A propos du nom du vent, deux mots me viennent à l'esprit: "la suite !!!"Je l'ai lu, ou plutôt dévoré, en quelques jours, tant j'ai trouvé l'histoire prenante, et captivante. Pourtant, et ce, malgré la note d'Elbakin.net, qui m'avait convaincu de lire ce roman, l'histoire me paraissait assez "classique"
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un orphelin, sans le sou (ou presque, vu la débrouillardise du bonhomme), de la magie, une école (tiens, comme dans Harry Potter? me suis-je dit au début...
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)...
. Mais l'auteur sait si bien manier les ficelles de son histoire, et le personnage principal, en plus d'être attachant, reste mystérieux/cachotier (bah oui, puisqu'on est en droit de se demander, si ce qu'il raconte est bien vrai

), et charismatique, que j'en ai bien vite oublié mes préjugés, pour ne plus quitter ce roman, jusqu'à ce que malheureusement, je ne le termine. Je reconnais que l'histoire est parfois lente, mais cela ne la dessert pas, bien au contraire, puisque cela n'a pour résultat que de rendre plus consistant l'univers, et à s'attacher encore plus aux personnages qui peuplent ce roman (surtout Kvothe bien entendu). Quant à l'histoire d'amour (il en fallait bien une!), elle est faite de telle façon, qu'elle n'en est pas mièvre, même si l'obsession du "héros" pour sa belle pourrait énerver (tout comme elle énerve les camarades de Kvothe, lorsqu'il les délaisse). Un dernier élément "classique" se retrouve aussi dans cette oeuvre: la quête du héros. Elle est ici sous-jacente, même si elle dirige la vie/la destinée de notre héros, ce qui rend aussi ce roman assez particulier à mes yeux. Un dernier détail: le style de la narration et les interventions du narrateur, entre chaque moment "important" de son récit, rend encore plus vivant le tout. Si bien que je me serais presque crue, durant ma lecture, avec Kvothe & co, dans cette auberge.