiert plus de mots. Mais de là à multiplier le prix de la série par 2, c'est vraiment abusé.Un livre en VO coûtant 20 euros reviendra à 40 euros en VF, puisque séparé en deux livres de 20 euros chacuns...
Je suis exactement dans ce cas, je viens de découvrir le trone de fer grâce à Elbakin, je lis le tome un empreinté à la bibliothèque et malheur il n'on pas la suite :angry:!!alors j'ai du commmencer à acheter :( alors entre la belle version pygmalion à 20 euro le tome et la version j'ai lu à 10 euro le choix est malhaureusement vite fait ! c'est dur !!! mais bon on y peut rien :( ou alors il faut prendre des cours d'anglais :D :(!Telcontar

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Une petite nuance à ajouter. Les coûts de fabrication pour un livre français sont forcément supérieur. D'abord, la traduction qui sur un tirage supérieur à 5000 ex. n'est certes pas la mer à boire, mais il faut ajouter à cela l'achat des droits, et là, ça peut coûter très très chaud. Je n'ai pas d'exemple pour le domaine de la fantasy, mais en littérature générale, ça peut parfois représenter jusqu'à 50 % du volume des ventes. Donc à l'arrivée, la douille n'est pas forcément la même, d'autant que désormais, les gros tirages anglo-saxons ont été préalablement acquis lors de foire aux enchères internationales, donc les éditeurs ayant parfois investis de grosses sommes pour tel manuscrit ont plutôt tendance à ne rater le copain pour l'international.Voilà voilou, mais bon, même sachant cela, quand j'attendais les saucissonages successifs de Pygmalion pour l'Assassin royal, j'avais quand même méchamment les crocs.

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On peut concevoir qu'il y ait des surcouts pour une version traduite, des achats de droits, etc...Mais il y a manifestement des éditeurs qui exagèrent et poussent un peu loin le découpage des livres.Comme beaucoup, j'ai du mal à avaler les découpages chez Pygmalion des tomes de Robin Hobb, sur les deux cycles de l'assassin royal et celui des aventuriers de la mer.Surtout quand on compare avec Jonathan Strange & Mr Norrell (de Suzanna Clarke ).D'un coté, on a l'équivalent de 900 pages pour plus de 60€, de l'autre on en a 850 pour 22€.Si c'est rentable dans le second cas, on imagine ce que ça donne dans le premier.En plus, c'est agaçant au possible d'avoir des coupures artificielles en fonction de la pagination.On commence un volume, ça s'arrête brutalement et on attend quelques mois pour avoir le paragraphe suivant.Bien sur, on peut attendre la sortie poche, mais souvent l'envie de connaitre la suite est plus forte.Ceci dit, rien ne m'obligeait d'acheter dès la sortie.C'est juste un avis de principe.

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Oui, ce saucissonage est des plus agaçants et généralement pas justifiés!! L'Atalante a tout de même mieux traité la compagnie noire que Pygmalion l'Assassin Royal : seul le dernier livre a été coupé et il était drôlement épais...J'ai pris le parti de tout acheter en poche ou de prendre à la bibliothèque : c'est aussi une question de place dans mes étagères et dans le sac à dos...Heureusement, les délais sont bien raccourcis, pour les auteurs connus, c'est un peu moins de 2 ans...Je suis dotée d'une bonne dose de patience, et de livre à lire et relire à portée de main, même si des fois j'aurais drôlement envie de savoir la suite.

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Je suis aussi d'accord avec tout ceci, ajoutant (malgrès mon attrait pour ses choix en général) qu'une maison d'edition comme Bragelonne DEVRAIT ouvrir une section poche pour faire profiter à ceux qui ont le budget limité d'oeuvres comme celles de Gemmell (pour ne citer que lui).autre parenthèse, j'aimerais pouvoir acheter au format poche beaucoup d'autres choses ... en particulier depuis que Folio à cette si belle tranche aux motifs celtiques (voir la nouvelle édition de Bilbo par ex.).un rêve enfin, puisque les Contes Perdus furent une fois publiés en format Pocket, pourquoi pas rêver des autres HoME dans ce Format ?oui quand on y pense plus de 15-16 euros c'est CHER !sinon on va tous finir comme ce petit de 16 ans qui a traduit lui même HPotter ;)

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Je me posais la meme question et je suis content de voir que le sujet a deja été discuté ici.Je vis a l'étranger et j'ai la chance de pouvoir lire tout en VO. Déja que les livres coutent plus chers que leur VO (en version relié et en version poche) et en plus si on les découpe en plusieurs volumes, ca devient ridiculement cher. Tout l'intéret d'attendre la sortie de la version de poche est de pouvoir l'acheter beaucoup moins cher, pour 7-8 Euro.Pour donner un example plus concret:On peut trouver le "The Desert Spear" de Peter V. Brett (qui a été publié il y a 2 mois) pour €8.43 sur BookDepository. C'est pour la version relié!!!Le livre de poche du premier livre de la meme série est a €4.50 sur le meme site.Tout ca avec livraison gratuit (Je vous assure, je n'ai pas l'intention de faire de la publicité pour BookDepository :) ).Quand on compare ces prix, on voit qu'on paie tres tres cher en France. Je me demande si les prix en général étaient aussi bas que les prix dans l'example que j'ai donné ci-dessus, ceci traduirait en plus de vente de livres.

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Les coûts de fabrication sont plus cher en France. Il faut savoir que les salaires dans l'imprimerie sont plus élevé chez nous que dans la plupart des pays industrialisé. Un ami journaliste me disait qu'il était moins bien payé que certains ouvriers imprimeurs en fin de carrière.

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Gilgamesh a écrit :Tout ca avec livraison gratuit (Je vous assure, je n'ai pas l'intention de faire de la publicité pour BookDepository :) ).
Oui, eh bien c'est quand même fait et ... je le note ! Ansset futur lecteur de VO - en ligne de mire:

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Les coûts de fabrication sont plus cher en France. Il faut savoir que les salaires dans l'imprimerie sont plus élevé chez nous que dans la plupart des pays industrialisé. Un ami journaliste me disait qu'il était moins bien payé que certains ouvriers imprimeurs en fin de carrière.
C'est tout à fait vrai et cela peut contribuer à la différence constatée. Cependant, la fabrication du livre ne représente pas une grande partie du coût (entre 15 et 20%, pour un livre grand format). D'autant que certaines maisons d'édition font maintenant imprimer leurs livres à l'étranger.Pour expliquer les différences de coûts, je peux avancer d'autres facteurs, dont certains ont déjà été évoqués plushaut, à savoir que :1) acheter des droits pour des romans qui ont bien marché à l'étranger coûte horriblement cher,2) il faut payer la traduction,3) le marché anglo-saxon, surtout en fantasy, est bien plus vaste que le marché français, ce qui permet de diminuer les coûts moyens,4) les prix sont plus variables aux USA et au Royaume-Uni en raison de l'absence de prix unique du livre : les prix évoluent avec le temps et d'un vendeur à l'autre. Donc en effet, on peut trouver certains prix qui paraissent très bas par rapport aux prix français, parce que les romans sont en "promotion" au début de leur période de vente, mais pour autant, d'autres livres seront peut-être plus chers que chez nous,5) le coût de la diffusion/distribution est peut-être plus élevé en France ? (là-dessus, je n'ai aucune idée préconçue, mais cela représente une part importante du prix des livres).

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D'autant que certaines maisons d'édition font maintenant imprimer leurs livres à l'étranger.
Ca ne dure pas longtemps ce genre de chose. Il y a conflit social à l'affut. Connaissant la puissance du syndicat des ouvriers du livre CGT ( qui a le monopôle du syndicalisme dans ce secteur ), ils ne doivent pas laisser passer grand chose.Rappelons que l'on utilise chez nous encore l'offset chez pas mal d'imprimeurs. La photocomposition est apparus seulement dans les années 90 chez des imprimeurs d'avant garde. Mais l'impression numérique est encore tabou chez nous. Rivière Blanche est obligés de faire imprimer en Angleterre pour de l'impression à la demande (modèle qui nécessite des presses numériques pour exister).

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Fabien Lyraud a écrit :Ca ne dure pas longtemps ce genre de chose. Il y a conflit social à l'affut. Connaissant la puissance du syndicat des ouvriers du livre CGT ( qui a le monopôle du syndicalisme dans ce secteur ), ils ne doivent pas laisser passer grand chose.
Bah j'en vois de plus en plus pour les livres français, y compris en fantasy.

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Gilgamesh a écrit :Je me posais la meme question et je suis content de voir que le sujet a deja été discuté ici.Je vis a l'étranger et j'ai la chance de pouvoir lire tout en VO. Déja que les livres coutent plus chers que leur VO (en version relié et en version poche) et en plus si on les découpe en plusieurs volumes, ca devient ridiculement cher. Tout l'intéret d'attendre la sortie de la version de poche est de pouvoir l'acheter beaucoup moins cher, pour 7-8 Euro.Pour donner un example plus concret:On peut trouver le "The Desert Spear" de Peter V. Brett (qui a été publié il y a 2 mois) pour €8.43 sur BookDepository. C'est pour la version relié!!!Le livre de poche du premier livre de la meme série est a €4.50 sur le meme site.Tout ca avec livraison gratuit (Je vous assure, je n'ai pas l'intention de faire de la publicité pour BookDepository :) ).Quand on compare ces prix, on voit qu'on paie tres tres cher en France. Je me demande si les prix en général étaient aussi bas que les prix dans l'example que j'ai donné ci-dessus, ceci traduirait en plus de vente de livres.
Il ne faut pas oublier que le coût de la vie a aussi une influence sur le prix des livres et bds.Les prix en Irlande sont particulièrement bas je me souviens avoir trouvé le tome 2 relié de la dernière série de Robin hobb à 5euros dans une librairie de Dublin 1mois après sa sortie. C'est moins cher que d'acheter la VO en france au même moment.Pour les VF, les prix suisses des livres et bds,(je vis en Suisse), sont sensés être 1.5fois plus hauts que les prix français au taux de change. (un livre à 10 euros couterait 15 francs suisses ). En théorie du moins, en pratique ça tend plus vers le double, entre 18 et 20 francs pour les livres. Dans le cas des bandes dessinées, l'écart est encore plus important et pourtant pas besoin de traduction...La moitié de ma bibliothèque a été achetée en France car ça me coûte souvent moins cher même avec des frais de port.

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Duarcan a écrit :Les prix en Irlande sont particulièrement bas
Euh, on doit pas y avoir vécu à la même période. Je sais que le cout de la vie a baissé après la crise de 2008, mais avant vivre en Irlande coutait plus cher que de vivre en France (et les salaires irlandais étaient évidemment plus élevés).

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Le prix des livres en France est régulé indirectement, si je me souviens bien c'est une loi Lang (de Jack Lang, alors ministre de la culture) : en gros, le prix minimal du livre est fixé en fonction du type d'édition (poche, broché) et du nombre de pages. Je ne suis pas spécialiste mais voilà ce que j'en avais compris lorsque j'étais au lycée.Initialement, cela avait été instauré pour 2 raisons : assurer une rémunération optimale des auteurs et empêcher la concurrence entre les maisons d'édition sur les prix.L'objectif avoué était d'assurer une émulation uniquement sur la qualité (ainsi le dernier Frederic Dard se vendait bien parce qu'il était de qualité et non pas parce qu'il coûtait moins cher que son concurrent direct) ; en fait, cela a surtout permis de sauver certaines maisons d'édition qui, soumises à la concurrence, étaient proches de déposer le bilan et cela a créé, comme dans tout système régulé, des rentes de situation.Pour le lecteur, cela a eu une conséquence : il n'y a pas de promotion sur les livres (d'où l'essor des livres de poche et des brocantes) : jamais un vendeur ne pourra vous faire plus que 5% de remise (c'est la loi !) et les prix sont restés élevés en France plus qu'ailleurs (cela fait parti de notre exception culturelle). Certains ont trouvé des astuces : 2 achetés, 1 offert ou alors frais de port gratuit ... mais ces entailles dans la loi sont souvent remises en cause par les professionnelles du secteur (voir procès contre Amazon.fr).Ce système n'a pas que du mauvais, il permet aussi à des éditeurs de plus petite taille d'arriver à se trouver une place.A l'étranger, c'est tout l'inverse : c'est la concurrence libre et non faussée ! Si tu as une grosse maison d'édition, elle a de gros moyens : publicités (ce qui est très encadrées en France), politique agressive sur les prix, ... au final, le livre n'est qu'un produit comme un autre.

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Il n'empêche, que personnellement ça me fait chier de mettre plus de 20 euros dans un livre grand format (format que je trouve inconfortable déjà) pour à peine 400 pages...C'est trop cher, et c'est certainement une des raisons qui fait que j'ignore pratiquement toutes les sorties Bragelonne (et pourtant je suis fan de Gemmell), sauf les Howard. Heureusement qu'il nous reste les bibliothèques municipales et l'occasion...Je comprends tout à fait que la traduction et les droits entrainent un surcout, mais les prix restent exactement les mêmes pour les auteurs français. Certes, l'on peut argueur que les auteurs français ont un lectorat bien moindre que les anglos-saxons, que du coup ça justifie que leurs bouquins soient vendus aussi cher...Néanmoins cette loi Lang a peut être eu le bienfait de proteger certains maisons d'éditions, je pense que ça a aussi du empêcher nombre de personnes d'acheter des bouquins (perso je n'ai pas les moyens d'acheter un bouquin à + de 20 euros toutes les semaines).Heuresement que je préfère lire des classiques qui ont largement fait leur preuve et qui sont donc quasiment tout le temps dispo en poche.Au final, j'ai l'impression qu'on se fait entuber. On nous a fait le même coup pour les CD pendants des années. Pour revenir à ce qui a été dit plus haut, j'ai aussi été en Irlande avant la "crise économique", pays dont le niveau de vie était alors supérieur à la france, et ben livres comme CD coutaient moins cher.

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Le prix des livres en France est régulé indirectement, si je me souviens bien c'est une loi Lang (de Jack Lang, alors ministre de la culture) : en gros, le prix minimal du livre est fixé en fonction du type d'édition (poche, broché) et du nombre de pages. Je ne suis pas spécialiste mais voilà ce que j'en avais compris lorsque j'étais au lycée.
En fait, c'est l'éditeur qui fixe le prix du livre. En gros, il ne peut être vendu en librairie à un prix inférieur (sauf de 5%, effectivement) pendant deux ans.
Pour le lecteur, cela a eu une conséquence : il n'y a pas de promotion sur les livres (d'où l'essor des livres de poche et des brocantes) : jamais un vendeur ne pourra vous faire plus que 5% de remise (c'est la loi !) et les prix sont restés élevés en France plus qu'ailleurs
Il n'y a pas de promotions sur les livres, en effet. Maiscela ne présume en rien du niveau général des prix (de manière générale, je dirais qu'il faut se méfier de l'idée que les "promotions" favorisent un niveau général des prix plus bas)Concernant les effets de la Loi Lang, le débat revient régulièrement et la loi est souvent remise en cause - cela a encore été le cas l'année dernière.En fait, personne ne sait quel est exactement l'effet de cette loi sur les prix des livres, de manière globale.En Grande Bretagne, où un tel système existait et où il y a été mis fin, on aurait plutôt constaté une hausse des prix (je prends des pincettes : en fait, on ne sait pas trop, mais en tout cas, il n'y a pas eu de baisse). Certains livres étaient moins chers, d'autres plus chers...
Initialement, cela avait été instauré pour 2 raisons : assurer une rémunération optimale des auteurs et empêcher la concurrence entre les maisons d'édition sur les prix.
Intialement, je ne sais pas.Aujourd'hui, on ne peut pas dire que cela empêche la concurrence des éditeurs sur les prix, puisque ce sont eux qui les fixent librement.C'est un peu à nuancer, cependant : il est vrai que les petits éditeurs auraient du mal à survivre avec des prix fluctuants.En revanche, cela limite surtout la concurrence entre vendeurs, autrement dit, entre libraires.Cela explique qu'il existe encore en France tout un réseau de libraires indépendants et que les supermarchés et vendeurs d'Internet soient moins présents qu'ailleurs (par exemple Mollat à Bordeaux, Sauramps à Montepllier, Le Furet du Nord à Lille et de manière générale, dans toutes les villes de taille moyenne, sans parler de Paris, bien sûr). D'ailleurs, le plus grand pourfandeur de la Loi Lang en France n'est autre que... Amazon.Indirectement, la présence de petits libraires a des conséquences très importantes sur l'édition : globalement, on s'accorde à dire que cela laisse de meilleures chances aux petits éditeurs.Les supermarchés prennent peu de références et uniquement des best-sellers qui doivent "tourner" très vite. Ce type de commerce ne favorise pas la prise de risque et donc pas tellement le renouvellement : on ne prendra que des auteurs déjà connus et notamment les traductions de best-sellers étrangers.Les libraires indépendants sont en principe plus ouverts aux petites maisons, peuvent conserver un titre plus longemps (certains ont besoin de temps pour démarrer) lisent en général plus et ont un travail de conseil. Mais bien sûr, tout cela n'est pas tout noir ou tout blanc, il y a aussi de mauvais libraires et de bonnes chaînes. Par exemple, j'aime bien la Fnac, qui est une énorme chaîne mais soutient beaucoup les petits éditeurs et ont souvent des vendeurs compétents.

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Luigi Brosse a écrit :
Duarcan a écrit :Les prix en Irlande sont particulièrement bas
Euh, on doit pas y avoir vécu à la même période. Je sais que le cout de la vie a baissé après la crise de 2008, mais avant vivre en Irlande coutait plus cher que de vivre en France (et les salaires irlandais étaient évidemment plus élevés).
Je me suis mal exprimé, je ne parlais que des prix des livres pas du reste. ;)Cela dit, je suis suisse, du coup j'ai toujours trouvé l'Irlande "bon marché" :p