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X et Y sont les noms de personnages.Avec obéissance, ils commencèrent à projeter de la terre sur les flammes à coups de bottes mais, quand elle arriva aux marchesen bois brut du chariot, elle entendit x dire: "Ressemble à sa mère, quelque-fois.-Alors je suis enchanté de n'avoir jamais rencontré cette femme, grommela en réponse y. Pile ou face pour la première garde ?" x murmura un assentiment. Elle esquissa un mouvement pour revenir vers eux, mais se retrouva au contraire en train de sourire. Ces hommes !
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- Savez-vous ce qui a entrainé votre... ce changement chez vous, demanda-t-il, cette sensibilité à la chlorophylle ?- C'est Gaïa, c'est son choix.- Il y a certainement une explication plus réaliste, vous ne croyez pas ?Un des garçons fit un pas vers lui et d'un geste rapide dégaina une longue tige, comme un fleuret d'escrime, avec une pointe recouverte d'une substance rose ressemblant à du chewing-gum écrasé.La pointe fouetta l'air et s'arrêta juste sous le nez de X.- Du respect pour la Mère-Gaïa ! s'écria-t-il, plein de morgue.
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désolée ! 

extrait du deuxième chapitreIl existe une coutume dans les Gardes, concernant les cadets de première année. On nous entraîne au combat à mains nues et nous sommes censés être constamment sur le qui-vive ; aussi, pendant notre première saison, n'importe quel supérieur peut nous attaquer par surprise, s'il le peut, dans la salle de garde et à l'armurerie, et nous jeter à terre. C'est un bon entraînement. Après quelques semaines d'attaques inopinées suivies de chutes sur les dalles de pierre, on finit par avoir des yeux derrière la tête. Généralement, la lutte est amicale, et bien que le jeu soit brutal et qu'on y ramasse beaucoup de bleus, personne ne s'en offusque vraiment.
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Alors voilà :
Les parfums qui caractérisent la personnalité et l'histoire de ce thémiurge forment encore un bouquet chaotique, une entité protéiforme qui mélange le passé et l'avenir. S... a appris à s'en méfier. Il faut apprivoiser la tempête, faire en sorte que les souvenirs s'organisent et deviennent un portrait cohérent de la victime. Ici, loin de son corps et de sa pesanteur, il évolue, les yeux fermés, dans un jardin aux senteurs mémorielles.