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Oui c'est assez affligeant le ton sur lequel elle parle de BD et du manga (et comme d'habitude elle n'a surement quasiment pas ouvert de manga...). Par contre lundi 22 il y a eu une émission des Maternelles de France 5 sur la lecture et les enfants/jeunes. Et là au moins ils ne dénigraient ni la BD ni les mangas, ni la littérature jeunesse.Bon il avait toujours, de par l'invité, une petite poussée vers les classiques (Proust notamment) mais dans l'ensemble ça rassure sur la lecture qui est avant tout un plaisir et pas une façon d'apprendre des choses (même si on en apprend ce n'est pas le principal).Avec un peu de chance il y a possibilité de revoir l'émission sur le net ;)

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Symphonie a écrit :... a prétendu que si j'avais des problèmes de santé, c'est parce que je lisais de la fantasy ....
C'est pas croyable d'entendre des trucs pareils !Quant à l'article du figaro...Stupéfiant.
C’est justement pour cela que ces ouvrages attirent tant les jeunes : on leur y parle du seul sujet qui les intéresse, eux-mêmes.
C'est sûr qu'on va donner envie de lire avec des livres sur des sujets qui n'intéressent pas les lecteurs...
Mais les livres qui leur parlent de l’Homme, de la société, du réel, ils ne les ouvriront jamais.
Moi qui me disait que la fantasy était une autre façon de parler de l'homme et de la société...
Une bande dessinée n’est pas un livre
Ah bon ? Qu'est-ce que c'est alors ? Il n'y a pas une couverture, un certains nombre de pages ?
Le Fondation pour l'école milite pour les écoles hors contrat
Étant prof de l'enseignement public, je ne vais sûrement pas apprécier cette fondation. Avec au passage une faute d'orthographe: on voit bien que l'auteur n'a pas lu suffisamment de livres...

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Encore un bel exemple de quelqu'un qui ne fait pas preuve d'une grande ouverture d'esprit... C'est dommage, parce que quand elle dit que les jeunes adolescents lisent des BD et des mangas parce qu'il y est question de choses qui leur parlent (par exemple, de l'adolescence...), ben c'est intéressant. Si on force les enfants ou les ados à lire des choses qui vraiment ne les intéressent pas, ou qu'ils ne sont pas prêts à lire, qu'est ce qui risque de se passer ? ne risque-t-on pas de les dégouter définitivement de la lecture ? Alors que leur permettre d'accéder à une diversité de lecture, leur donner le choix, c'est aussi les aider à apprécier le plaisir de lire, et ne pas les braquer.Et puis c'est un peu réducteur de dire que les thèmes des BD/manga se limitent à l'adolescence... Idem pour la fantasy et l'éternelle quête du jeune héros contre le mal. Mais bon ça a déjà été dit, si la personne qui en parle n'a pas fait l'effort à la base de voir un peu plus loin que ses préjugés, ben ça risque pas de marcher. Et ça fait quand même hurler de lire
Mais les livres qui leur parlent de l’Homme, de la société, du réel, ils ne les ouvriront jamais.
juste après avoir dit que les ados ne lisaient que de la fantasy. Elle a définitivement pas du lire les bons livres...En tout cas, du côté positif des choses, j'ai été agréablement surprise de voir que dans la librairie par chez moi, les livres de poche SF et fantasy (Neil Gaiman par exemple) cotoient les classiques français dans les têtes de gondoles, et sont définis comme des "must have" par les librairies. Peut-être que c'est une solution, mettre un Gaiman à côté d'un Levy ou d'un Nothomb, et surprendre les non lecteurs habituels en leur montrant que non la fantasy, c'est pas que des elfes et des épées, et oui, ça vaut bien une littérature plus conventionnelle. Et puis par chance, le vendeur de la section SF-fantasy-policiers est super, il prend toujours le temps de conseiller les gens, il a l'air vraiment passionné, et il sait de quoi il cause. Il n'hésite d'ailleurs pas à vanter les mérites d'une oeuvre méconnue, voire oubliée, et ne se contente pas de faire la pub des livres fantasy "commerciaux".

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M'étonne pas que le Figaro soit un journal aussi réac vu le niveau de ses journalistes.
Prétendre, donc, que la bande dessinée est un premier pas vers la lecture est tout bonnement faux. Encore une fois, il s’agit de deux activités de nature différente. Et l’on se demande bien, si tel n’était pas le cas, pourquoi la République se serait donné la peine d’ouvrir des écoles, alors que, depuis le Moyen-Âge, les masses analphabètes avaient à leur disposition, pour « lire », la tapisserie de Bayeux ou les vitraux de Chartres.
Quand on fait des comparaisons de cet ordre, on perd toute crédibilité, que je sache il n'y a pas de texte sur des vitraux ou des tapisseries, par contre on peut très bien s'exercer à la lecture en lisant des BD.
La littérature de jeunesse court toujours le risque, par delà quelques réussites magnifiques, et quelques authentiques chefs d’œuvres, de n’être qu’une occasion de plus pour les adultes de renoncer à leur rôle de passeurs, qui consiste à faire don aux jeunes générations des références et des récits qu’ils ont eux-mêmes hérités de leurs pères.
C'est vrai quoi, continuons à lire les mêmes auteurs mort depuis 300 ans et à nous ennuyer devant des récits qui nous laissent froids. Brûlons tous les livres jeunesse et l'"Heroïc Fantasy" tout juste bon à divertir les masses à demi analphabètes bloqués dans leur adolescence et ne voulant pas faire face à la réalité...

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dwalan a écrit :je me dis que je fais bien de ne pas lire le Figaro !
Ça n'est pas moi qui vais tenter de te convaincre du contraire ;), mais il faut remarquer que les commentaires au sujet de cet article sont plutôt hostiles, dans l'ensemble. Visiblement, peu de gens, même parmi les lecteurs du Figaro (oui, j'ai une dent contre ce journal), partagent l'avis étriqué et élitiste de la journaliste.Voilà qui est rassurant. :D

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Aujourd'hui, l'article sur Arcanes et sur moi même est paru dans l'Echo du centre, édition Haute Vienne. Le journaliste fait preuve d'une certaine ouverture. Malgré quelques approximations qui montrent que ce n'est pas un spécialiste mais ça a plutôt tendance dans l'ensemble à valoriser mon travail, donc je ne jette pas la pierre. C'est la presse régionale qui dans l'ensemble est plus ouverte sur les marges et la nouveauté que la grande presse.
Et puis par chance, le vendeur de la section SF-fantasy-policiers est super.
C'est dans une librairie indépendante ? Parce que récemment j'ai rencontré le responsable d'une librairie indépendante qui m'a soutenu que les vendeurs dans les librairies indépendantes n'étaient spécialistes de rien. Ca m'a supris étant donné que son principal concurrent a un vendeur spécialisé SF-fantasy - polar - BD.

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C'est vrai quoi, continuons à lire les mêmes auteurs mort depuis 300 ans et à nous ennuyer devant des récits qui nous laissent froids. Brûlons tous les livres jeunesse et l'"Heroïc Fantasy" tout juste bon à divertir les masses à demi analphabètes bloqués dans leur adolescence et ne voulant pas faire face à la réalité...
D'autant que faire "don" d'un récit à son enfant parce qu'on a soi-même su l'apprécié à un moment de sa vie (ou même toute sa vie), c'est bien, c'est normal de vouloir faire partager les choses qu'on aime aux gens qu'on aime. Mais se contenter de ça, ou forcer son enfant à lire quelquechose qui ne lui plait pas du tout (même si nous on adore), ça rime à quoi ? Faut quand même pas oublier que les goûts, c'est quelque chose de personnel, et que c'est pas parce qu'on adore la fantasy (et qu'on sait bien en causer) qu'on va réussir à convaincre tout le monde d'aimer. Je sais que ça aide, je pense notamment à ceux parmi nous dont les parents ou grands-parents ont initié à la fantasy. Mais c'est plus une chance je dirai, et aimer la même chose que ces parents n'est pas systématique. J'aime pas la moitié de ce que lit ma famille, ou en tout cas pas pour l'instant. Mais j'apprécie que mes parents m'aient conseillé dans mes lectures étant plus jeune, m'aient offert la possibilité de découvrir des grands classiques ou des auteurs qu'ils aimaient, mais sans jamais m'y forcer.Je ne pense pas qu'ici, beaucoup aient envie d'imposer quoi que ce soit à leurs enfants. Par contre, pouvoir partager des goûts communs ça c'est super. Mais je crois que plutôt que dire qu'un parent est un "passeur", c'est une source d'informations, une personne vers qui l'enfant peut se tourner s'il veut avoir des conseils, une personne aussi qui peut être en mesure de partager les mêmes lectures et qui peut donc orienter l'enfant vers des choses susceptibles de lui plaire. Et avant tout une personne qui ne juge pas. Je sais que Jules Verne est un grand auteur, qu'il a écrit des choses formidables, et mon papa est fan. Il avait tous ses livres quand j'étais petite, il nous en parlait, il nous proposait d'essayer. Et j'ai tenté, mais j'ai pas réussi. Et pour autant c'est pas grave, parce que je respecte profondément les goûts de mon père, et que je lui suis reconnaissante de m'avoir "appris" Jules Verne mais de ne m'avoir pas poussé à continuer à lire alors que j'aimais pas. Et comme le dit Rckep, la littérature évolue, et on ne sait pas comment seront perçus les auteurs dans quelques générations. Pourquoi se forcer à lire quelque chose qui ne nous touche pas quand à côté de ça, il y a une offre de plus en plus variée qui nous permet de prendre notre pied ? Qu'elle soit fantasy ou pas d'ailleurs, la lecture, c'est quand même un plaisir, pas une obligation, alors autant en profiter pour le prendre ce plaisir...

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Mais les livres qui leur parlent de l’Homme, de la société, du réel, ils ne les ouvriront jamais.
Quand on connaît le journal qui sert de "référence" à ce blog, cela laisse rêveur, et mon commentaire s'arrêtera là...:angry:

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Mon dieu.... J'ai fait des bonds en lisant ce torchon de suffisance et surtout d'ignorance.Visiblement, l'auteur n'a pas lu de "livre" sur la sociologie de la lecture (je pense par exemple à Baudelot) et a un sérieux problème avec les définitions. Mais de la part de quelqu'un qui s'imagine encore que la tapisserie de Bayeux ou les vitraux de la Cathédrale de Chartes servaient à éduquer les "masses analphabètes" (quel délicat rapprochement :rolleyes:) je ne m'attends pas à grand chose...Croisons les doigts pour qu'elle n'ait pas d'enfants chanceux d'avoir une mère leur donnant l'accès aux vrais livres...

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Passée l’adolescence, ces jeunes ne lisent plus, ou restent à jamais figés dans la distraction régressive de l’« heroïc fantasy »
On pourrait écrire :"Passée l'adolescence, ces jeunes, (issus de milieux à la fois aisés et réactionnaires, comme j'imagine les aficionados du Figaro dit "La Voix de son Maître"), ne lisent plus, ou restent à jamais figés dans leurs préjugés et dans la distraction régressive qui consiste à dénigrer tout mouvement populaire, tout changement social et/ou culturel, comme naguère leurs grands-parents ont critiqué le droit de vote et les congés payés et comme naguère leurs aïeux ont critiqué la liberté d'expression et la fin des privilèges."Tout se perd, moi je vous dit !Se distraire, c'est d'un vulgaire !La chienlit, c'est à cause de la fantasy !:D:D:D

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Je ne sais pas si cela a été mentionné (oui, il est tard, je n'a pas le courage de tout relire ^^) mais bon, désolée si c'est de la redite.Pour ma part, je jette l'opprobre sur ... les universitaires!Le Français lambda, ok - c'est pas son univers, ni son boulot, il ne connaît pas, bon. Le journaliste, qui devrait être objectif dans un but d'information de qualité, se laisse guider par une ligne éditoriale et des préjugés ; c'est un con, bon.Mais les universitaires ? Ceux qui étudient la littérature, la chérissent, la dissèquent, la transmettent ? Ceux qui, normalement, ont l'intelligence, l'éducation et l'ouverture d'esprit, et la curiosité aussi, nécessaires à leur travail de chercheur ?Ceux-là oui, je les blâme (j'exclus évidemment Anne Besson, que Tolkien la bénisse depuis sa tombe :lol: ).Je sors d'un master de lettres modernes. En cinq ans, JAMAIS une seule fois le mot fantasy n'a été prononcé. Je ne parle même pas d'en faire une matière, ni un seul cours, mais de le mentionner comme un courant. Rien.C'est une lacune volontaire et inadmissible. La Sf est vaguement mieux acceptée (très vaguement) : la fantasy est marquée du sceau de l'infamie. Ils ne savent même pas un tant soit peu ce que c'est. Et, en plus, ils la méprisent.En revanche, on nous rebat encore les oreilles du "nouveau roman", genre mort et (c'est un avis personnel) surestimé. On oublie que, comme cela a été dit, la fantasy reprend les fondements de la littérature : se raconter des histoires. Oui, les histoires imaginaires ont cela de superbe qu'elles nous grandissent et nous font voir au-delà d'un quotidien bien connu.Les universités sont la base, la crédibilité d'un genre. Un genre doit être étudié, compris, analysé pour révéler tout son intérêt et sa profondeur. Tant que cela ne sera pas fait pour la fantasy, les journalistes auront beau jeu de nous traiter de débiles attardés. C'est pourtant une source de création extraordinaire.Les chercheurs, là, ne font pas leur travail. Elbakin le fait à leur place - ainsi que toutes les réunions, salons, sites, blogs, etc. Mais nous n'avons pas leur crédibilité.En conclusion, je compatis et je crois qu'il ne nous reste qu'à nous serrer les coudes, nous attardés qui nous vautrons complaisamment dans la fiction d'évasion. Et banzaï ! ;)

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Merci Linaka pour ton propos éclairé, que non seulement je rejoins mais qui ouvre également d'autres pistes de réflexions. Effectivement le problème de la Fantasy en France vient de son déficit de reconnaissance de la part des sphères institutionnelles, c'est du moins mon avis. En France hormis Anne Besson et peut-être Anne Larue (de l'université Paris 13), je ne connais que peu de monde du milieu universitaire défendant ce genre.

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Ce n'est pas parce que vous ne les connaissez pas qu'ils n'existent pas. Un petit saut sur http://www.modernitesmedievales.org/ vous permettra de récupérer d'autres noms (et on y retrouve bien évidemment des gens comme Anne Besson ou Vincent Ferré). Je ne nie pas néanmoins qu'il s'agit que de quelques personnes, mais pour faire un parallèle avec le monde de la science, au niveau mondial, il n'y a toujours que quelques personnes expertes sur un sujet donné.

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dwalan a écrit :
Holala :o ! Autant je suis assez d'accord avec eux pour distinguer "livre" et "BD", autant quand je vois ça...
Passée l’adolescence, ces jeunes ne lisent plus, ou restent à jamais figés dans la distraction régressive de l’« heroïc fantasy »
je me dis que je fais bien de ne pas lire le Figaro !
Je m'auto-cite pour raconter une petite anecdote hier : juste après avoir lu cet article, j'ai écouté la radio, et sur France Inter il y a le jeu des 1000€. C'était mercredi, donc spécial jeunes, et il y avait parmi les 2 concurrents une collégienne de 3ème qui, de son propre aveu, aimait la lecture et le sport, et quand le présentateur lui a demandé ce qu'elle lisait l’effrontée à répondu "les vampires de Manhattan" ! Elle a un peu développé l'histoire en parlant d'anges déchus qui reviennent sur Terre, mais pour faire le bien... une parfaite imbécile inculte donc selon les critères de la rédactrice du blog cité plus haut.Mais quel ne fut pas ma surprise quand elle répondit correctement à la question "dans quel pays a eu lieu dans les années1970 la révolution des œillets" ! Qui connait la réponse ? Elle, en tout cas, elle la connait, et pourtant elle lit de la "la distraction régressive". Et ensuite, la collégienne a même répondu à la question du super-banco : "quel est l'animal dans la Fable de Lafontaine Le Meunier, son Fils, et ... ?"Une belle leçon je trouve !

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Pour revenir au débat sur les universitaires. Je pense que tout dépend aussi de la fac où tu es. J'ai côtoyé deux universités bien différentes: l'Université du Havre et Paris IV Sorbonne. Dans les deux, nous avons évoqué les littératures de l'imaginaire. Au Havre, il y avait un Professeur qui supervisait des mémoires sur les littératures de l'imaginaire, il est malheureusement parti à la retraite avant que je ne puisse lui soumettre mes idées de mémoire. A la Sorbonne, nous avons évoqué différents aspects des littératures de l'imaginaire, de la création de ces mondes littéraires, aux aspects plus "techniques" tels que la traduction car mon cher Professeur était ami avec l'émérite Jean-François Ménard. Je pense qu'il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Des gens obtus, il y en a partout, même parmi les universitaires, mais il y aussi des professeurs remarquables et ouverts. Je me permets donc de citer Mme Monique Chassagnol, qui a publié sur la Fantasy tout au long de sa carrière (notamment le très complet La Fantasy dans les récits pour la jeunesse en Grande Bretagne de 1918 à 1968)Enfin, Luigi a tout à fait raison de le souligner. Étudier les littératures de l'imaginaire et/ou la littérature jeunesse c'est appartenir à une niche. Nous sommes très peu nombreux mais ce n'est pas pour cela que nous n'existons pas.

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De toutes façons, je côtoie beaucoup d'adolescents dans mon travail, et quand mes meilleurs élèves terminent leur copies avant les autres, généralement la première chose qu'ils me demandent c'est s'ils peuvent lire des mangas, des séries de fantasy ou des histoires de vampires. Le goût de la lecture est l'un des premiers facteurs de la réussite scolaire et intellectuelle, les jeunes qui lisent des bds et de la fantasy regarderont moins la télévision et liront d'autres ouvrages quand ils avanceront en âge.

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Moi, elle me plaît bien, cette Natacha Polony. Elle a une analyse très fine (limite ténue ?) de la jeunesse et de son rapport avec la lecture. Sa démonstration m'a emballé, au point que j'ai presque envie de raisonner comme elle.Elle dit : Prétendre, donc, que la bande dessinée est un premier pas vers la lecture est tout bonnement faux.Je pourrais dire : Prétendre, donc, qu'écrire dans le blog du Figaro est un premier pas vers la crédibilité est tout bonnement faux.. Mais je ne le dirai pas, évidemment.D'autant que j'ai percé son secret, à la Natacha. C'est une extra-terrestre, mais elle s'est trahie. Je le tiens de source sûre, David Vincent m'a tout expliqué quand il m'a pris en stop dans sa 4L, l'autre jour. Elle appartient à la race des Klinkants, et ils sont venus pour nous envahir en loucedé. La preuve ? Sa bio est complètement faisandée : Elle prétend être née en 75, mais il y a eu un bug dans son ordre de mission, ou on l'a mal programmée, et elle a dévissé d'un siècle. Du coup elle parle comme si elle était née en 1875, et pas en 1975. CQFD (Ce Qui Fait Daubesque).Comme quoi la connerie peut être intersidérale, y'a pas de raison.

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My goodness. C'est la syncope assurée ce topic. :ko:En un message j'ai vu les genres de l'imaginaire ET la BD attaqués. J'ai plus qu'à m'autodétruire, ma programmation de lectrice est trop merdique :lol:Ceci dit, ce n'est pas près de changer tout ça. Une amie blogueuse a fait un article coup de gueule une fois car même ses amis dénigraient ses lectures. En gros la BD et la littérature jeunesse/d'imaginaire ne sont en fait pas de la littérature, sinon on en parlerait plus dans les médias et ça serait plus reconnu. Que ça vienne d'universitaires, de journalistes arriérés, bref d'intellectuels plus ou moins méprisants, c'est triste à dire mais on en a l'habitude. Que ça viennent de jeunes proches de nous... ça fait quand même d'autant plus mal.Gratiné quand même l'article du Figaro, je ne m'en remets pas. (Et j'aime bien le premier commentaire aussi, bien pertinent ^^)

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Pour en revenir aux universitaires, généralement les professeurs de littératures comparées sont généralement très ouvert sur tous les types de littérature. C'est souvent dû à la manière qu'ils ont d'analyser le texte en utilisant des outils venus de diverses sciences humaines plutôt qu'en utilisant l'analyse littéraire traditionnelle basée sur la rhétorique.