41
La sortie de La Formation de la Terre du Milieu se rapproche ! :)Déjà repoussée, espérons que le livre sorte bel et bien en mai. La traduction de HoME, après un long temps d'arrêt semble se poursuivre rapidement puisque le tome 5 est prévu pour cette même année chez C. Bourgois, de même que les Enfants de Hurin, si tôt après sa parution anglaise. De quoi ravire les fans. Moi je possède déjà The HoME Part 1, mais j'avoue que l'anglais me laisse parfois pantois.

42
Pas d'inquiétude quant à la sortie de La Formation de la Terre du Milieu, prévue pour mai. Elle a été décalée l'année dernière, pour éviter le télescopage avec Les Lais du Beleriand et Les Monstres et les critiques, mais le calendrier est arrêté depuis des mois. Nous révisons les secondes épreuves, vérifions les illustrations, et sommes même en avance.En revanche, publier le tome 5 dans la foulée serait une mauvaise idée, surtout avec la parution des Enfants de Hurin. J'en ai parlé ici ou sur Tolkiendil / jrrvf. La Route Perdue sera publiée l'année prochaine.amicalementVincent

43
Merci de la précison (et de la traduction bien sûr :D)Il ne reste plus qu'à attendre la date fatidique, et peut être quelques extraits avant ou une couverture ? :mrgreen:

46
C'est extrèmement simple : 12 volumes en anglais = 12 volumes en français (le livre des contes perdus 1 et 2 est aussi édité en format relié, mais il compte pour deux).

47
Bonsoir à tous,Les informations passées en news sont celles que Christian Bourgois Editeur m'a transmises ; elles sont toujours susceptibles de bouger un peu (cf. la date de sortie des Enfants de Hurin , le 21 et non le 14), mais je voulais vous en faire part : c'est une bonne chose que nous puissions continuer à faire paraître un ou deux nouveaux Tolkien par an, n'est-ce pas ?amicalementVincent

48
vincent a écrit :Bonsoir à tous,Les informations passées en news sont celles que Christian Bourgois Editeur m'a transmises ; elles sont toujours susceptibles de bouger un peu (cf. la date de sortie des Enfants de Hurin , le 21 et non le 14), mais je voulais vous en faire part : c'est une bonne chose que nous puissions continuer à faire paraître un ou deux nouveaux Tolkien par an, n'est-ce pas ?amicalementVincent
Ce n'est pas une bonne chose, c'en est une excellente ! Je ne fais pas partie des plus vieux fans, ceux qui attendent depuis looongtemps les versions françaises, mais de voir que la cadence est aussi élevée, ça fait plaisir, surtout quand on sait (enfin, non, je ne sais pas) le travail que c'est.J'espère juste que les ventes suivront, pour Hurin je ne m'inquiète pas trop (il faudra une promo digne de ce nom :p).Et c'est vraiment gentil de nous faire part des avancées :)

49
Je rejoins en tous points Altan, c'est une excellente chose :). Merci également de nous tenir au courant, c'est très agréable de voir que les choses continuent à bouger :).

51
L'homme visionnaire sans qui je n'aurais peut-être jamais lu le Seigneur des Anneaux...je n'aurai sans doute jamais assez de mots pour le remercier (au delà de tout ce qui se dit à juste titre sur les errata de la VF, c'était un énorme pari de se lancer dans une telle parution 30 ans avant que le moindre bouquin fantasy ne soit aussitôt adapté en film).Je ne met pas de côté Boris Vian, mais dans le catalogue Bourgois Editeur, c'est Tolkien et lui seul qui m'intéresse...aurais-je eu le courage de lire la VO d'un tel pavé s'il n'avait jamais été traduit ? Rien n'est moins sûr.

52
Une bien triste nouvelle :( . Comme le dit Foradan, il fallait être un visionnaire pour se lancer à l'époque dans la parution du Seigneur des Anneaux et permettre à de pauvres hères anglophobes comme moi de découvrir la Terre du Milieu ;)Tanis

53
Au delà de Tolkien (que quelqu'un d'autre aurait bien fini par faire traduire) c'est l'éditeur de Vian, mais aussi de William Burroughs, de Jim Harrison, de Soljenitsyne et de Rushdie... En un moment pareil, que la fantasy ne fasse pas ce qu'elle reproche (à juste titre) aux autres littératures ! Christian Bourgois, c'es aussi 10/18... le poche intelligent, l'ouverture sur les littératures internationales... Un grand éditeur, comme on n'en connait pas tant que ça.

54
Quelques réactions à la mort de Christian Bourgois vu sur Livres Hebdo :
Jean-Claude Dubost, P-DG d’Univers Poche et l’équipe de 10/18 :« Christian Bourgois a dirigé la collection 10/18 de nombreuses années (de 1968 à 1991) et nos liens ont toujours été proches.Jusqu'à une période récente nous avons eu des témoignages concrets de sa complicité avec 10/18 qu'il s'agisse des couvertures ou des nombreux auteurs de notre catalogue (John Fante, Jim Harrisson, Toni Morrisson, Richard Brautigan, William Burroughs…) qu'il a contribué à faire découvrir au public français.Nous perdons avec la disparition de Christian Bourgois un ami et un très grand éditeur, particulièrement innovant. »Le Syndicat de la librairie française :« La collectivité des libraires salue la mémoire de Christian Bourgois, décédé ce matin.Convaincu de la nécessité d'impliquer fortement les pouvoirs publics au service du livre, Christian Bourgois fut un artisan d'une politique culturelle engagée. Cette volonté s'est exprimée notamment lors de l'élaboration et lors de l'application de la loi du 10 août 1981 par un engagement sans faille; elle s'est également traduite par son implication au sein d'instances telles que le Centre national du livre ou la Bibliothèque nationale de France.Christian Bourgois aura grandement participé, durant un demi-siècle, à l'animation du livre, par son souci de l'entretien de sa mémoire (l'Imec), sa portée “militante” (édition des Versets sataniques), sa diversité (loi du 10 août 1981).Christian Bourgois disparu, la librairie perd donc un ami fidèle : sa civilité, ses convictions nous manquent déjà. »Antoine Gallimard :« Christian Bourgois pour qui j’avais une grande amitié était vraiment exceptionnel. Non seulement pour le catalogue qu’il a construit ou les engagements professionnels qu’il a pris - je pense notamment à la Scelf -, mais aussi parce que c'était quelqu’un de généreux qui savait se réjouir des succès des autres et qui établissait une vraie relation de complicité avec les auteurs. Grâce à lui, j’ai pu reprendre Pessoa en Pléiade par exemple et Fayard a pu publier des oeuvres complètes de Boris Vian. Il aimait faciliter la relation entre ses auteurs et les éditeurs qui pouvaient apporter un prolongement à leurs oeuvres. Il se trouvait du côté des « affinités électives » à la Valery Larbaud. Il aimait faire partager ses découvertes, avec une vraie dimension de générosité. Pour moi, c’était quelqu’un d’exceptionnel.»Le Syndicat national de l'édition :« La collectivité des éditeurs, le Syndicat national de l'édition et son Président, Serge Eyrolles rendent un unanime hommage à Christian Bourgois décédé le 20 décembre 2007. C'est une terrible perte pour la famille de l'édition. Passionné dès ses débuts par son métier de "passeur", il a gardé intacte cette fougue et cette intelligence dans sa recherche des auteurs, dans le dialogue et la compréhension de ceux-ci, toutes qualités qui permettent le passage du texte vers les autres.Son exigence perpétuelle et son courage dans ses prises de décision éditoriales (il a notamment publié en 1989 les "Versets sataniques" de Salman Rushdie, avec les risques que l'on exigence) ont fait de lui un exemple brillant pour nombre de nos confrères. Engagé sur les causes de la profession, notamment la loi de 1981 sur le prix unique du livre, il a participé à de nombreuses actions collectives et donné toute son énergie aux institutions culturelles françaises.Toute la profession pleure le départ de ce vrai grand éditeur et témoigne à ses proches toute son affection. »Bernard de Fallois :« J'ai passé des années sans le connaître, victime d'un préjugé à son encontre : je le croyais atteint de parisianisme aigu. Grande leçon : ne jamais se fier aux apparences, ni écouter les réputations. Son ami Hugues de Giorgis me révéla le vrai Christian, attentif aux autres, dépourvu de vanité, bienveillant dans un milieu qui ne l'est pas tellement, plus attaché aux livres qu'il s'efforçait de défendre qu'à sa réussite personnelle. C'est bien ainsi qu' il m'est apparu plus tard, quand nous avons travaillé dans le même groupe. Il savait que cette façon de pratiquer son métier n'était pas sans risque. Tous les bouleversements qui se sont produits depuis cinquante ans dans l'édition ne l'ont pas fait changer d'avis. »Christian Thorel, librairie Ombres Blanches (Toulouse) :«Trois demi-cercles pouvant former un C et un B, se croisent dans des sens complémentaires et aussi opposés. Une ouverture symbolisée sur l’infinie combinatoire des lettres. Associée à celle des chiffres 10 et 18, cette typographie a animé notre jeunesse, puis quarante années de production nous ont fait croire que l’éternité des univers et des esprits littéraires nous rendait immortels. La disparition de Christian nous sidère. Et nous bouleverse.J’avais depuis vingt ans ajouté à l’admiration pour l’histoire personnelle et l’œuvre incomparable une affection grandissante pour un homme qui ajoutait au génie de l’intuition et de la découverte une cordialité, une complicité, associées à une fidélité rares. La manière, stoïque, avec laquelle il a passé les années qui ont suivi sa maladie m’a beaucoup impressionné. L’énergie mêlée à la tranquille mélancolie, une distance impliquée, et un regard sans complaisance sur le monde me font penser au Prince Salina dans le roman Le Guépard. A l’image du patricien de Palerme, sa singularité nous rendait « intranquilles ».Nous continuerons à nourrir notre « intranquillité » dans le catalogue qui continuera de porter son nom, enluminé de ses trois lettres entrelacées.»Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication :« Avec Christian Bourgois disparaît un seigneur de l’édition. Il appartenait à cette génération des grands éditeurs, européens et cosmopolites, habité par une véritable vision de leur métier. Le « style Bourgois » était fait d’élégance et de lucidité, de distance et de curiosité (...).Convaincu qu’un éditeur est « aussi investi d’une mission de service public » Christian Bourgois croyait au rôle de l’Etat et en particulier du ministère de la Culture dans l’accompagnement et le soutien au livre. Il a consacré beaucoup de son temps à l’action collective de l’Ina, au Syndicat National de l’Edition, du Centre-Beaubourg à la Bibliothèque nationale de France, du Centre national du Livre (dont il était le plus ancien membre du Conseil d’administration), à l’IMEC dont il fut pendant onze ans le président actif et efficace.»