Fini le bouquin après en avoir ouvert d'autres, et fini quelques uns (pas parce que ça ne me plaisait pas hein mais parce que ça m'arrive de plus en plus de commencer plusieurs livres et surtout un en français, un en anglais, fin de mode jemejustifie.com) Et j'ai juste envie de dire une chose :
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mais où est passée la fin ????

J'ai adoré les annexes et j'aime beaucoup l'humour et le ton de l'auteure. J'apprécie même la distance entre ce ton et celui qu'elle utilise dans le roman en lui-même. Mais je trouve dommage qu'il y ait autant de choses laissées en suspens. Trop de pistes abandonnées, et une résolution un peu "rapide" de celles qui ont été suivies
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et en particulier pour moi un baclage au niveau de la recherche du nom de Chien, alors que c'est quand même supposé être le leitmotiv de toute l'histoire
Donc je peux enfin lire la critique de Luigi [intermède musical]Vache c'est bien fait cette critique, tout ce que j'avais à dire y est (surtout concernant
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la fin
et je ne peux que confirmer tout ce qu'il a écrit à quelques nuances près : - même si elle tarde à venir dans le roman, pour moi la fantasy est bien présente, autant qu'elle peut l'être dans certains récits d'inspiration celtiques ou "noroises". Sa façon de traiter "l'avènement" ou en tout cas la grandissante influence de la religion (a priori chrétienne mais peu importe) m'a évoqué certains romans traitant du Petit Peuple ou des récits à inspiration druidique. Les personnages
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que Sanglier défend pendant leurs rituels pourraient tout aussi bien être des druides que des elfes, d'ailleurs la scène où l'un d'eux s'introduit de façon pour le moins magique dans la chambre de Chien
est un des très beaux moments du livre. De même l'histoire de
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de la naissance de Bréhyr la femme de Regehir
peut être prise de façon très prosaïque et réaliste mais elle peut aussi être interprétée comme pleine d'une magie évoquant
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la Grande Chasse
que l'on retrouve dans beaucoup de romans surtout quand il y a une forêt qu'elle soit menée par
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une Diane Chasseresse ou par un Bouc
comme c'est le cas chez Niogret. - moi j'ai relevé au moins trois coquilles peut-être quatre mais pas plus

- le coeur de l'ouvrage tout autant que les personnages est pour moi une certaine forme de nostalgie
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le temps des guerriers tels Bruec et Chien se termine,
un peu comme dans le Seigneur des Anneaux, le temps des elfes touche à sa fin. C'est cela que l'auteure dépeint très bien. C'est ce qui m'a fait accrocher à ce monde qui pourtant n'a rien de brillant ni de lumineux, si ce n'est peut-être la pureté des caractères entiers qui vont jusqu'au bout d'eux-mêmes. J'ai adoré son castel et sa froideur, la cascade et les pierres fendues par le froid. Comme je suis 100 % d'accord avec Luigi sur la question du manque de maîtrise scénaristique, j'attends avec impatience ce que donnera un deuxième ouvrage plus travaillé à ce niveau. Parce que les persos, elle les tient la Justine !!