Critique élogieuse, donc j'ai lu le premier tome. Et euh... comment dire ? Cet avis n'engage bien sûr que moi, hein, et je respecte totalement le fait que certains aient adoré ce livre. L'écriture est agréable à lire, simple sans être simpliste, et l'histoire est entrainante : on dévore facilement les pages. Le don du héros est assez intéressant, et certains passages sont très immersifs, notamment ceux concernant Morjin, ou lorsqu'ils traversent la forêt de Valdaroon. Mais il y a des détails qui m'empêchent d'apprécier pleinement l'histoire : - Maram est assez agaçant. Il se plaint toujours, et tombe amoureux de presque chaque femme qu'il croise. Et ça passerait, si ce n'était pas aussi répétitif.- Les noms de personnages qui se ressemblent pas mal, je pense notamment au prénom du frère de Valashu et au nom de son cheval. - Les descriptions. On voit bien que Zindell a travaillé l'univers, et le monde qu'il nous présente est complexe, ce qui lui donne une profondeur indéniable. Mais certaines parties sont vraiment trop détaillées. Comme lorsque Kane parle des Lokilani, et qu'il explique qu'il y avait douze tribus. Est-ce réellement nécessaire de nous donner le nom des douze tribus, sachant qu'une seule est mise en avant, et qu'on est incapables de retenir tous les noms (enfin, j'en suis incapable). Lorsqu'ils traversent une forêt, aussi, l'auteur nous donne cinq ou six noms d'arbres qui la composent. Ou comme lorsqu'il est à la réception donnée par le roi Kiritan :
... Sar Yarwan Solaru de Kaash, troisième fils du roi Talanu et mon cousin germain du côté de ma mère qui était la soeur du roi. Sar Yarwan, ...., avant de me donner le nom des six autres chevaliers qui l'accompagnaient. Il s'agissait de Sar Manthanu d'Athar, Sar Tadru de Lagash, Sar Danashu de Taron, Sar Laisu également de Kaash, Sar Ianar de Rajak et Sar Avador de Daksh
Fatalement, je repense à la planche de Boulet sur les travers de la fantasy. A quoi ça nous sert de savoir ces noms ? Ils ne réapparaissent pas dans la suite du récit. Ca me donne l'impression que l'auteur déballe tout ça pour nous montrer à quel point il a planché sur son univers. Personnellement, ça me donne l'impression de crouler sous des détails qui ne sont pas essentiels au récit. J'apprécie énormément les descriptions, c'est très important pour l'imagination, mais à ce point, ça m'étouffe.-L'intrigue en général : il y a des moments prenants, je ne le nie pas. Mais, concernant la quête en elle-même, on trouve vite le fil conducteur.
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Ils vont dans tel endroit, où ils pensent trouver la Pierre de Lumière. Elle n'y est pas, forcément, mais il y a quelqu'un d'assez gentil pour les renseigner. Et Ô Miracle, ils trouvent une gelsteï. Et ils repartent vers un autre endroit, toujours pas de Pierre de Lumière, mais une âme charitable, et une gelstaï. Et ainsi de suite.
Bref, je lirais peut-être la suite, car j'aimerais bien savoir comment ça se termine. Mais je suis loin d'avoir un enthousiasme débordant à l'idée de me plonger dans le tome 2.