
Pour ma part, c'est clair que je vais tenter l'expérience.
En prenant bien en compte qu'elle aborde le thème plus qu'elle ne le traite réellement. L'accent est avant tout mis sur les personnages et le monde apocalyptique avec une recherche de l'original et du choquant qui est intelligemment traitée. J'ai trouvé que l'utilisation du thème de l'intolérance religieuse était par exemple moins stéréotypé que la plupart des écrits de Pierre Bordage qui lui vire plus facilement dans l'excès. Et pour Coeurdechene, je confirme que l'on peut ne pas aimer le livre car il ne peut laisser indifférent. Mais en même temps c'est cela qui le sort des ornières de la plupart des dernières parutions de bonne facture mais sans réelle originalité. Il ne faut cependant pas non plus crier au génie.Thys a écrit :Tiens, voilà un livre qui pourrait bien m'intéresser, ne serait-ce que pour voir comment l'on peut traiter intelligemment d'un sujet aussi épineux !Merci pour la critique. :)Thys
CdC a écrit :Un monde mourant, un avenir improbable reposant entièrement sur les épaules de jeunes d'une quinzaine d'années. C'est un univers sans concessions et sans espoir que nous dépeint l'auteur. Coutumière des attitudes qui dérangent, aimant volontiers donner un coup de pied dans la fourmilière, Maïa Mazaurette nous entraîne sur le sujet délicat de la religion et de ses dérives fondamentalistes. L'endoctrinement et l'aveuglement comme seul moteur d'une société décadente et vouée à disparaître si elle ne peut se renouveler.Le récit de la Quête de la compagnie de Spérance est amené de telle manière que le lecteur est scotché à l'ouvrage. Il se créé presque un état de dépendance qui nécessite de tourner les pages de plus en plus vite jusqu'à ce qu'il n'y en ai plus. L'histoire prend aux tripes (qu'il faut avoir bien accrochées à certains endroits) et les personnages ne laissent pas indifférents. On est touché par leur histoire, par leur volonté et les difficultés qu'ils doivent affronter. Seuls dans un monde cruel et sans loi, il leur faut surpasser bien plus que du dégoût et parfois même devenir comme leurs ennemis, des êtres sanguinaires.C'est un roman à ne pas mettre entre toutes les mains. A cause de la violence, à cause du réalisme, à cause de la critique de la religion et de la société. Parce que ce n'est pas si fictif que ça pourrait en avoir l'air…Mais c'est un roman à lire aussi pour toutes ces raisons. Et parce qu'il y a une chose qui rayonne malgré tout, toujours, quelles que soient les difficultés ou la noirceur du monde. L'Amour.
Ah ! J'y jetterai alors peut-être un coup d'oeil, parce que le côté "je-dénonce-l'intolérance-religieuse" me gonfle : c'est d'un commun.belgarion a écrit :En prenant bien en compte qu'elle aborde le thème plus qu'elle ne le traite réellement. L'accent est avant tout mis sur les personnages et le monde apocalyptique avec une recherche de l'original et du choquant qui est intelligemment traitée. J'ai trouvé que l'utilisation du thème de l'intolérance religieuse était par exemple moins stéréotypé que la plupart des écrits de Pierre Bordage qui lui vire plus facilement dans l'excès.
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