Ouf, ça ne tombe pas sur la Fantasy !Reuters - Mardi 27 novembre, 20h43LONDRES (Reuters) - L'écrivain américain Norman Mailer, double lauréat du prix Pulitzer décédé le 10 novembre à l'âge de 84 ans, a reçu à titre posthume le Prix de la plus mauvaise scène de sexe ("The Bad Sex in Fiction Award").(Publicité)"Nous sommes certains qu'il aurait pris la chose avec humour", a expliqué le jury de ce prix iconoclaste en rendant hommage à ce géant de la littérature contemporaine dont il vante le "journalisme innovant, l'esprit combatif et l'amour de la vie".Le prix "récompense" le romancier américain pour une description très imagée d'une scène de lit dans son dernier livre, "Un Château en Forêt", qui explore l'enfance et la famille d'Adolf Hitler.
Même si j'imagine que pas un roman du genre n'a dû être lu...
)Suis étonnée que ce débat ne soit pas du tout remonté pour la sortie de Kushiel :blink:Ce qui est plutôt une bonne chose, cela dit, puisque pour moi ce n'est pas la principale force de la trilogie. Et cela prouve aussi que lorsque c'est bien écrit et pas un simple prétexte, ça se lit tout seul sans même se poser la question. Je précise cependant que Carey elle-même déconseille la lecture de ses romans "Kushiel" aux jeunes. 
je plussoie ;)En marge je signale que le sujet "Filles perdues" évoqué dans les précédentes pages de ce sujet est remonté pour cause d'actualité de lecture pour un ElbakinienOnirian a écrit :une (ou plusieurs hein) scène érotique intégrée et qui apporte quelque chose a un roman, c'est possible, qu'on se le dise
y'a pas de hasard 
). En revanche, il y a des passages érotiques dans plusieurs ouvrages qui fonctionnent vraiment bien (et j'entends bien "érotiques", c'est-à-dire faits davantage d'allusions plutôt que de descriptions crues). La relation entre Fitz et Molly dans L'Assassin royal ne me paraît pas si prude de ce point de vue là, il me semble qu'on a un bon équilibre entre occulter complètement l'aspect sexuel (ce qui serait excessif) et décrire par le menu les scènes de sexe (ce qui serait sans doute excessif aussi, en l'occurrence). Et aussi, plus avant dans l'intrigue :en 2004 de l'eau a coulé sous les ponts dans le monde de la fantasy. J'espère qu'il a lu KushielMais à part les oeuvres de Fetjaine, je ne vois pas vraiment une oeuvre qui mêlerait à la fois un érotisme à fleur de peau et une grande saga...
(quoi ? prosély-quoi ? 
)
je remonte ce sujet pour parler d'une découverte récente (même si le livre ne l'est pas) en me disant qu'une ouverture de sujet pourra se faire si besoin est. Et franchement je n'arrive pas à me souvenir si ce livre a déjà été évoqué sur le site (quoi ?! oui j'ai cherché !) Mélusine de Sarah Monette premier tome sur les quatre de la série The Doctrin of Labyrinths qui est suivi de The VirtuThe Mirador Corambis (sorti en avril 2009) Cette auteur a eu des problèmes avec sa maison d'édition qui refusait d'indiquer sur les livres qu'ils faisaient partie d'une série (pas malin !!)Dommage parce qu'après ce premier tome, on peut se dire qu'il y a un réel potentiel et j'ai très envie de découvrir la suite (qui est visiblement épuisé 
) Évidemment la recommandation de Carey sur la couv de ce premier tome n'est pas pour rien dans mon choix (tout comme la recommandation de ma camarade de Terre d'Ange ) Et c'est une série terminée (ça peut avoir son importance pour certains) Alors qu'en dire : deux personnages très forts racontent leur histoire personnelle dans la ville étrange et baignée de magie de Mélusine. Les personnages, la ville et la magie sont au coeur de l'écriture de Monette. il y a comme un sentiment étrange de ne pas savoir ce qui se passe, vers quoi on va et surtout pourquoi on y va. La question des classes sociales et du pouvoir usurpé par une petite quantité (de magiciens en l'occurrence) au détriment du reste de la population n'est pas forcément un thème nouveau mais ici on n'aborde pas le destin du monde par la grande porte. Donc pas de scènes de grandes batailles mais plutôt un road trip à pied :)Les deux héros Felix Harrowgate et Mildmay the Fox ont chacun une voix bien différente et leur vision respective des évènements qu'ils traversent donne deux éclairages qui se complètent et s'affrontent. Ce qui est étrange c'est qu'on a presqu'envie de ne pas les aimer tellement l'un est sombre et l'autre arrogant mais leur devenir devient vite passionnant. C'est drôle parce que je n'ai pas aimé les aventures de Faffdrh (je sais jamais comment ça ne s'écrit pas) et du Souricier mais je me dis qu'on est dans une sorte de S&S qui voudrait dire Sorcery & Sorcery. Il n'y a pas tout à fait cet humour mais Mildmay est un assassin qui ne manque pas de recul sur lui-même et sur sa condition. Vous vous demandez maintenant pourquoi j'ai placé ce petit avis dans ce sujet ? Parce que le charnel est important dans ce qu'il advient aux deux personnages. Parce que Monette ne s'attarde pas sur les orientations sexuelles de ses personnages mais que leurs désirs et leurs émotions sont centraux. Elle s'attache à suivre ce qui se passe dans la tête des deux hommes et les difficultés qu'ils traversent s'inscrivent dans leurs corps tout autant que la magie qui ne les lâche pas d'un bout à l'autre du roman. Les personnages secondaires ne sont pas pour autant baclés et surtout l'atmosphère étrange et inconnue est marquante. C'est un livre d'ambiance et de ressentis qui ne présente pourtant aucune mollesse. Le monde est complexe, parfois glauque en tout cas ni manichéen ni aseptisé. Le livre arrive à une conclusion mais il est clair que les 200 premières pages de mise en place annonce une suite riche et surprenante. En tout cas une écriture originale et des héros plus qu'attachants. D'une façon un peu ... ambiguë mais là je ne surprends personne Retourner vers « De la Fantasy »
;)C'est bien entendu un comics (On l'a jamais présenté autrement et en plus c'est tout de même facilement vérifiable. 
