Quel univers préférez-vous ?

Plutôt Moyen-âge
Nombre total de votes : 118 (63%)
Plutôt Antiquité
Nombre total de votes : 33 (18%)
Plutôt Apocalyptique
Nombre total de votes : 11 (6%)
Uchronie
Nombre total de votes : 15 (8%)
Autres (préciser)
Nombre total de votes : 10 (5%)
Nombre total de votes : 187

201
Je viens de débarquer dans le sujet, et à la lecture des choix, j'ai instinctivement voté pour "apocalyptique" Même si mon second choix aurait été Moyen-Age (comme la majorité d'entre vous en fait) il est vrai que les mondes apocalyptiques me semblent très intéressant, car les héros sont confrontés à des choix qui ne sont pas toujours aisés, et rencontrés dans le monde de la fantasy de tous les jours (les dragons et les magiciens, on en voit dans les journaux couramment tout de même). De plus, j'aime bien cette chevauchée solitaire du héros face au reste du monde, avec un sombre passé derrière lui (non, ne te retourne pas! ), dans un monde torturé, et souvent sans espoir d'amélioration. L'idée d'une quête sans espoir, de démons imbattables, et d'une lente descente vers une fin inexorable et malheureuse, voilà une tragédie grecque remise à jour.

202
J'ai voté "autres" car je n'ai pas vraiment de préférences en termes d'époques; l'essentiel pour moi c'est que l'auteur nous dépeigne un univers qui nous donne un sentiment de réalité, l'impression que le cadre dans lequel les personnages évoluent est vivant, qu'il aurait pu exister. Partant de là, le Moyen Age est sans doute le choix "par défaut" car il est plus aisé de s'y plonger. Pour autant, un univers type XIXè à la Poe, l'Antiquité et ses mythes et même une époque moderne alternative sont tout aussi valables, l'essentiel c'est d'avoir un parti pris qui vienne soutenir le roman et de ne pas se contenter d'avoir une vague "toile peinte" en guise d'arrière plan.

203
J'ai mis plutôt moyen age, mais cette définition me semble un peu restrictive. C'est plutôt du non-technologique que j'aurai mis, parce qu'il y a parfois derrière l'idée de "moyen âge", une connotation d'obscurantisme qui ne me plait pas spécialement. Un peuple peut être "évolué", sans pour autant être technologique.

205
Je dois dire que face au même dilemme qu'Akallabeth j'ai choisi pour les mêmes raisons le moyen-âge. Mais uniquement pour A Song of Ice and Fire n'ayant pas encore lu La Roue du temps (pas taper :sweat:)

206
La curiosité est un vilain défaut... je voulais voir les résultats statistiques, alors, entre "blanc" et "autres", j'ai choisi "autres"-car j'aime tous ces univers, s'ils sont bien traités et ... d'autres encore, pas faciles à classercomme les "ambiances asiatiques" (clan des Otori)les "préhistoriques" (le peuple des rennes)les "mélanges" pas purement uchroniques, mais quand même (.le labyrinthe.??. de Pan de Megan Linhorm)l'urban fantasy... même maritime... (China Mieville)Mais quand même, ce "bon vieux médiéval".... étonnant de ne pas s'en lasser!

207
Moyen age également! Pour moi c'est la base et à chaque fois que je commence un livre qui se déroule dans cet "univers" c'est comme rentrer chez soi après une dure journée de labeur, enlever ses bottes pleines de boues, se poser dans son fauteuil préféré au coin du feu et fermer les yeux... HOME SWEET HOME!! ;)

209
Ah je me demandais où en parler. Article très intéressant merci à Nak pour la traduction. On y trouve une bien belle liste d'ouvrages et de choses à découvrir sur la fantasy dans le futur. du coup j'ai découvert l'existence d'une nouvelle de NK Jemesin que je vais m'empresser de découvrir, par ici, en anglaisJ'ai déjà du en parler mais j'avais particulièrement aimé la 1ère trilogie de la Keltiad de Patricia Kennealy-Morrison: Arthur et les Kelts sur une autre planète avec de la magie et un vaisseau qui vient de la Terre année 3000 et quelques, en plein milieu d'un conflit magique (avec à son bord une rousse aux origines intéressantes pour les descendants des celtes terriens)

210
Dans le coté fantasy dans l'espace il y avait un diptyque de Delia Marshall Turner où l'on rencontrait des sorciers dans un univers de space opera. La magie occupait autant de place que la technologie et le voyage spatial utilisait plus la magie que la technologie. Il y avait aussi des vaisseaux spatiaux en bois si je me souviens bien.

211
On peut citer aussi Ténébreuse qui fait plus SF que Fantasy avec les pouvoirs psychiques qui ont une explication pseudo-scientifique. Et aussi le cycle de l'épée noire de Weiss et Hickman.Mais je pense qu'il est plus difficile d'imaginer un futur d'un monde empli de magie qu'un futur d'un monde proche ou parallèle au notre.D'ailleurs il est à noté que la plupart (si ce n'est tous, il ne m'en vient pas à l'esprit) des univers où la magie est très présente a du mal à évoluer d'un point de vue scientifique. Beaucoup de mondes sont "coincés" pendant des millénaires dans une même période (souvent moyen-âge). Non ?

213
Ah, mince...
PARIS — L'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing s'essaye à l'uchronie dans "La victoire de la Grande Armée" (Plon), roman qui récrit l'histoire napoléonienne et voit l'empereur triompher de l'armée russe et transmettre le pouvoir à son fils adoptif.Dans ce livre, pas de dramatique retraite de Russie, de défaite de Waterloo, de Cent-Jours, ni de Sainte-Hélène.Napoléon fait son entrée à Moscou le 14 septembre 1812. Mais il sent venir la catastrophe s'il y reste plus longtemps et donne à ses maréchaux un ordre stupéfiant : dès le lendemain, la Grande Armée regagnera la France.Il ne s'agit pas d'une fuite mais d'une manoeuvre par laquelle il veut écraser le général russe Koutouzov en le contraignant à l'offensive, imagine l'auteur de 84 ans.Le héros du livre, le général François Beille, est chargé de rester en contact avec l'ennemi pour le berner et lui laisser penser qu'il s'agit de l'arrière-garde de l'armée napoléonienne toute proche.Une fois le piège déjoué, Koutouzov se précipitera sur les traces de l'empereur pour l'empêcher de quitter son vaste pays. Le lieu de la bataille est choisi par Napoléon, près de Vilna, non loin du fleuve Niémen. Et les Russes sont écrasés, comme il l'avait prévu. Le général russe est même fait prisonnier.S'ouvre alors une nouvelle ère politique : Napoléon rétablit le royaume de Pologne, installe Poniatowski sur le trône. De retour en France, il rédige une déclaration de paix à l'Europe qu'il fait lire... à Goethe. Il décide alors d'abdiquer et de se consacrer à la paix. Puis il transmet le pouvoir à son fils adoptif Eugène de Beauharnais, qui devient empereur-régent en attendant la majorité du roi de Rome.François Beille, de son côté, vit deux histoires d'amour torrides en Pologne avant que le régent ne le nomme général de l'armée du Rhin.Séduction et passion étaient au coeur du précédent roman de l'ex-chef d'Etat et académicien, "La princesse et le président" (de Fallois-XO), paru en septembre 2009. VGE y racontait les amours d'un président français et d'une princesse, qui ressemblait beaucoup à Lady Di.("La victoire de la Grande Armée" - Valéry Giscard d'Estaing - Plon - 320 p. - 21 euros, en librairie le 22 novembre)

214
A propos de fantasy et futur, j'en profite pour dire que Voy'el réédite le fort intéressant cycle de Jean Christophe Chaumette, Le Neuvième Cercle. Les deux premiers volumes forment un tout et relatent une quête pour sauver le monde dans un univers où la galaxie est en proie à la barbarie. Finalement c'est une déclinaison howardienne du space opera avec la réflexion sur barbarie et civilisation. D'autres tomes vont suivre. Le troisième, publié aussi au Fleuve en son temps mais qui semble dans une ambiance plus gothique avec l'apparition de créature Lovecraftienne. Voy'el va rééditer aussi des inédits.L'univers de Chaumette oscille entre Druilet, Moorcock, Howard, CA Smithy et Nathalie Henneberg. Bref c'est de la bel ouvrage. Et c'est tout à fait à placer dans la fantasy futuriste.Tiens j'évoquais précédemment Druillet, Lone Sloane entre tout à fait dans la catégorie aussi avec ses dragons qui voyagent dans l'espace et ses sorciers galactiques.

216
Youp!J'ai ajouté mon vote... médiéval même si c'est convenu :sifflote:Je suis toujours un peu déroutée quand l'action a pour cadre l'Antiquité (peut-être parce que c'est mon domaine de formation et que la puriste que je suis peine à entrer dans les délire des auteurs) et je dois avouer que seul Xavier Mauméjean et son "Je suis légion" a pu me séduire... De même avec un cadre apocalyptique... ça me plait c'est présenté comme une évolution, une transformation du cadre médiéval suite aux affrontements magiques etc... mais quand le récit s'inscrit dès le départ dans ce genre d'univers, je n'entre pas facilement dedans... Sauf peut-être pour "Mistborn" de Sanderson.Mais étant fan de certains auteurs de romans historiques (Druon, Naudin) je me laisse plus facilement emportée dans une histoire Fantasy à univers médiéval.:p

217
Anabel a écrit :Youp!... De même avec un cadre apocalyptique... ça me plait c'est présenté comme une évolution, une transformation du cadre médiéval suite aux affrontements magiques etc... mais quand le récit s'inscrit dès le départ dans ce genre d'univers, je n'entre pas facilement dedans... Sauf peut-être pour "Mistborn" de Sanderson.
Si c'est une ambiance qui t'intéresse j'ai été très agréablement surprise par The Second Sons trilogy de Jennifer Fallon. Ambiance médiévale et post apocalyptique à la fois mais pour des raisons géologiques et des questionnements "religieux" qui sont des enjeux à long terme pour l'avenir de l'univers. Très bien fait.

218
Mmmh intéressant ! Miam !:DMerci pour l'info, j'irai jeté un oeil prochainement ^_^C'ets vrai que j'adore une bonne ambiance, pour moi c'est comme un personnage principal, ça représente 50% de ce qui m'attire dans une histoire même si les protagonistes ne sont pas particulièrement attachants... (comme dans "Je suis Légion" )

220
Le sondage de départ n'est pas évident. Personnellement je me fiche royal d'où l'auteur plante son histoire. Du moment qu'il m'embarque. Avant j'aurais dit que je n'aimais que moyennement le médiéval (pure mauvaise foi, n'en lisant que peu), mais j'ai lu Chien du Heaume et j'ai adoré.En tant que fan de SF j'aime le post-apocalyptique, d'autant plus si la fantasy et la SF se mélangent, mais pas que.Jusqu'ici j'ai eu un peu de mal avec l'uchronie fantasy (pas aimé les Lames du Cardinal) mais j'en ai d'autres à lire.Bref, pour moi c'est plus le style de l'auteur et sa capacité à s'affranchir des clichés qui vont faire que j'aimerais ou que je choisirais un de ses livres. Et des fois on s'attend à un univers, on se retrouve dans un autre. J'aime aussi être bluffée ^^