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J'ai terminé le cycle moi aussi, et je le trouve toujours très bon, comme je l'avais dit un peu plus haut en ce qui concernait les 2 premiers tomes, mais là j'ai moins accroché.J'ai trouvé les fins de chapitres moins percutantes, les événements en général moins interéssants, même si l'enjeu est capital. Le récit ne narre beaucoup de scènes de batailles ou de conseils de guerre, ce genre de chose, et j'ai plus de mal à accrocher à ça.Sinon les personnages sont toujours aussi intéressants, et, tout comme Publivore, une Crecy qui reste au second plan est un brin frustrant, bien que j'aime le personnage d'Adrienne.

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Cela faisait bien longtemps que je n'étais plus revenu faire une critique de cycle - qui sera en fait une "semi-critique", puisque j'en suis à la moitié.Si je tenais à venir faire une première critique, c'est parce que j'ai été passablement marqué par les deux premiers tomes. Et tout particulièrement par la fin des Démons du Roi-Soleil : la chute de la comète est une "scène" que je n'oublierai jamais. D'ailleurs j'ai dû passer pour un abruti fini, en lisant ce livre avec mes yeux écarquillés et ma bouche grande ouverte, posé sur mon banc :lol: Et le final... explosif à Venise dans le deuxième tome est tout simplement fabuleux ! Tant d'événements incroyables s'enchaînent, j'ai vraiment adoré.D'une manière plus générale, je dirais que ce sont de très bons bouquins, même si j'avais quelques fois l'impression que le rythme n'était pas parfait. En tout cas, je tenais à remercier une fois de plus Elbakin pour toutes ces bonnes lectures :)

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Je post sans m'étendre pour dire que je viens de finir le premier tome, et que je suis totalement emballé par cette histoire. Les personnages sont étincelants, le récit puissant, intelligemment et efficacement entremêlé. Bref, que du bon, et j'espère que ça va durer les tomes suivants, parce qu'avec une fin pareille dès le premier ce n'est pas très évident. Je me réjoui d'avance de la collaboration Ben/Isaac :)

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Je viens de finir cette tétralogie qui m’a pleinement conquise, j’ai mis moins d’une semaine pour avaler les trois derniers tomes.Greg Keyes nous donne à lire une formidable uchronie, dénuée de faux pas. On imagine sans mal le travail rabattu par l’auteur pour réaliser cette déviance historique cohérente. D’ailleurs, il est plaisant d’effectuer des petites recherches pour se rendre compte à quels points le contexte historique est parfaitement respecté, plus encore celui des illustres personnages ; tout est vrai : l’enfance de Franklin à Boston, l’exile de Voltaire à Londres, la dépression de Newton, les études de Linné à Uppsala, l’expansionnisme du tsar Pierre, sa rivalité avec le roi de Suède, etc. Mais cela ne suffit pas pour obtenir l’ « effet papillon », il faut, une fois la déviance effectuée à partir d’un changement qui bouleverse tout le système monde (le mercure philosophale) que l’Histoire soit crédible, car elle change, mais les personnages non, il ont un passé, un caractère propre qui mènera à ce qu’ils effectuent certaines actions et pas d’autres. Et Keyes réussi cet amalgame complexe, si bien que tout est ficelé et non instable.J’arrête là mais je voulais tirer un coup de chapeau à la structure de ces romans. Ce qui habille celle-ci est du même acabit, c’est une délectation que de suivre des personnages comme Franklin et Adrienne. Dans le premier tome, à l’instar de leurs éthérographes, ces derniers se font merveilleusement écho, le rythme est rapide et intense. Dommage que les deux derniers tomes pâtissent un peu d’un rajout de trames, mais ces histoires bis sont parfois superbes (celle de Red Shoes) et bien sûr nécessaires. Car on assiste, surtout à partir du troisième opus à une montée en puissance pour finir à une apothéose intense en émotions, peu commune dans la fantasy historique. C’est vrai qu’à certains moment l’intrigue est un petit peu trop fluide, la faute aussi à des quatrièmes de couvertures qui n’en sont pas (plus proche de résumés) ! Nous avons affaire à une saga intelligente, plus réflexive qu’ambitieuse, les échanges entre les scientifiques célébrissimes sont à la hauteur de leurs renommées (cela aussi demande du travail que de cerner les pensées globales de chacun). On ne peut pas dire que les propos tenus sont balancés à la va-vite, ni que Keyes s’appuie sur les noms qu’il utilise pour les faire paraître réalistes. Non, la science/magie éthérique est travaillée avec brio, et cela donne lieu à des dialogues et à des réflexions voire même à des actions dont on apprécie l'intellect. De toute façon, l’histoire ne serait pas viable sans ce socle idéologique qui en est le moteur. Il ne le serait pas non plus sans les protagonistes lumineux qui en font tourner les rouages : Franklin, Newton, Voltaire (que j’apprécie particulièrement, peut être aussi pour d’autres raisons externes…), Red Shoes (à noter que les peuples indiens représentés et leurs pensées, mises en valeur par la nouvelle science, sont d’une profonde réalité), Adrienne, Lomonossov,… et sans l’espace qui les accueille, les deux premiers tomes étant prenant pour les lieux parcourus et les rencontres qui en découlent. Les idées développées sont loin d’être risibles. Le fond empli d’interrogations sur la croyance religieuse et le danger potentiel du progrès scientifique fait de cette série un emblème et un pavé dans la marre contre ceux qui considère la fantasy comme l’anti-technologisme primitif.L’épilogue sur la liberté résumant toute cette œuvre en témoigne. Une saga essentielle.

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Merci beaucoup Altan pour cette jolie critique. :)Tu as un don, je ne sais comment, pour faire des critiques qui me touchent énormément. :) ;)Je place donc ce livre en tête de liste d'achat (avec quelques autres). Pourvu qu'il soit dans ma librairie... :mrgreen:

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Merci Altan pour cette belle critique qui rejoint parfaitement mon point de vue ( le seul bémol étant cette fin de l'intrigue avec Red Shoes un peu trop psychadélique à mon goût ).Voilà qui devrait motiver encore de nouveau lecteurs pour se lancer dans ce cycle ! :)

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J'ai profité de ce long week end de 5 jours pour dévorer l'âge de déraison entamé il y moins de deux semaines...J'ai beaucoup aimé cette serie, non seulement parce que j'aime beaucoup les uchronies mais surtout pour de nombreux points que je vais essayer d'expliquer:Sans être très original par rapport à vos critiques, les personnages m'ont tous beaucoup plus (enfin presque tous...), le fait qu'aucun ne se demarque clairement comme le heros de l'histoire m'a particulièrement touché. Une mention spéciale pour Red Shoes qui m'a paru le plus credible!
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Un autre point que j'ai adoré a été le coté cosmopolite de l'histoire: nous voyageons en france, en angleterre, aux etats unis, en russie, a venise, a prague et tous ces lieux sont si bien rendus... on croit y être à chaque fois!Mes seules regrets, qui m'ont fait préférés les tomes 1 et 4 de la série, est la surexploitation de cette science qui se transforme souvent bien trop en magie! Cette surexploitation gâche énormement l'invasion de venise à mon gôut.Un de points moins fort de cette serie, mais je crois que peu seront de mon avis, est le personnage d'Adrienne qui m'a parfois plus qu'agacé: je la comparerai à l'heroîne de l'appel du mordant (Terissa Morgan non?) qui m'avait exaspéré par sa platitude... attention Adrienne en est loin mais parfois..... elle s'en rapprochait! Les successions de ses pleurnichages et de ses actions heroîques m'ont d'ailleurs mal permis de cerner ce personnage...Cette serie est au final très agreable à lire et possede vraiment la vraie saveur d'une très bonne uchronie! Que ceux qui ne l'ont toujours pas lu y pensent!

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Je viens de terminer ce cycle, et je rejoins les avis favorables :)Le récit offre énormément de suspense, le tout dans un univers inspiré de notre histoire. Les personnages sont assez marquants. Tout à déjà été dit :)Et merci à Altan de nous situer un peu le contexte historique. Je ne savais pas quelle était la part de réalité et de fiction ;)Ca me donne envie de me plonger dans l'autre cycle de cet auteur: Le roi de bruyère, si c'est du même niveau et les critiques ont l'air là aussi favorable :)

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J'ai lu ces quatre tomes d'affilée voilà quelques mois sur les conseils d'Aviendha, et je rejoins les avis positifs qui ont été avancés de-ci, de-là. Cet univers uchronique est particulièrement plaisant, avec un contexte européen particulièrement savoureux, notamment pour ceux qui se passionnent pour cette époque (se ballader de Londres à Saint-Petersbourg, en passant par Vienne et Prague, c'est toujours magique). Les points de vue sont pas mal ficelés, le récit bien mené et l'envie de savoir comment tout ceci va se conclure nous fait avancer les yeux (presque) fermés. L'apparition de personnages historiques dans des rôles à la fois crédibles et adaptés à l'univers transformé permet d'aller au-delà du simple clin d'oeil, ainsi que l'a fort bien noté Altan (pensons notamment à Emanuel Swedenborg qui, s'il était le philosophe et le scientifique que beaucoup connaissent, était également un mystique et un théologien qui travailla longuement sur la question de l'âme).Un bémol toutefois à mon sens : les deux personnages principaux me semblent un peu "faciles". Tout leur réussit ou peu s'en faut - ce qui ne les empêche pas de pleurer sur leur sort à longueur de pages - si bien qu'en dépit des menées tortueuses de leurs adversaires ils réussissent toujours tout ce qu'ils font. J'avoue que ça m'a agacé à plusieurs moments. En revanche, les autres personnages sont très bien tenus. Red Shoes a bien plus de présence que les deux héros et en impose du début à la fin. Et mention spéciale pour le Tsar Pierre et le Roi Charles, véritables titans qui éclaboussent de leur charisme chaque page qui a l'honneur de les voir apparaître ^^

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Un petit up de ce sujet. Je viens d'achever la lecture de ce cycle (en VO) et au final cette lecture m'a laissée une très bonne impression même si je n'ai pas été tout à fait conquise. La principale réussite qui m'a semblée assez magistrale c'est la façon dont l'auteur utilise une époque et des personnages réels et les injecte dans un monde crée de toutes pièces. J'ai beaucoup aimé comme l'auteur en partant de la découverte du fameux mercure philosophale par Newton arrive à construire un monde qui soit complètement divergeant du notre mais parfaitement cohérent. J'ai aussi trouvé très intéressant comment l'auteur crée une nouvelle science et comment celle-ci va interagir avec le monde des Malakim.Par contre j'ai été très déçue par les personnages. J'ai trouvé qu'à l'exception de Red Shoes, les personnages principaux manquaient quelques peu de consistance et que bizarrement les personnages secondaires était presque plus intéressants (Voltaire, le mangrave Oglethorpe par exemple). Ce problème me semble être plus causé par un problème de forme que de fond : si l'auteur décrit bien ce que vivent les personnages, je l'ai trouvé beaucoup plus maladroit dans les passages présentant ce que ressentent les personnages (ces passages étant d'ailleurs et peut-être pour cause peu nombreux). Et c'est cette absence du ressentir des personnages qui font qu'ils manquent de profondeur.Globalement, je dirais que j'ai beaucoup aimé le premier tome parce que c'est dans ce tome qu'on découvre tout ce nouveau monde.
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Qu'à la moitié du deux mon intérêt a commencé à baisser, que j'ai failli abandonner plusieurs fois la lecture du trois mais que je ne regrette finalement pas d'avoir quand même continué pour le quatrième tome qui est beaucoup plus prenant. En fait le troisième tome a le défaut de préparer les événements pour le quatrième et de ce fait manque de tension.Cerise sur le gâteau :
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Je partage exactement ton avis Siriane. j'ai eu la même impression sur les personnages, et j'aurais aimé pouvoir ressentir un peu plus leurs émotions.Mais l'ensemble de l'oeuvre, et notamment tout ce qui a trait à la construction de l'univers est d'un très bon niveau et mérite le coup d'oeil.:)

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Content de voir ce sujet remonter ! :)Ma lecture commence à dater, mais je garde pourtant un bon souvenir des personnages, notamment féminins, ou même de Franklin. Bien sûr, ce dernier est assez banal, mais je ne l'avais pas trouvé falot. :)

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john Doe :l'ensemble de l'œuvre, et notamment tout ce qui a trait à la construction de l'univers est d'un très bon niveau et mérite le coup d'œil.
Même plus que le coup d'œil d'ailleurs. Et
j'aurais aimé pouvoir ressentir un peu plus leurs émotions.
c'est exactement ça qui m'a manquéA propos de Franklin :
Gillossen :ce dernier est assez banal, mais je ne l'avais pas trouvé falot
Moi je dirais juste que je l'ai trouvé typiquement masculin :p genre "courage, fuyons" :sifflote: mais je devrais pas me plaindre ça change du héros super héros pour une fois...

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Ce n'est pas qu'il soit falot, c'est plutôt un petit manque d'empathie avec certains personnages que j'ai ressenti, mais vraiment rien de rédhibitoire, au contraire.:)

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J'ai bien compris, mais c'est vrai qu'en ce qui me concerne, je n'avais pas tilté sur ce point. Je ne relèverai par contre pas la remarque sur le comportement masculin. ;)

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Je viens de commencer le cycle et déjà en quelques chapitres, je suis emballée.J'ai l'impression, un peu curieuse, de retrouver l'atmosphère des romans de la fin du 19ème mêlant science et aventure (Verne, Leroux, D'ivoi) que je lisais lorsque j'étais enfant.Le plaisir de se laisser embarquer dans une histoire pleine de merveilles et de partager ce plaisir avec l'auteur.J'espère que je ne serai pas déçue par la suite...

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Je viens de terminer le cycle. C'est vraiment très bien et je n'aurai rien à rajouter sur les qualités du bouquin.Juste un petit bémol concernant surtout le 4ème tome (ou bien je n'avais pas fait attention avant) : Pourquoi de manière à peu près systématique les chapitres se finissent-ils par un semblant de suspens. Une, deux, trois fois, on reste accroché et puis après on s'attend presque à une page de pub après le : Tu vas mourir ou un pistolet était pointé contre son coeur etc etc...Mais surtout j'ai trouvé que si Keyes réussissait très bien à rendre les relations homme/homme (Franlin et Robin ou Tug et Red Shoes) ou femme/femme (Adrienne et Crecy) il était beaucoup moins fin concernant celles homme/femme.On n'adhère pas à la relation Franlin /
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parce que le personnage de
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est (à mon avis) complètement sous-exploité ou à celle de Adrienne et
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pour la même raison.Je rejoins donc l'avis de John Doe sur le manque d'empathie que l'on peut avoir sur les deux personnages principaux.Mais détails que tout cela, je me suis régalée à le lire

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4 tomes en 1 mois : bravo Thicol ! Et merci pour le re-up... ;)
Juste un petit bémol concernant surtout le 4ème tome (ou bien je n'avais pas fait attention avant) : Pourquoi de manière à peu près systématique les chapitres se finissent-ils par un semblant de suspens. Une, deux, trois fois, on reste accroché et puis après on s'attend presque à une page de pub après le : Tu vas mourir ou un pistolet était pointé contre son coeur etc etc...
C'est désormais le style d'écriture de Greg Keyes : 1 chapitre = 1 cliffhanger, 1 tome = 1 mega-cliffhanger.Cela donne furieusement envie de faire défiler les pages pour savoir ce qui va arriver aux personnages, mais à la longue c'est assez frustrant car on a toujours l'impression d'être au milieu de quelque chose plutôt que de voir l'intrigue progresser (un problème résolu = un nouveau problème à gérer, un mystère révélé = un nouveau mystère à résoudre, un danger écarté = un nouveau danger à éviter).
Mais surtout j'ai trouvé que si Keyes réussissait très bien à rendre les relations homme/homme (Franlin et Robin ou Tug et Red Shoes) ou femme/femme (Adrienne et Crecy) il était beaucoup moins fin concernant celles homme/femme.
C'est assez bien vu ! Je ne connais pas assez la vie de Greg Keyes pour creuser la question mais bizarrement ses personnages principaux ont du mal à conclure ou à vivre "sereinement" une vie de couple (confère les problèmes amoureux d'Aspar White, de Cazio et de Neil dans les Royaumes d'Epines et d'Os). Je ne pleurerais pas sur le personnage de Lenka, mais il est vrai que le personnage d'Hercule d'Argenson aurait mérité une place encore plus active dans le récit.Uchronie passionnante qui me donne fortement envie de revenir au plus vite discuter de ce cycle !Juste une question pour la route :
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Effectivement, magnifique sortie avec panache qui correspond très bien aux personnages.Il faut dire qu'ils sont un peu "Boeufs" tous les deux non ? :)Par opposition , j'ai trouvé le personnage d'Orleans beaucoup plus nuancé. J'avais un peu peur étant donné la nationalité de l'auteur de retrouver encore une fois des français stupides ou lâches ou méchants (ou les trois à la fois). Et non, Philippe est sympathique, en même temps lucide et positif. Une bonne surprise donc.

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Intéressante ta remarque Thicol ! ;)Du vaillant d'Argenson au sémillant Voltaire, la plupart des personnages français ou francophones du cycle sont plutôt assez positifs et même plutôt bien mis en avant. Même Louis XIV est plus tragique et pathétique que tyrannique, et pourtant Dieu seul sait comment les Anglo-saxons peuvent pas le saquer notre Roi-Soleil !Faut dire aussi qu'il vient de l'État du Mississippi, le coin le plus francophone et le plus francophile des États-Unis : ceci explique sans doute cela, et pourquoi le grand final a lieu à la Nouvelle-Orléans et pas à Boston ou Washington...A comparer avec la place de la France dans l'œuvre d'un créateur anglo-saxon comme Ridley Scott... (les templiers racistes et violents de Kingdom of Heaven, les chevaliers de Robin des Bois qui veulent empêcher la naissance de la démocratie en Angleterre).Je m'égare donc... :jesors: