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Pour revenir sur le manque de migraine, eczema ou autre, peut-être aussi qu'on part du principe que, dans un monde médiéval où le bain mensuel doit souvent être un luxe, quelques plaques qui grattent ne sont pas grand chose, et même que ceux qui n'ont QUE de l'eczema doivent s'estimer heureux...bref, peut-être tout ceci n'est-il simplement pas digne d'être mentionné et les habitants d'un monde médiéval sont-ils moins chochottes que nous ?! ;)Enfin, que moi, parce que je n'inclue pas Foradan dans la catégorie des chochottes, visiblement, chez lui, le camping à la dure, ça pique les yeux !!! :pThys

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A noter que ces préoccupations sont parfois prises en compte, voir Stardust et les conseils du peti homme velu :PD'ailleurs Foradan nous fera bientôt un cours de survie je pense (Elbakin Party IV - Survival Time) :jesors:

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Je suis entrain de lire Green Rider de Kristen Britain.Attention pour ceux qui comme moi n'apprécie pas trop le manque total d'inventivité, il ne faut surtout pas le lire. Comme beaucoup de livre les elfes ne sont pas de ce monde, nous avons droit à la superbe race de gens immortels, ou presque, étant très beau, svelte, grand, plein de sagesse, mais qui ne s'appelle pas les elfes, non, ne confondons pas.Pour ce qui est des préoccupations naturelles des personnages je crois que le coté scato que pourrait entraîner une conversation n'est pas souhaité. Je veux dire pas là que de parler popo c'est pas super intéressantAragorn : Punaise j'ai des fourmis dans le derrière, que ferais tu Frodon ?Pas très passionnant, enfin je trouve ni drôle, ni utile. Autant lorsque ceertains parlent d'uriner ça peut faire sourir, autant parler caca. Hmmmmm

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Je serai plutôt tenté de répondre par une variante de A1, "Un seul, mais ça prend 15 tomes". :p C'est sympathique, mais ça ne pousse pas la réflexion plus loin (ce n'était de toute façon pas là l'idée).

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Perso, la géographie en me gêne pas en Fantasy.Dans un monde où existe des Dragons & co tout est possible.Ni certains détails comme le feu de bois ou l'hygiène; on en parle temps a autre: machin à du mal a faire partir le feu ou "untel sans la rouille de sa côte de maille".De toute manière si les auteurs commence a indiquer tout les détails de la vie quotidienne... les héros sont pas près de sauver le monde.Le caca, le pipi, les règles, les ongles qu'ils faut couper, le miel dans les oreilles, les chaussures qui s'usent, les boutons sur la gueule du berger pubère, les caries, interrompre le récit sept fois pour dire "untel va faire ces besoins"...Les détails oui si cela sert le récit, l'action, ou l'humour.Ce qui m'énerve: c'est les clichés à répétition d'un auteur à l'autre.SVP, arrêtez les personnages qui communiquent avec des loups par exemple.

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Merwin Tonnel a écrit :Je serai plutôt tenté de répondre par une variante de A1, "Un seul, mais ça prend 15 tomes". :p
Excellent :D Moi j'suis tout simplement étonnée qu'un auteur de fantasy sache changer une ampoule : y devraient pas s'éclairer à la torche et écrire avec une plume d'oie ? :rolleyes:En ce qui concerne ce que m'énerve en Fantasy : - les fins baclées (je pense à JV Jones) - les ambiances plombées et qui se prennent au sérieux (avec le recul Shannara) - la confusion entre "être en fantasy" et "être sous substances" c'est à dire les trucs pseudo éthérés ou crypto-mélancoliques (par ex. Ricardo Pinto qui sortirait le troisème tome de sa trilogie en 2009 soit 10 ans après le 1er que je n'ai jaaaaamais pu finir tellement c''était :huh:!!) Et ce n'est pas dans les œuvres elles-mêmes mais le fait que les propres fans du genre soient aussi durs dans leur jugement et agrippés à des certitudes, ça a largement le don de m'irriter. Ca me donne l'impression que dans une volonté de légitimer leur appartenance à la catégorie "lecteur sérieux" ils mettent la barre trop haut, n'autorisant aucune déviance dans Le Genre. PS : puisqu'on est dans les petits détails de la vie quotidienne, dans l'article de Ruckley les gâteaux dont il parle sont des Fig rolls, gâteaux aussi célèbres que les Pim's, Petit Beurre et autres Paille d'Or. Perso j'ai récemment découvert les Tout petit Lu à croquer aux éclats de caramel au beurre salé et ^_^ trop miam avec le thé.

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Quelques petites choses qui me viennent à l'esprit, en vrac :- Lorsque l'auteur se prend pour un opérateur touristique et se sent obligé de nous faire "visiter" le moindre recoin de son univers (du moins la partie définie par la carte), faisant entreprendre l'inévitable trek semé d'ambûches à ses personnages.- ça dû être déjà évoqué, mais je ne supporte plus les noms imprononçables à la limite du mémorisable, sous prétexte que plus c'est compliqué = plus fantasy/plus exotique. (Scott Bakker que je suis en train de lire en est un parfait exemple :o)
Ca me donne l'impression que dans une volonté de légitimer leur appartenance à la catégorie "lecteur sérieux" ils mettent la barre trop haut, n'autorisant aucune déviance dans Le Genre.
Je ne comprends pas très bien ce que tu veux dire par là Witch, qu'entends-tu par déviance déjà ? :huh:

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Je sens qu'on dévie un peu du sujet mais tant pis je te réponds :) Je voulais dire que certains ont tendance à ne rien pardonner à un écrivain qui tente sa chance dans le genre fantasy. Comme s'il fallait que chacun des bouquins de ce Genre littéraire soit un chef d'oeuvre ou en tout cas réponde à des critères très élévés. Un peu comme s'il n'y avait aucun mauvais bouquin dans le reste de la littérature. Moi je comprends qu'il y ait du .... Eragon puisqu'il y a du Lévy. Et puis j'ai envie de pouvoir lire un truc facile DANS le genre qui m'intéresse sans pour autant avoir le sentiment que je suis une "fausse" lectrice de fantasy parce que je ne lis pas les bons auteurs "autorisés". Une sorte de snobisme qui n'existe d'ailleurs pas qu'en fantasy mais dans de nombreux styles qui se veulent parfois élitiste (je pense au Jazz par exemple) Comme s'il fallait être initié et n'avoir que bon goût et "hautes espérances" :rolleyes:

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Pareil :)De mon côté, puisque le sujet des noms à été abordé, ce qui m'horripile au plus haut point ce sont les noms / fonctions...Pour être plus clair, je vais citer Robin Hobb (j'en suis plus à quelques tomates prêt, après avoir fait un tour sur le sujet de Damasio :D ) et les noms donnés à ces personnages : Royal, Chevalerie etc (j'ai d'ailleurs même pas retenu les autres).c'est pas des noms, ça !Et de manière générale, les noms de lieu qui font "prétiré" ou "préfabriqué". ça me donne toujours l'impression d'un manque énorme d'imagination de la part de l'auteur... (et là je ne rentre pas dans le cadre du jugement sur les déviances de genre dont parlait Witch).
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Concernant Robin Hobb, les noms "peu commun" de la lignée royale sont expliqués il me semble :
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Par contre je suis entièrement d'accord avec le coup de gueule contre les noms imprononçables et donc difficiles à mémoriser. Rien ne m'énerve plus que de devoir retourner en arrière dans un bouquin pour retrouver qui est ce personnage qu'on a déjà rencontré avant, ou de devoir deviner par le contexte !

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Concernant Robin Hobb, les noms "peu commun" de la lignée royale sont expliqués il me semble
Justement, j'allais en parler, cette façon de nommer selon une qualité ou un trait de caractère à un sens et son importance dans le monde des Six-Duchés. ;)Un autre truc qui m'agace : vous avez remarqué que les héros (je parle bien des héros et non des personnages secondaires) sont toujours (à quelques exceptions près comme chez Martin par ex) beaux ? Et quand ils ne sont pas à proprement parler beaux, ils sont charmants et attirants. Bon, je concède le fait que mettre en scène un cul-de-jatte borgne et vérolé attirera moins les foules, mais bon c'est horripilant tout de même. :rolleyes:

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Dans un système " codifié " comme la fantasy, il y a toujours les traditionalistes qui vont nous faire le coup du berger ( pas celui des échecs) et de l'épée magique et d'autres qui vont justement prendre le contrepied des codes du genre et écrire une histoire différente mais souvent aussi peu originales que les traditionalistes puisque écrite " en opposition à ..." tel ou tel code que souvent on identifiera très vite.Une histoire véritablement originale sera très rare puisque dès lors on risquerait d'être justement en dehors du domaine de la Fantasy...il faut donc flirter avec la limite des genres pour être original. Parfois cette même originalité va amener le lecteur à se désintéresser du livre puisqu'il n'y trouve pas ce qu'il était venu chercher.On ne peut reprocher à un " genre " de livres le respect de certains codes qui justement permettent de catégoriser le livre dans ce genre...( c'est nul les romans policiers il y a toujours des crimes et des détectives /policiers...mais bon, si il n'y en avait pas, en même temps,... ;) )Au fait combien faut-il d'auteurs de Fantasy pour changer une ampoule en transgressant les codes du genre ? Aucun.Tous les auteurs de Fantasy de la ville ont été décimés par un mystérieux sérial-killer qui les étouffe avec leurs livres mais un inspecteur amateur de jazz proche de la retraite qui vient de perdre son coéquipier par sa faute et en est devenu alcoolique va se lancer à sa poursuite lorsque le tueur s'attaquera à un de ses proches, son amour de jeunesse de préférence. :)

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Je suis assez d'accord avec l'auteur sur l'utilisation des clichés dans la fantasy. On peut tirer de très bons livres à partir d'un archétype du genre "le -héros- sur-qui- repose-le-destin-du-monde" (ex : le cycle d'Ea) ou de très mauvais (l'épée de vérité). C'est vraiment la manière que l'auteur va utiliser pour décrire son univers, le déroulement de l'action et les interactions des personnages qui va faire selon moi la différence, plus que l'utilisation elle même du "cliché".

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Glenda Lark renvoit à deux autres petits "essais" plutôt très drôles sur comment écrire un livre de fantasy. J'ai bien aimé dans l'un : - Le héros pourra survivre pendant des semaines sans avoir d'envie pressante, sauf s'il est dans une cellule.- Si jamais le héros est capturé, l'ennemi va jubiler et révéler tous ses plans Et dans l'autre ne vous arrêtez surtout pas à la première phrase, - La plupart des gens qui liront votre livre seront des mâles complexés :lol:Ce qui est drôle finalement c'est que les articles critiques des poncifs en sont remplis :rolleyes:

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Witch a écrit :- Si le héros est capturé, l'ennemi va jubiler et révéler tous ses plans
Laissant ainsi largement le temps au héros de se libérer ! Si les méchants étaient moins bavards, il y aurait plus de héros morts :mrgreen:Sinon, je suis d'accord avec ce qu'elle dit dans son billet. L'important est d'avoir une bonne histoire à raconter. Vouloir être original à tout prix ne conduit pas forcément à de bons romans. Personnellement, je n'ai rien contre les clichés s'ils sont bien utilisés ;)Tanis